Commission d étude des Enceintes préhistoriques et Fortifications anhistoriques - article ; n°7 ; vol.6, pg 344-367
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Description

Bulletin de la Société préhistorique française - Année 1909 - Volume 6 - Numéro 7 - Pages 344-367
24 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1909
Nombre de lectures 31
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Extrait

Commission d'étude des Enceintes préhistoriques et
Fortifications anhistoriques
In: Bulletin de la Société préhistorique française. 1909, tome 6, N. 7. pp. 344-367.
Citer ce document / Cite this document :
Commission d'étude des Enceintes préhistoriques et Fortifications anhistoriques. In: Bulletin de la Société préhistorique
française. 1909, tome 6, N. 7. pp. 344-367.
doi : 10.3406/bspf.1909.7941
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/bspf_0249-7638_1909_num_6_7_7941344 SOCIÉTÉ PRÉHISTORIQUE DE FRANCE
III. — COMMISSION DES ENCEINTES.
Commission d'étude
des Enceintes préhistoriques
et Fortifications anhistoriques.
La Commission d'étude des Enceintes ayant été convoquée le 24
juillet, à 3 heures de l'après-midi, M. le Dr Guébhard, président,
expose que, s'il n'a pas hésité, il y a trois ans, à abandonner brus
quement ses recherches, en cours, de Géologie et de Physique pho
tographique, afin de s'occuper exclusivement de l'enquête qu'il s'a
gissait d'instaurer de toutes pièces, on ne saurait lui reprocher au
jourd'hui, devant le succès définitivement acquis et la marche bien
assurée, de songer à retourner à ses études interrompues et souhaiter
pouvoir achever les publications en souffrance.
Encore se garderait-il d'abandonner le poste d'honneur qui lui fut
confié, s'il n'avait acquis la conviction que, bien loin de nuire à l'en
treprise, c'était un moyen de lui donner opportunément une im
pulsion nouvelle. En effet, parmi tous les Collaborateurs dont le
concours généreux a, jusqu'ici, seul, fait grandir l'œuvre, il en
est un que la remarquable valeur de ses travaux, autant que sa haute
situation scientifique, désignent particulièrement comme suscepti
ble d'apporter à l'Enquête un profitable rajeunissement de forces.
On devine qu'il s'agit de notre ami M. Armand Viré, docteur ès-
sciences, attaché au Muséum d'Histoire naturelle, dont le nom est
bien connu, hors la Préhistoire, dans de multiples branches de la
Science.
M. A. Guébhard, ayant obtenu de lui l'assurance qu'il était prêt à
donner à la continuation de notre enquête la grande somme de dé
vouement moral et matériel qui est indispensable, n'hésite pas à le
recommander aux suffrages de ses collègues, persuadé que si la
Commission, dans la liberté de son choix, veut bien donner un tel
successeur au président pressé de rentrer dans le rang, elle doublera
réellement sa puissance, en superposant à la vieille collaboration de
trois ans qui s'efface, mais qui demeurera toujours activement
dévouée, l'élan d'une direction nouvelle, appuyée de capacités éprou
vées.
M. A. Guébhard demande donc à ses collègues d'accepter d'abord
sa démission de président de la Commission des Enceintes, et de voul
oir bien nommer à sa place M. Armand Viré, le sympathique vice-
président actuel de la Société Préhistorique. PRÉHISTORIQUE DE FRANCE 345 SOCIÉTÉ
Plusieurs membres de la Commission, tout en exprimant le regret
que leur cause la résolution de M. Guébhard, applaudissent à la can
didature de M. Armand Viré, qui est élu à l'unanimité des membres
présents, et qui remercie cordialement ses collègues, en les assurant
qu'il fera tous ses efforts pour répondre à leur confiance.
C'est donc, à partir de ce jour, à M. Armand Viré, président de la
Commission des Enceintes, que devront être adressées, ou que seront
transmises, toutes les communications relatives au XXXIe Rapport
et aux suivants, qui inaugureront la quatrième année d'activité de
la Commission (1).
L'adresse de M. Armand Viré est, pour l'été, à Lac ave, par
Souillac (Lot) ; et, pour l'hiver, Rue Lagarde, 8, Paris-V.
En séance, M. le Dr Guérhard, dépose son 30e Rapport.
Deux délégués nouveaux ont promis leur concours : MM. Moriot
