Commission d étude des Enceintes préhistoriques et Fortifications anhistoriques - article ; n°11 ; vol.7, pg 568-578
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Description

Bulletin de la Société préhistorique française - Année 1910 - Volume 7 - Numéro 11 - Pages 568-578
11 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1910
Nombre de lectures 27
Langue Français

Extrait

Armand Viré
Commission d'étude des Enceintes préhistoriques et
Fortifications anhistoriques
In: Bulletin de la Société préhistorique française. 1910, tome 7, N. 11. pp. 568-578.
Citer ce document / Cite this document :
Viré Armand. Commission d'étude des Enceintes préhistoriques et Fortifications anhistoriques. In: Bulletin de la Société
préhistorique française. 1910, tome 7, N. 11. pp. 568-578.
doi : 10.3406/bspf.1910.12063
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/bspf_0249-7638_1910_num_7_11_12063568 SOCIÉTÉ PRÉHISTORIQUE DE FRANCE
III. — COMMISSION DES ENCEINTES
Commission d'étude
des Enceintes préhistorique»
et Fortifications anliietoriques.
M. Armand Viré, président de la commission, envoie le 42e rap
port.
L'appel au monde touristique, qu'il a publié dans le bulletin d'oc
tobre du Touring club de France en faveur de nos études, a déjà
produit ses fruits et a déterminé l'envoi d'un assez grand nombre de
communications. C'est surtout sur les buttes de terre que s'est portée
l'attention de nos correspondants. Il y a aussi quelques enceintes,
dont une, dans l'Aveyron, pourra peut-être donner lieu à des fouilles
fructueuses.
La confection des fiches se poursuit avec activité, tant de la part
du président que de quelques collaborateurs, MM. Taté, Paul de
Mortillet, Lucien Jacquot, Francis Pérot, Bossavy. Nous espérons
que d'autres collaborateurs voudront bien, eux aussi, dépouiller les
publications de leur région.
— M. E. Baelz, décrivant les dolmens de la Corée (1) qui se ren
contrent par milliers, absolument semblables à ceux d'Europe,
remarque que, quoique la première apparition des Japonais dans ce
pays ne remonte pas à plus de 320 ans, ils y jouent déjà, les
légendes populaires, le rôle des Romains chez nous, auxquels on
attribue volontiers toutes les ruines antiques et mystérieuses. C'est
ainsi qu'on appelle « Camp des Japonais », une certaine construction
analogue à nos « camps de César », « camps d'Attila », etc. — A. G.
— La Berliner Gesellschaft f. Anthropologie a visité, au cours de
son excursion d'été, le Raiiberberg de Phôben (Allemagne), appelé
à disparaître bientôt par l'emploi qu'on fait des terres du rempart,
remplies d'ossements et de tessons slaves, pour l'amendement des
champs voisins. Non loin de là s'en trouvait un autre, à Kaltenhau-
sen, encore plus important, qui est aujourd'hui totalement nivelé.
A. G.
(1)E. Baelz, Dolmen und alte Kônigsgrâber in Korea, Ztschr. f. Ethnol., XLIT,
1910, p. 776-781. PRÉHISTORIQUE DE FRANCE 569 SOCIÉTÉ
— M. le baron du Blaisal nous informe qu'il y a dans ses fermes
de Parenty (Pas-de-Calais), à 3 kil. d'Enquin-lès-Bouillon,des tra
ces de fortifications antiques, dont une butte ronde avec fossés, qui
semble avoir correspondu par souterrain avec l'ancien château de
Thibeauville. L'existence de ce s'est manifestée, il y a
3 ans, par un éboulement, qui malheureusement fut comblé sans
exploration. Souhaitons qu'il soit un jour dégagé et étudié.
Aux environs, il existe encore d'autres buttes, aujourd'hui culti
vées, ainsi que d'autres souterrains.
L'attention de M. le baron du Blaisal étant éveillée sur ce genre
de monuments nous espérons bien recevoir les renseignements com
plémentaires, lorsqu'il retournera sur place.
— M. C. Boulanger, à propos des observations que nous fûmes
amené à faire, d'une part sur le décor annelé (1) des poteries trouvées
par M. E. Foucault, à Saint-Bômer-les-Forges (Orne), d'autrepart sur
le décor estampé à palmettes et rouelles (2) , à propos d'une belle pièce
trouvée par M; J. Pagès-Allary à Chastel-sur-Murat (Cantal), a
eu l'aimable attention de mettre à notre disposition quelques clichés
extraits de l'une des superbes monographies de lui sur l'Aisne et la
Somme que nous avions citées (3).
