Correspondance politique de Guillaume Pellicier, ambassadeur de France à Venise 1540-1542, publiée sous les auspices de la Commission des archives diplomatiques par Alexandre Tausserat-Radel
546 pages
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Correspondance politique de Guillaume Pellicier, ambassadeur de France à Venise 1540-1542, publiée sous les auspices de la Commission des archives diplomatiques par Alexandre Tausserat-Radel

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8xJ[^hris PROFESSOR Î.S.WILL ANALYTIQUEINVENTAIRE DES iTRANGiRESAFFAIRESDESABClllVES POLITIQUECORRESPONDANCE (1540-1542)VENISE j/?i COMMISSION Di:S AHCIIIVES DIllOMATKiUES M. Llopold ï)el\sl1ù, anal Guillaumechargé d'examiner les ijses des ilèpèches de l'elticicr, rend compte de ce travail el constate qu'il a été exécuté conformément aux instructio7is de la Commission. (Extrait du piocès-vorbal de la séance du 3 juillet 180.j.) Vil par ic Commissaire délégué, SiGNii : LÉOPOLD DELISLE. Tous les volumes de rinvenlaire analytique de la Correspondance politique devront être soumis deen manuscr'U à l'examen du Bureau historique. Le chef ce Bureau en robjct d'un Divisionfera rapport au Chef de la des Archives. Aucun volume de Tlnvcnlairc analytique ne pourra paraître sans être revêtu du visa du Chef la Division Auchives, par Usde des Vintermédiaire duquel manuscrits seront transmis à l'éditeur. (Extrait du procès-verbal de la séance du G mai 1885.) Vu par le Chef de la Division des Archives, Signé : liELUSS-MOSTAlD. — — 1287-99.Coulommicrs. Imprimerie Paul URODARD. INVENTAIRE ANALYTIQUE ARCHIVES DU MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRESDES POLITIQUECORRESPONDANCE DE PELLICIERGUILLAUME DE FRANCE A VENISEAMBASSADEUR —1540 1542 PUBLIEE AUSPICES DE LA COMMISSION DES ARCHIVES DIPLOMATIQUESSOUS LES PAR ALEXANDRE TAUSSERAT-RADEL TOME PREMIER PARIS ET C'ANCIENNE LIBRAIRIE GERMER BAILLIÉRE FÉLIX ALCAN, ÉDITEUR S VINT-GERM A IN 108108, BOULEVARD , 1899 droits réservés.

