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Publié par | les_archives_du_savoir |
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Langue | Français |
Poids de l'ouvrage | 21 Mo |
Extrait
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L'ENSEIGNEMENTET DE
DES LETTRES.
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CiOuvragésdu même auteur.
littéraires et morales sur les historiens latins. . volÉtudes 2
Introduction à la philosophie. . i
au xix® siècle iDe la justice
iDes constitutions démocratiques
IMPRIMERIE DE LACHEV A R DIERE,
RUE DU COLOTMBIER, K. 3o , A PARIS.DE l'Étude
LETTRES,DES
PAR
LAURENTIE«M.
Délectant domi.
Cic, pro Archidpoetâ.
PARIS,
LIBRAIRE,MÉQUIGNON-JUNIOR,
GRANnS-AUGUSTINS, N. 9.RUE DES
1828.,
71 mon Jtctc.
As-tu vu, dans un jour de deuil,
Ce long voile semé de larmes
Couvrir l'appareil d'un cercueil?
De la vie et de ses alarmes ,
Ami , c'est l'emblème pieux.
Sur voile mystérieuxce
changésTombent, en pleurs, nos plaisirs, nos chimères,
Et nos espérances légères:
Triste et dernière image empreinte sous nos yeux
De nos voluptés passagères.
Mais pourtant ne crois quepas le ciel sans pitié
,
Commeun enfantproscrit , t'ait jeté dans la vie.
Ne t'a-t-il point fait don de l'amitié?
L'amitié consolante a pour l'âme flétrie
De magiques secrets qui charment les douleurs.
Mais quoi! manque-t-elle à tes pleurs?
La tendre piété suffit à ta misère :
Elle aime les soupirs paisible et solitaire
j
Elle aime à répéter ses longs gémissements.
Elle chérit ses maux et bénit ses tourments :
De cet amour des pleurs qui dira le mystère?C'est peu; les nobles arts vont aussi te charmer.
Suis le rapide essor de leurs ailes sacrées;
Que de faveurs inespérées
S'offrent au jeune cœur qui se laisse enflaniniei !
Les arts sont fils du ciel. Par eux l'intelligence
Vole loin de la terre et des ennuis mortels.
Ne crains point les soucis cruels :
Les arts t'ont prêté leur puissance;
L'étude te protège, et son brillant secours
Contre les passions vient assurer tesjours:
est le secret de garderL'étude l'innocence.
Non, non, je ne vois plus le tumulte des grands;
Je n'entends plus le bruit des factions émues;
Je foule aux pieds l'envie et les soins dévorants
;
Des ambitions confondues.
J'écoute avec pitié les soupirs expirants.
Les lettres ont leur temple, auguste et saint asile ;
orages en vainLes battent ce lieu tranquille:
Les bruits de la tempête restent sans échosy ;
L'âme réside en paix et n'entend pas ses flots.y
Oh ! que ne dois-je point aux lettres consolantes !
Beaux arts! rayons divins! aimables enchanteurs!
Salut! je veux bénir vos grâces ravissantes.