et Trassagnac.
— En 1902, M. le Dr Marcel Baudouin a publié (2) la description
des fouilles méthodiques qu'il avait exécutées, en collaboration avec
M. G. Lacouloumère, dans la Motte dite du Brandois, à Saint-Nicolas-
de-Brem (Vendée), située section A, n° 1152. En 1909, cet auteur
s'est livré à une nouvelle investigation de cette butte, qu'il croit r
emonter à une époque antérieure à l'édification du premier château-
fort en pierres, qui fut construit au dessus. Comme le montre nett
ement une photographie, le soubassement le plus inférieur de la
motte est constitué, non seulement par un pointement naturel de
microgranulite, mais par un amas de blocs cassés de cette roche,
blocs qui proviennent du voisinage, puisqu'il s'agit encore de micro
granulite. Il est bon de dire qu'au nord du château et de la butte se
trouve une station gallo-romaine importante (3), et, d'après la tradi
tion, un port creusé par Saint-Martin-de-Vertou (Tradition remont
ant au ive sièclej.
M. le Dr Marcel Baudouin, dans ce travail déjà ancien, a décrit
à fond la dite Motte, en partie seulement artificielle, appelée au ca
dastre Le Chateau, de Saint-Nicolas-de-Brem.
En 1909, il a revu les travaux qu'il y avait exécutés en 1901 avec
(1) Les Tables des Matières et le résumé delà 3' Année d'Activité de la
Commission paraîtront, comme précédemment, dans le volume du Congrès de
Beaucais, et seront distribués aux intéressés, en tirage-à-part, à la veille ou au
moment du Congrès suivant.
(2) Marcel Baudouin et G. Lacouloumèrk. — Découverte et mise au jour du
Château-fort de Saint- Nicolas-de-Brem {Vendée). — Ann. de la Soc. d'Emul. de la
Vendee, La Roche-sur-Yon, 1902, — Tiré à part, in-8°, 67 p., 17 fig.
(3) Marcel Baudouin et G. Lacouloumère. — Découvertes de stations gallo-
romaines sur /'ancien rivage du Havre de la Gaehère [V . I. — Ann. Soc. Emul. Vendée'
1У00, Lu Roohe-sur-Yon. — Tiré à part, in-8", 41 p., 14 fig. 346 SOCIÉTÉ PRÉHISTORIQUE DE FRANCE
G. Lacouloumère ; et il nous communique les observations nouvelles
ci-dessous.
Cette Butte est entourée de nombreuses pièces de terre appelées les
Mottées et le Puits Moinard. Il existe, ďailleurs, encore un puits
dans le Chemin ďacces ; ce doit être celui de l'ancien Château- fort.
La Motte est, par endroits, constituée par des blocs de microgra-
nulite, disposées en murettes en pierres sèches, recouvertes de terre
(sondages). Il est probable qu'elle fut jadis entourée d'eau par le
Brandeau (Rivière), et par un fossé, comblé, allant du Puits Moinard
aux Mottées; d'ailleurs des douves existaient à l'époque historique.
La forteresse, qui existait en 1050 (document indiscutable : charte
avec le terme Oppidum), remonte peut-être à une époque antérieure
au vine-ixe siècle (moyen âge) ; mais on n'a, en réalité, trouvé au
cours des fouilles que des aiguisoirs en grès, qui ne paraissent pas
être néolithiques, ainsi qu'on l'avait cru tout d'abord (1).
— M. J.-B. Colleu nous décrit aujourd'hui, avec plans et croquis,
l'enceinte du Vieux-Parc de Saint-Jacut-du-Méné (Côtes-du-Nord),
citée dans notre dernier Rapport, comme la septième observée par
notre délégué. Mentionnée antérieurement par Ogée (1843), par Ben
jamin Jollivet (Les Côtes-du-Nord, histoire et géographie, 1859) et par
Gaultier du Mottay (Voies romaines, 1869), elle avait été plus ou moins
confondue avec celle du Château, sise près du même bourg (B. S.
P. F., t. VI, p. 284) et méritait d'autant plus d'être décrite séparément.
Assise à l'extrémité de la croupe N.-E., de la chaîne du Mené,
entre les cotes 295, 288 et 261, à 1 kilomètre environ de la ligne de
partage des eaux, et 3 kilomètres, au N., de la voie romaine, elle
n'est qu'à 2 km. 500 du point stratégique important de la Hutte à
Languille. Dominant le hameau du Vieux-Parc, qui lui doit certa
inement son nom, elle était entourée de ravins marécageux qui de
vaient en faciliter la défense, en garnissant d'eau la douve, large de
4 mètres, dont le fond est encore à 7 mètres en contrebas du parapet
intérieur et 3 mètres d

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