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8xJ[^hris
PROFESSOR Î.S.WILLANALYTIQUEINVENTAIRE
DES
iTRANGiRESAFFAIRESDESABClllVES
POLITIQUECORRESPONDANCE
(1540-1542)VENISE
j/?iCOMMISSION Di:S AHCIIIVES DIllOMATKiUES
M. Llopold ï)el\sl1ù, anal Guillaumechargé d'examiner les ijses des ilèpèches de
l'elticicr, rend compte de ce travail el constate qu'il a été exécuté conformément
aux instructio7is de la Commission.
(Extrait du piocès-vorbal de la séance du 3 juillet 180.j.)
Vil par ic Commissaire délégué,
SiGNii :
LÉOPOLD DELISLE.
Tous les volumes de rinvenlaire analytique de la Correspondance politique
devront être soumis deen manuscr'U à l'examen du Bureau historique. Le chef
ce Bureau en robjct d'un Divisionfera rapport au Chef de la des Archives.
Aucun volume de Tlnvcnlairc analytique ne pourra paraître sans être revêtu
du visa du Chef la Division Auchives, par Usde des Vintermédiaire duquel
manuscrits seront transmis à l'éditeur.
(Extrait du procès-verbal de la séance du G mai 1885.)
Vu par le Chef de la Division des Archives,
Signé :
liELUSS-MOSTAlD.
— — 1287-99.Coulommicrs. Imprimerie Paul URODARD.INVENTAIRE ANALYTIQUE
ARCHIVES DU MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRESDES
POLITIQUECORRESPONDANCE
DE
PELLICIERGUILLAUME
DE FRANCE A VENISEAMBASSADEUR
—1540 1542
PUBLIEE
AUSPICES DE LA COMMISSION DES ARCHIVES DIPLOMATIQUESSOUS LES
PAR ALEXANDRE TAUSSERAT-RADEL
TOME PREMIER
PARIS
ET C'ANCIENNE LIBRAIRIE GERMER BAILLIÉRE
FÉLIX ALCAN, ÉDITEUR
S VINT-GERM A IN 108108, BOULEVARD ,
1899
droits réservés.Touswi>
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HUiWINTRODUCTION
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' premier misC'est à M. Jean Zeller que revient le mérite d'avoir le
-, la figure de Guillaumeen lumière, dans sa thèse soutenue en 1881
l'orga-diplomate qui, au moment oùPellicier, ce prélat humaniste et
italiennes atteignaitnisation politique de Venise et des républiques
efforts et par son exemple,son apogée, concourut puissamment, par ses
fortifier cetteà régulariser en France les usages de la diplomatie, et à
disposaient depuis longtempsinstitution de toutes les ressources dont
déjà nos alliés comme nos adversaires.
dans une sensible pro-François l" accrut, durant son long règne,
portion, le nombre ambassadeurs ordinaires et extraordinaires, etdes
d'Europe, les princi-par leur moyen il entretint avec les divers états
pautés italiennes les diètes l'Empire, des relationset allemandes, de
alliés et dessusceptibles de servir ses intérêts, en lui procurant des
pluscontingents parfois dans la noblesse d'épée,de troupes. Choisis
tou-souvent dans les familles bourgeoises et parlementaires, presque
les simples pro-jours dans le clergé, parmi les évêques, les abbés ou
indépen-tonotaires, diplomates eurent une action très large et trèsces
non moinsdante sur la conduite des événements. D'autres agents,
zélés malgré étrangers que lesleur origine équivoque, furent aussi des
tels lesbienfaits du roi avaient fini par attirer et retenir à son service;
', Francapàn (Frangipani),Espagnols Rincon et Mendoza le Hongrois
lettres de Nancy,i. M. Jean Zeller, alors professeur suppléant à la Faculté des
aujourd'hui recteur de l'Académie de Clermont-Ferrand.
La diplomatie milieu du XVI" siècle, d'après la correspondance2. française vers le
François I" à Venisede Guillaume Pellicier, évêr/ue de Montpellier, ambassadeur de
— thèse latine{1339-1542); Paris, Hachette, in-8 de xni-413 V. aussi la1881, pp.
Orientem missœdu même, intitulée : Qux primas legationes Francisco I infuerunt a
{1524-153S), Paris, 1881, in-8.
Venise; attaché3. Diego Hurtado de Mendoza, cousin de l'ambassadeur impérial à
missionà la cour de France en qualité tranchant, il fut chargé d'uned'écuyer
— Le mariage de Jeanneauprès du duc de Clèves, à la fin de 1542. V. de Ruble,INTRODUCTIONVI
des ministres officiel-Canlolmo. II cul enfin, ;i côtéNapolitainle y
serviteurs secrets, ceux-ciaccréililùs auprt^s des cours, leslement
société : évéques, gentilshommes etrecrutés dans tous I«*s rangs de la
gens d'armes cl aven-dames, clercs réguliers ou séculiers,grandes
on s'assurait les bons oflices par des pen-turiers de toute sorte, dont
assez nuil payées.sions, d'ailleurs
spontanément en quelquediplomatie naît alors, comme on l'a dit,La
intérêtscirconstances, en vertu des poli-sorte, par la force même des
s'organise d'abord en Italie,exigences commerciales. Elletiques et des
des consuls dans le Levant, mesureà la Un du xv« siècle, et l'instilulion
vers le nouvel étatpar la France, est un pas décisif deimitée bientôt
banques commerce établis parchoses. Les nombreux comptoirs et de
Lyon, développés par les émigrations inces-les italiens à Paris et à
des républiquessantes qu'y faisaient affluer les perpétuelles discordes
fois nos ambassadeurs et leurs gou-transalpines, utilisés maintes par
pour l'échange et l'envoi de capitaux aussi bien que pourvernements
ainsi con-la transmission des dépêches, contribuèrent fatalement à
politiques et commerciales.fondre les transactions
Dans cette transformation délinitivc de la scène politique, Venise
sonjoua un rôle prépondérant, marquant du sceau de esprit subtil et
peu scrupuleux les progrès de la dijdomatie naissante. Ayant eu
l'adresse de recueillir des Croisades les plus riches épaves de l'héritage
by/antin, elle avait établi son commerce en Levant au détriment des
autres nations. Seule puissance chrétienne alliée ouvertement aux
Turcs, Venise avait exploité celle situation avec habileté, au point de
vue uniquement mercantile, supportant patiemment les avanies leset
exactions que ne lui ménageait guère la Porte, avec ses allures hau-
taines, afin de tirer prolit des énormes bénéfices. L'intrusion de la
France devait être cruellement sensible à l'amour-propre de la répu-
blique sérénissime.
Les relations lade France avec Venise avaient été, depuis le milieu
'du xiii° siècle jusqu'aux dernières années xivc,du sauf pendant la
brève période de la croisade de 1201*, purement commerciales ou peu
s'en faut. Le traité 2odu octobre 1396, qui plaçait Gênes sous notre
irAlhrel, 173 et cl le nis.pp. 175, 1215 du fonds Clairambault, à la Bibl. nat., T 80 v°.
— Diego (le .Mendoza est mcnlionné dès 1535 comme panclicr ordinaire du roi; ses
instruction» en Danemark sont datées du 11 novembre 1542 (V. Cal. des odes de
/".François t. IH, elpp. 70, 551 098, n" 7 793, 10 040 et 10 B. N., ms. Clairam-703;
bault 50, r 7 389).
1. Le premier document authentique sur nos rapports avec Venise est le traité
conclu en 883 par Cliarles le Gros; c'est le plus ancien instrument contenu dans
le célùhre Libro dei l'ntli, aux Archives de Venise (Baschct, Diplomatie vénitienne,
p. 285).
O-il2. en 1199 ijiie se place la fameuse ambassade de Geoffroy de Villchardouin,
dont l'Histoire de la conquête de Conslantinoplc nous a conservé le récit si curieux.

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