' f)*"*^ ^^^^^^^l^n&tt-""'W' p^ j^ >^: le^ I PARIS LIBRAIRIE DELAGRAVE RUE SOUFFLOT, 1515, 1920 Tous droits de reproduction, de traduction et d'adaptation réservés pour tous pays. nu fis PRÉFACE bien, cede définir, car il le fautAu moment française,lalittératurequ'est a l'humour «dans mal-beaucoup plusje m'aperçois que cela est aisé que je ne pensais. premièrebien certain que si, dans laIl est siècle, les Français, qui possé-moitié du xix" le mot « ironie »,daient déjà le mot «comique », de a bout-le qualificatif « satirique » et celui un nou-fon sont allés emprunter aux Anglais», leveau vocable, qu'ils en éprouvaientc'est besoin, non point peut-c'est qu'ils souhaitaient, littératureêtre distinguer, dans le royaume de la qui excite ou veut exciter le rire, des provinces —ou des cantons, ils n'étaient point grands analystes tels soucis, mais,et n'avaient guère de c'est ce qu'il déterminer d'abord, agran-faudra dir enou bien rétrécir ce royaume. Car enfin, anglais, « humour » se prend dans le sens « d'es- prit » ou de « gaieté même a d'humeur» , ou bonne ou mauvaise et, s'il», tout simplement; ne s'agissait pas euque de cela, nous n'aurions besoin de la Grande-Bretagne. Je suis porté à croire, et c'est en cas l'opinion que j'es-tous VI PREFACE sayerai de défendre, qu'ils employèrent le terme dans un sens d'élargissement, et que, par une évolution assez curieuse, mais légitime, il est en train de se rétrécir.
^: le^ I PARIS LIBRAIRIE DELAGRAVE RUE SOUFFLOT, 1515, 1920 Tous droits de reproduction, de traduction et d'adaptation réservés pour tous pays. nu fis PRÉFACE bien, cede définir, car il le fautAu moment française,lalittératurequ'est a l'humour «dans mal-beaucoup plusje m'aperçois que cela est aisé que je ne pensais. premièrebien certain que si, dans laIl est siècle, les Français, qui possé-moitié du xix" le mot « ironie »,daient déjà le mot «comique », de a bout-le qualificatif « satirique » et celui un nou-fon sont allés emprunter aux Anglais», leveau vocable, qu'ils en éprouvaientc'est besoin, non point peut-c'est qu'ils souhaitaient, littératureêtre distinguer, dans le royaume de la qui excite ou veut exciter le rire, des provinces —ou des cantons, ils n'étaient point grands analystes tels soucis, mais,et n'avaient guère de c'est ce qu'il déterminer d'abord, agran-faudra dir enou bien rétrécir ce royaume. Car enfin, anglais, « humour » se prend dans le sens « d'es- prit » ou de « gaieté même a d'humeur» , ou bonne ou mauvaise et, s'il», tout simplement; ne s'agissait pas euque de cela, nous n'aurions besoin de la Grande-Bretagne. Je suis porté à croire, et c'est en cas l'opinion que j'es-tous VI PREFACE sayerai de défendre, qu'ils employèrent le terme dans un sens d'élargissement, et que, par une évolution assez curieuse, mais légitime, il est en train de se rétrécir." />
' f)*"*^ ^^^^^^^l^n&tt-""'W'p^j^ >^: <l^ OT ANTHOLOGIE DES FRANÇAISHUMORISTES CONTEMPORAINS