De la prostitution dans la ville de Paris : considérée sous le rapport de l hygiène publique, de la morale et de l administration
904 pages
Français

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Langue Français
Poids de l'ouvrage 47 Mo

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in 2008 with funding from
IVlicrosoft Corporation
http://www.arcliive.org/details/delaprostitution02pareuoftDE
LA PROSTITUTION
DANS
LA VILLE DE PARIS,
IIChez ,I.-B. Baillière et Fils
HiSTOiRK NAnni:i.i.K de l'hommi;, comprenant dos Recherches sur l'influence
(les agents pliysiques et moraux considérés comme cause des variétés qui
diiïérenlos Haccs iiuinaines;tlisliiif;uent entre elles les par J.-('. Piucuaud,
nieml)re de la Sociétc' royale de Londres. corrc?pondanl de l'Institut de
l'anglais, parFrance; traduit de 1".-I). Roulin, sous-bibliothécaire de
rinslitul. l'aris, \M?>, 2 vol. in-8 accompagnés de 10 planches gravées
cl coloriées, et de 90 figures intercalées dans le texte. 20 fr.
|oL'uutciir :i iii(li(|iic uvec ?oiu, on Irails inpiilns ol ilisliucls : tous les coriictci os pliy-
5ii|iics, c'cst-:'i-cliiL- 1rs v..riol(-s ili- coiileuis. lic pliysionomi»", de propoi tiens corpo-
â"etc., ilill'iiicnles liircs liiiniiiiiics : p.irliciiluritrs moiiilesrelles, lies les el inlellecluclles
ô"f|iii scivuiil ;i ilisliiiguiM' ces iiices les unes des iiiilies; les causes do ces plieiioinènes de
vaiiclc,
Tkaiti-; Dii GÉOGnAPHiK i:r de statistique médicales, et des maladies endé-
MiOi ES, comprenant la météorologie et la géologie médicales, les lois statis-
tiques de la population et de la mortalité, la distribution géographicpie des
des races humaines,maladies, et la pathologie comparée par le docteur
.l.-C.H -M. BoiDiN, médecin en chef de l'hôpital militaire du Roule. Paris,
vol. in-S. avec f) cartes et t.ibleaux.IS.'.T, 2 20 fr.
Traite de i.a viku.lesse, hygiénique, médical et philosophique, ou Recher-
l'état physiologique, les fac.iltés morales, les maladies de l'àgcches sur
et sur les moyens les plus srtrs, les mieux expérimentés, de sou-avanc(',
prolonger l'activité vitale à cette époque de l'existence; par letenir et de
docteur J -11 Réveillé Paiiisk, membre de r.\cadémie de médecine, etc.
i vol. in-Sde'iOO pages. 7 fr.Paris, 1853.
< Peu de gens suveiit êlrc vieux. » (La ROCHEFOUCAULD.)
— rir dr Maumnet. '2.Pari-*. Impriin' I,. nie .Mi;;n()n,,
DE
PROSTITUTIONLA
DANS
VILLE DE PARI8,LA
CONSIDÉRÉE SOUS LK RAPPORT
DE LA MORALE ET DE L'ADMINISTRATION;DE L'HYGIÈNE PUBLlttUE,
DE DOCUMENTS STATISTIQUESOUVRAGE Al'PUYÉ
Puisés dans lus archives île la i'ri'fi'flure de police;
J^f-jr^BP'^ARENT-DVCHATEl.ET
s;ilubi itc' la ville de ParisMomliie du Couseil de d'- .
de rÂcadéniie de médecine.
Troisième édition
DOCUMENTS NOUVEAUXCOMPLÉTÉE PAH DES ET DES NOTES
PAR MM.
POIRAT-DUVAX.A. TREBUCHET, 1
,
Chefdu bureau sanitaire. Chef de bureau laà Prefectuie
do salubrité,Secrétaire du Couseil | de police;
SUIVIK d'un
Précis Hygiénique, Statistique et Administratif
SUR LA PR()V[1TIT10.\ DA,\S LES PBL^LIPALLS VILLLS DE L'EUROPE.
Avec Cartes et Tableaux.
fi
TOME SECOND.
PARIS
J.-B. BAILLIEHE et FILS,
LIBKAIRES DE l'aCADÉMIE IMPÉRIALE DE MÉDECINE,
Rue Haulefeuille, 19;
Londres,
