Chine - article ; n°1 ; vol.2, pg 298-299
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Bulletin de l'Ecole française d'Extrême-Orient - Année 1902 - Volume 2 - Numéro 1 - Pages 298-299
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Publié le 01 janvier 1902
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Langue Français

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Chine
In: Bulletin de l'Ecole française d'Extrême-Orient. Tome 2, 1902. pp. 298-299.
Citer ce document / Cite this document :
Chine. In: Bulletin de l'Ecole française d'Extrême-Orient. Tome 2, 1902. pp. 298-299.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/befeo_0336-1519_1902_num_2_1_1153- — 298
l'existence d'une colonie indienne à Alexandrie. Dion Chrysostome, dans un discours aux
habitants de cette ville, énumère parmi ses auditeurs « quelques Indiens » (Indôn tinas) ;
or le commerce maritime était surtout exercé par les Buddhistes et les .lainas : il est
donc vraisemblable que Basilide a connu des Buddhistes, qui lui ont communiqué leur
doctrine.
Les analogies relevées par M. K. entre les idées du docteur alexandrin et le? croyances
indiennes sont nombreuses, quelques unes frappantes ; ce qui est moins clair, c'est leur
caractère spécifiquement buddhique. Certaines de ces idées sont communes à lous les systèmes :
par exemple la transmigration et la délivrance ; d'autres se rapprochent davantage des
darçanas orthodoxes.
Le « dieu non étant » (ouk on theos), dont on ne peut rien affirmer, même l'existence,
parce qu'il est au-dessus de tout prédicat, est trait pour trait le Brahman du Vedânta, qui
est au-dessus de l'être et du non-être et dont le seul nom possible est une négation. Les
« semences » individuelles, autonomes et éternelles, paraissent bien répondre aux âmes
multiples du Sânkhya. Le principe que les êtres montent toujours et ne descendent jamais est
nettement anti-buddhique. En résumé, les nombreux rapprochements si ingénieusement indiqués
par M. K. semblent bien trahir une influence indienne en général, mais non celle d'une secte
en particulier.
A. Guéhinot. — Le Jivaviyara de Çântimn. (Journ. As. mars-avril 1902,
pp. 231-288.)
Texte d'un traité jaina en pràkrit sur la classification des êtres, accompagné d'une traduction
et d'un glossaire Le texte est en transcription : l'auteur a eu le tort de conserver le vieux pro
cédé de l'apostrophe devant une voyelle longue résultant d'une contraction ; cette notation
est inutile, car elle ne facilite nullement la lecture, et elle est de plus incorrecte, car l'apos-
irophc ne peut être correctement employée que pour tenir la place d'une voyelle élidée. La
traduction est faite avec soin : je relève cependant un faux sens à la st. 3, où raina est
traduit par: « le diamant » au lieu de : « les pierres précieuses ». Le glossaire fournit les
équivalents français et sanskrits des mots du texte : les premiers, déjà donnés dans le corps de
l'ouvrage, sont inutilement répétés ici ; et quant aux mots sanskrits, il semble qu'il eût été
plus commode de les trouver sous la forme d'une chàyà sanskrite jointe à chaque stance
prâkrite.
L. F.
Chine
.1. Beauvajs. — Kouang-si. Traduction de documents historiques, géographiques
et administratifs sur la jmyvince du Kouang-si. (Toung-Pao, mars et
mai 1902).
Cette monographie est une traduction du Konang-si t'oung-tche tsi-yao Л Щ Щ. д£; fjj ^,
« Compendium des renseignements les plus utiles sur la province du Kouang-si » Aucune note
n'accompagne ce travail. — - 299
.1. TAK.VKUSr. Tales of the Wise Man and the Tool in Tibetan and Chinese.
(.1. R. Л. S. Juillet 1901)
M. Takakusu s'ell'orce de démontrer que le Dsang-lun tibétain n'a pas é(é traduit du sansc
Щ' rit, mais qu'il a pour orginal le Hicn-Yu-king ^f{ fj£ chinois qui, lui, a été traduit du
sanscrit en 4í5. Les divergences entre les textes chinois et tibétain, divergences qui existent
surtout dans les noms propres viendraient du mauvais état du manuscrit sur lequel la
traduction tibétaine aurait été faite. Même dans le texte actuel du Hien-Yu-king, les
transcriptions et les noms propres sont souvent maltraités. Parmi les exemples que cite
M. Takakusu ;'» l'appui de ce lait, tous ne sont d'ailleurs pas exacts. Ainsi il dit : о Su-lo-pa
Ш fJr Ш •* a mistake for Su-pa-lo, for the équivalent is given as fj/ £» , i. e. Excellent
colour (Sutarna) ». Il est pourtant clair que le texte chinois a raison et que Siov-liov-pn
Ш Ш- Ш' esl 'a transcription correcte de Surupa x'p fa.
G. Schlegel. On the invention and use of fire-arms and gun-pou:der in China,
prior to the arrival of Europeans. (Toung-Pao, mar* 1902).
M. Schlegel apporte des preuves à l'appui de celte thèse que les Mongols connaissaient les
canons de l'an 1232, quand ils assiégaient la ville de Kai-fong-fou défendue par les Kin. I. 'armée
que Kubilai Khan envoya en -1293 à .lava en aurait fait également usage, de même que celle
envoyée en 1407 par l'empereur Tcheng-Tsou pour pacifier le Tonkin.
Japon
Asatiirô Mfyamoiu. — A life of Mr. Yuhichi Fukuzawa. Revised by E. II.
Vickers, with an introduction by Prof. Kadono. Tokio et Osaka, Maruya,
1902. 1 vol. in-8, III-190 pp.
Kukuzawa Yukichi (^) fifi ^ Щ ^ est beaucoup moins connu eu Europe que les (to, les
Okuma et les Inoue, parce qu'il ne s'est jamais mêlé directement à la vie politique de son pays ;
jaloux avant tout de son indépendance de citoyen privé, il a refusé les dignités et les honneurs
avec une obstination qui ne s'est jamais démentie. Mais, pour avoir été moins apparent et d'une
autre sorte, le rôle qu'il a joué dans la transformation du Japon a été peut-être encore plus
important. Ecrivain fécond et de premier ordre, vulgarisateur incomparable, journaliste
infatigable, éducateur entreprenant et jouissant d'un ascendant unique, il a contribué plus
qu'aucun autre à former l'âme du Japon moderne, à répandre parmi ses concitoyens, sous
une forme qui leur fût accessible, le goût et la connaissance de la civilisation occidentale, à
lour donner surtout la doctrine morale ou plutôt la doctrine d'action dont ils avaient un
besoin impérieux dans le désarroi de leurs anciennes croyances et en face des problèmes
multiples et tout nouveaux qu'ils avaient à résoudre. On a dit justement que plus de la moitié
(') Nous prévenons une fois pour toutes que, pour les noms propres, nous respecterons
l'ordre japonais. Suivait lequel le nom \ient avant le prénom.
\i. E. K. E.-o. Т.Н. - -M

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