Les figures 1 et 4, nous montrent d'abord les vases estampés à pal
mettes et rouelles d'Achery-Mayot et Caulaincourt (Aisne), attribués
à l'époque franque, Ve-VIe siècles, c'est-à-dire aux mêmes temps que
les poteries Wisigothiques de MM. J. Déchelette et C. Jullian (4);
puis la figure 3 celui de Barleux (Somme) où se superpose à la zone
estampée une autre de bourrelets en relief {mi-ronds, [qui, plus
tard, subsistera seule, et servira de précurseur à la mode locale du
décor annelé de Saint-Bômer-les-Forges (5) .
Nous sommes très reconnaissants à M. C. Boulanger de l'obl
igeance avec laquelle il nous a permis de donner rétrospectivement
les dessins originaux des documents dont il avait été question au
cours de nos études céramiques. Si les figures 1-4, auxquelles aurait
pu s'ajouter encore une autre d'Herpès (6), à même palmette estam
pées, que le pégau (fig. 2), par leur attribution commune aux Ve-
VIe siècles, établissent comme une moyenne entre les données chro
nologiques méridionales de MM. J. Déchelette et G. Jullian, que M.
Pagès-Allary voudrait, pour Murât, étendre dans les deux sens,
(1) B. S. P. F., t. Vil, 1910, p. 165 et suiv., fig. 3-6.
(2) В. S. P. F., t. VII, p. 57, fig. 8, et p. 275, fig. 2-4.
(3) С. Boulanger, Le mobilier funéraire gallo-romain et franc en Picardie et en
Artois, in-f-, xvii-200 p., 50 pi. en coul.— Saint-Quentin, 1902-5 [v. p. 191].
(4) V. notre étude, B. S. P. F., t, VII, 1910 p. 58, note.
(5) V. B. S. P. F. t. Vil, 1910, p. 215.
(6) Ph. Delamain, Les sépultures barbares d'Herpès (Charente). Bull, et mém.
soc. archéol. et hist, de la Charente, 6« sle, t. 1,1890-1. 570 SOCIÉTÉ PRÉHISTORIQUE DE FRANCE
leur rapprochement avec les figures 5 et 6, et la fig. 3 comme inter
médiaire, montre le remplacement progressif, dans le Nord, du dé-
Fig. 1-6. — Vases publiés par M. C. Boulanger, à Péronne (Somme) :
1, 3, 4, 6, Mob., p. 190-191 . — 2, ld. p. lxxxii. fig. 188. — 5, Bull, archéol. . 1907, pi . IX, fig. 7.
cor estampé par les simples bourrelets, que nous avons vus, dans
l'Orne, envahir la surface tout entière pour donner le décor annelê.
— A. G. SOCIÉTÉ PRÉHISTORIQUE DE FRANCE 571
— M. A. G. Chater nous envoie la nouvelle édition revisée du pr
ogramme d'inventaire des anciens ouvrages défensifs en terre et en
ceintes fortifiées d'Angleterre : Scheme for Recording ancient de
fensive Earthworks and Fortified Enclosures (pet. 8°, 24 p.). Un grand
nombre de plans, presque tous nouveaux, a rendu plus synoptique
la répartition adoptée par formes, qui laisse expressément de côté la
question d'âge, la plus importante à nos yeux, et qui rapproche des
ouvrages d'origines certainement très diverses, ou en sépare de sem
blables, malgré l'adjonction de deux classes nouvelles aux sept dont
il nous semble inutile de donner toute rénumération, après ce que
nous en avons dit antérieurement, (B.S.P.F., t. VI, 1909, p. 412,
XXXIe Rap).
Mais, tel qu'il est, le nouveau Scheme, débarrassé de ses planches
plièes d'enceintes, à échelle inutilement grande, a pris un aspect dou
blement pratique, par la multiplication des exemples bien choisis,
et par la page qui résume les procédés graphiques de représentation,
tous marqués du caractère de simplicité et de clarté, sinon d'élé
gance, qui distingue le génie anglais.
Sans doute, ce programme multipliera-t-il encore son effet, le jour
où il pourra comme notre questionnaire, dont le cinquième mille
touche à sa fin, être envoyé d'office, gratuitement, à tous les archéo-
gues nationaux connus pour s'intéresser à la question. — A. G.
— M. CoRMERYnous signale à 3 kil. de Baugé (Maine-et-Loire),
dans la Petite forêt de Baugé à 400 m. de la route de Beaugé à Durtal,
une butte de terre ombiliquée, d'environ 30 m. de diam. extérieur et
de 3à 4 m. de hauteur.
— M. J. Damien signale à 1.500 mètres au S. de Bief-du-Fourg
(Jura), lieudit le Chatelet, dans le Val de Nozeroy, une motte de
terre circulaire de 200 m. de diam. et 30 m. de haut, encore entourée
par places d'un retranchement de terre revêtue de pierres non tra
vaillées, dont certaines atteignent 1 m. de haut sur 0m75 de large,
et qui s'él&

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