De la fécondation naturelle et artificielle des végétaux et de l'hybridation, considérée dans ses rapports avec l'horticulture, l'agriculture et la sylviculture, contenant les moyens pratiques d'opérer l'hybridation et de créer facilement des variétés nouvelles

Henri Lecoq

Description

' DE LA ^'4 ATDREILE ET ARTIFICIELLE DES VÉGÉTAUX F. r L'HYBRIDATION Ë' c; O N > I D É 11 É TtTS AVEC L'HORTICULTURE, L'AGRICULTURE ET LA^YLVICULTURE CONTENANT ; praliqoe^ d'opérer l'bybridalioo et de créer racilement des viriétéi oonvelles , Par HENRI LCCOQ PBOFESSeUB d'histoire «ATl'RELI.E A OF.S >- FT r'. p.rr i.PFnrruTH. I)K LA FECONDATIO^^ NATURELLE ET ARTIFICIELLE DES VÉGÉTAUX F.T DE LHYBJilDATTON >•rn N 1 n E n 1 r DANS SES RAPPORTS AVEC L'HORTICULTURE, L'AGRICULTURE ET LA SYLVICULTURE COMTKNXM Les moyens l'hybridation ol de despratiques d'opérer mn fiicilcnient varlélés nouvelles Par HENRI LEGOQ PROFF.SSKl'H «"histoire NVItlREI.LE A LA FACCI.TÉ DES SCIF.NCR» insrrTii'n nii urdi» ROTAniQtt: bk. i.lermom-ff.rrakd, officier dk i.a i.m.iotc d'hunnfir lORRESPONDANT BF, 1,'lNSTITUT DK FRANCE, DE l'iNSTITIT l>'l!r.M>TF nu MINIS1KRE HE l'instruction publique, ne. ' UloKAiV» IM:l\lf;MK FDITION YOKKNEWAVKC «««s «KAVI'REIS li'JTANlCAU Cet uuvrage a olitenii la médaille d'or des Dames iiatinniiesses du Cercle d'borlieoilure centrale^aiijuiird'liiii Société impériale el d'tinniculiiire I' VRJS IJRP.ATniE Ar.nïCOLK \)K l,.\ MAISON P.rSTIQMF •20, niT .lAcoK, -21; isr>2 Tons ilroil'^ n^ervHs iMHUDUGTIO.N laNous sommes arrivés à uik^ époque où culture leiul longtempsà sortir de la routine, dans laquelle l'ont si laissée l'ignorance et l'incapacité.