i New-York,
U. BAILLIÈRE, REGENT219, STREET. | H. BAIIXIÈRE, '290, BROADWAY.
MADRID, C. BAILLY-BAILLIÈRE, II.CALLE DEF, PRINCIPE,
1857
Reproduclioii et Ira-luctiou réservées.^ J '5 r>DE
LA PROSTITUTION
DANS
LA VILLE DE PARIS.
CHAPITRE XVII.
DES HÔPITAUX CONSACRÉS AU TRAITEMKNT DE LA SYPHILIS.
ARTICLE I.
ÉTAT DANS LEQUEL SE SONT TROUVÉS LES HÔPITAUX CONSACRÉS AU TRAITEMENT
DES PROSTITUÉES AFFECTÉES DE SYPHILIS, DEPl'IS 1497 JUSQU'A 1691.
Première .-ipparition de la sypliilis à Paris, — Première idée d'un Iiùpital
spécial. — Zèle que déploie la mat^istrature. — Obstacles sans cesse
renaissants qni s'opposent ses projets. —à Préjugés et ignorance des
administrateurs —anciens des hôpitaux. Coutume barbare de fustiger les
syphilitiques à leur entrée et a leur sortie de l'hôpital.— Ce n'est que sous
Louis XIV, en qu'il est question de prostituées —1657, malades. Considé-
rations générales sur l'horreur qu'inspiraient à cette époque les malades
—affectés de syphilis. Preuves que cette maladie déterminait chez les
prostituées des accidents affreux.— Une division de l'iiospice de Bicétre
au traitement *consacrée de cette maladie, ?
malatJieL'existence de la vénérienne fut constatée'
à Paris, d'une manière officielle, le 6 mars l/(97. On
en trouve la preuve dans un arrêt du j;arlement, qui
porte la date de ce jour, et qui ordonne à tou.s les étran-
gers atteints de la grosse vérole, de retourner dans leur
aux habitants aisés, nepays; de pas sortir de leurs mai-
aux pauvres,sons, et de se retirer dans une
3' ÉDIT., T. II. l2 HÔPITAUX
Cet établis-qn'on allait bûlir j)Our les recevoir.maison
promettaitsement n'était que pour les hommes on;
d'en établir plus tard un autre pour les femmes,bien
n'annonce que ce projet ait été réalisé.mais rien
prévôt de Paris, voyantL'année suivante, 1Ù98, le
dans faubourg Saint-l'insuffisance de la maison établie le
malgré cette ressource,Germain, et reconnaissant que,
dans les rues deles véroles circulaient publiquement
cette fois,Paris, renouvela l'ordonnance du parlement;
rivière,il menaça les délinquants d'être jetés dans la
la mêmetandis que le parlement punissait de la potence
on a tout lieu de croire que ces punitions,infraction (1);
d'effrayer, n'ontjamais été mises en usagejbien capables
le virus vénérien ne seon venait de reconnaître que
immédiat, et non pascommuniquait que par un contact
l'air, comme on le pensait danspar l'intermédiaire de
son apparition.premiers temps deles
n'avaient pour objet que deétablissementsTous ces
saines, tous lessociété des personnesséquestrer de la
l'appelait alors;mal, comme ongens affectés du gros
dansmalades n'entrait pas encore lesguérison desla
et des administrateurs de cettephilanthropesvues des
époque.
ces malades commença à• nécessité de soignerLa
On trouve en effetreconnue dans l'année 1505.être
passage remarquablede cetteannée cedans un arrêt
dit) que ces malheureux manquent« Vovant est-il y(y
nécessaire (il était question des mai-ce qui estde tout
qu'ils trauient une vie misé-on les enfermait),sons où
le plus grand abandon, la courqu'ils sont dansrable,
loin, chapitre XXII De ladonnons ces Docunients plus ,Nous(1)
LÉGISLATION.

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