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Extrait

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DE LA
^'4
ATDREILE ET ARTIFICIELLE DES VÉGÉTAUX
F. r
L'HYBRIDATION
Ë'
c; O N > I D É 11 É
TtTS AVEC L'HORTICULTURE, L'AGRICULTURE ET LA^YLVICULTURE
CONTENANT
; praliqoe^ d'opérer l'bybridalioo et de créer racilement des viriétéi oonvelles
,
Par HENRI LCCOQ
PBOFESSeUB d'histoire «ATl'RELI.E A OF.S ><CIEk2eSI.A FACULTlt
JARDIN BOTANIQUE DE CLERMONT- FERRAND, OFFICIER DE LA LÉCIUN u'ilOXNIl h
BRESPOKDANT DE L'iNSTITCT DE FRANCE, DE L"iNSTITUT d'ÉCVPTE
MINISTÈRE I.'lN'iT.ni! DE UCTION PUBl IQUF, ETC. , ETC.
• niM'XIF.ME ED'TION
AVF.C «Oe GRAVCREM
\li, a obtenu la médaille d'or des Dames pat^onesses da Cercle d'horlirullure
(aajourd'bui Société impériale et centrale d'borticultnre
PARIS
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i ArrRICOU: DK LA MAISON RUSTKjLM-:
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NATURELLE ET ARTIFICIELLE DES VÉGÉTAUX
F.T
DE LHYBJilDATTON
>•rn N 1 n E n 1 r
DANS SES RAPPORTS AVEC L'HORTICULTURE, L'AGRICULTURE ET LA SYLVICULTURE
COMTKNXM
Les moyens l'hybridation ol de despratiques d'opérer mn fiicilcnient varlélés nouvelles
Par HENRI LEGOQ
PROFF.SSKl'H «"histoire NVItlREI.LE A LA FACCI.TÉ DES SCIF.NCR»
insrrTii'n nii urdi» ROTAniQtt: bk. i.lermom-ff.rrakd, officier dk i.a i.m.iotc d'hunnfir
lORRESPONDANT BF, 1,'lNSTITUT DK FRANCE, DE l'iNSTITIT l>'l!r.M>TF
nu MINIS1KRE HE l'instruction publique, ne.
' UloKAiV»
IM:l\lf;MK FDITION
YOKKNEWAVKC «««s «KAVI'REIS
li'JTANlCAU
Cet uuvrage a olitenii la médaille d'or des Dames iiatinniiesses du Cercle d'borlieoilure
centrale^aiijuiird'liiii Société impériale el d'tinniculiiire
I' VRJS
IJRP.ATniE Ar.nïCOLK \)K l,.\ MAISON P.rSTIQMF
•20, niT .lAcoK, -21;
isr>2
Tons ilroil'^ n^ervHsiMHUDUGTIO.N
laNous sommes arrivés à uik^ époque où culture leiul
longtempsà sortir de la routine, dans laquelle l'ont si
laissée l'ignorance et l'incapacité. Ceux qui se sont voués
à la belle profession d'horticulteur ont senti la nécessité
ded'une instruction solide et variée, qui leur permît
baser leurs travaux sur une pratique éclairée et sur la
coimaissance exacte des grands j)hénomènes de la vie
végétale. Aussi celte profession devient de plus en plus
lionorable, à mesure que- des liommes plus instruits
reçues d'uneviennent appliquer les lumières qu'ils ouiy
bonne éducation.
C'est pour favoi'iser, autant (jue je puis \r faire, cet
élan général et vc prttgrès réel de la science des jardins,
que je publie aujourd'hui mes observations sur la fécon-
dation et l'hybridation des plantes. Ln essai, je jtourrais
presque dire une ])remière ouvi'age, paixilédition de cetS5
en 18'27, sous le lilrede reproductionRecherches sur la
oVI INTRODUCTION.
des rè(félaiu. Ce travail, présenté soutenu commeet
thèse devant une école de Paris, dut subir nécessaire-
ment de nombreuses modifications j'ai dû alors, dans
;
cette thèse, opprimer la plupart des observations pra-
tiques, et me contenter d'exposer les généralités relatives
laà fécondation.
Depuis lors je n'ai cessé de recueillir des matériaux,
j'ai cherché à réunir tous les j'ai pu observerfaits que
sur cette importante fonclion des plantes. La forme, la
position, la structure, les rapports des étamines et des
pistils, relativement à l'acte si curieux et si varié de la re
production, ont été l'objet de mes études; et je ne crois
|»as être entré dans un avoirune serre ou jardin, ni fait
une jjromenade à la campagne, sans avoir ajouté quel-
ques notions à celles que j'avais déjà acquises.
Un travail comme celui que je publie aujourd'hui de-
vrait être Je résultat d'une longue pratique et le résumé
des tentatives de tous ceux qui se sont occupés de celte
partie de l'horticulture. Malheureusement il n'a pu en
L'hybridation, comme phénomène physiolo-être ainsi.
consciencieuxgique, a bien été le sujet de quelques et
savants mémoires, mais pratiquement peu de personnes
l'ont parmi celles-ci plusieurs ont faitexercée, et encore
qu'elles employaient, et surtout desmystère des moyens
procédés qui leur avaient le mieux réussi.
seJe dois dire cependant que bien des améliorations
•la premièresont opérées depuis (pie j'ai publié, en 1845,
d'hybridation, .l'ai lieu de cioire queédition de ce traitéINTRODUCTION, mi
ce livre n a pas élé inutile à riiorliculluie, el (jii'il a j»ii
justifier la haute lécoiiipense que le cercle d'horticulture
de la Seine (aujourd'hui réuni à la Société impériale el
centrale) lui a décerné, la médaille ifor dames palrn-des
vesses^ comme l'ouvrage le plus utile à rhorticulture.étaht
Cette seconde édition, que je publie après seize ans d'ob-
pourra mieux encore guidiir tousservations nouvelles,
dans cette voie toujours nou-ceux qui aiment les fleurs
velle des créations.
artificielle exige du temps el île la pa-La fécondation
le même indi-tience; il est donc pres(|ue impossible que
vidu des résultats j)ositifs sui- un grandpuisse obtenir
nombre d'espèces. D'un autre. côté, peu de personnes
s'occupent de cette partie assez délicate de l'horticulture,
sans avoir un intérêt direct. Les amateurs qui, dispo-y
sectateurs les plussant de leur temps, devraient être les
qu'ilszélés de cette pratique, sont arrêtés dans les essais
quelquefoisvoudraient faire par la crainte de mal opérer,
plusaussi parce ({u'ils regardent cette opération comme
difficile ((ii'elle ne l'est réellement.
(jui accom-J'ai essayé de diminuer les difficultés
l'hybridation, en dé-pagnent l'opération si curieuse de
présententcrivant les phénomènes physiologiques que
mêmeles oi"ganes sexutds, et en mettant ainsi chacun à
croisements pos-d'opérer à peu près sûrement tous les
nombre, elsibles. t]n ayant fait moi-même un grand
ayant d'ailleurs tenté tous les modes praticables, j'ai cru
j)ubliaiil mes obser-me rendre utile aux horticulteurs enVIII INTRODUCTION.
Vations, bien que je reconnaisse toute leur insul'tisance.
C'est ainsi que j'aurais désiré pouvoir mentionner un plus
grand nombre de genres, mais il eût fallu les connaître
autrement de([ue par des descriptions, et même bonnes
figures; il eût fallu les voir pour examiner leurs organes,
savoir l'époque celle dede l'épanouissement des fleurs,
l'anthèse, étudier laenfin sur le vivant la physiologie de
fécondation. Je n'ai pu le faire pour une foule de plantes
nouvelles, et j'ai voulu, autant qu'il était en moi, pré-
senter un travail pratique, incomplet sans doute, mais
contenant le moins d'erreurs ]}Ossibles, tout en reconnais-
sant aussi la difficulté d'arriver à cet état d'infaillibilité
auquel la science n'a pas le droit de prétendre.
11 sera, du reste, assez facile de suppléer à l'absence
des détails relatifs à des plantes dontje n'ai p"u parler, en
se reportant aux genres qui en sont voisins.
Souvent le mode de fécondation est le même dans toute
une famille, laet descriplion d'une seule plante suffirait
pour faire connaître ce phénomène dans le toutgroupe
entier.
Malgré mon legret très-fondé de n'avoir jtu me pro-
curer plus de matériaux, j'ai dû abandonner une portion
de ceux que j'avais recueillis pendant plus de quarante
années. J'ai laissé de côté toutes les notes qui n'avaient
qu'un intérêt purement scientifique, et je me suis borné
à celles qui concernaient les plantes le plus généralement
cultivées. Je dois dirc^ decependant (jue j'ai trouvé jnui
documents dans la plupart des recueils qui sont consacrés