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'WimrÇ?: *te SiJOHNA.SEAVERNSDICTIONNAIRE
D'HIPPIATRIQUE
KT
D'ÉQUITATION.AVERTISSEMENT.
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Le premier volume de ce Dictionnaire était imprimé lors des évé-
nements de février ce n'est que dans le second qu'on a pu faire dispa-;
raître quelques expressions en désaccord avec les nouvelles institutions.
la copie de diverses lettresOn trouvera, à la tin du deuxième volume,
écrites à l'auteur, et du compte-rendu de la première édition, extrait
du Recueil de médecine vétérinaire pratique (cahier d'avril par1845),
des professeurs de l'École d'Alfort.
1^. ^4.IMPRIMEIili: DR IIKNNUVKR r C^ Hl'l'. LtMtKClfcR .
Halih'nolles.DICTIONNAIRE
DHIPPIATRIQUE
ET
D'ÉQUITATION,
OUVRAGE
OU SE TROUVENT RÉUNIES TOUTES LES CONNAISSANCES HIPPIQUES,
PAR
F. €ARDmi,
I.IKUTEÎIA»T-COfcO?(EI. ES BKTRAITIÎ, ANCIEN CHEF DE LA LÉGION DE GENDARMERIE D'AFRIQUE,
OFFICIER DE I.A LÉGION-D'aONNEUR, ETC.
DEUXIÈME ÉDITION,
Bévue, corrigée, augmentée de la moitié,
eC ornée de 30 figurer.
TOME PREMIER.
A PARIS,
CHEZ M^^ \' BOUCHARD-HUZARD IMPRIMEUR-LIBRAIRE,,
Rue de l'Éperon, 5;
DUMAINE, LIBRAIRE, RUE ET PASSAGE DAUPHINE, 56;
SAINT-JORRE, BOULEVARD DES ITALIENS; 7;
Et chez L'AI'TEIR, rue du Mo\t-Tbabor, Il
1848INTRODUCTION.
Dans la foule innombrable des êtres qui peuplent son domaine,
l'homme a dû de bonne heure distinguer le cheval comme la créature
la plus susceptible et la plus digne d'être soumise à son empire. Pasteur
nomade ou agriculteur, il fut d'abord frappé de l'utilité qu'il devait en
retirer, l'associant à ses paisibles travaux plus tard lesen et lorsque;
naturemauvais penchants de notre eurent enfanté la guerre, l'homme
fit du cheval le compagnon de ses dangers et de ses exploits.
La force du corps, la solidité et la souplesse des membres, l'élégance
des formes, le courage et la fierté, telles principales qualitéssont les
dont la nature a doué ce précieux animal. C'est elles qu'il est légerpar
à la course, qu'il soutient longtemps la fatigue, et de nos ani-que, seul
maux domestiques, il peut rendre des services noblequi exigent un
instinct, l'intelligence, de lade persévérance, de la célérité.
Le lieu dont le cheval est originaire ne saurait être précisémentindi-
qué. Après l'époque à laquelle on peut rapporter les premiers souvenirs
traditionnels, on ne tarde pas à le rencontrer dans tous les pays tempé-
rés, dans plusieurs régions de la zone torride, et dans un grand nombre
de contrées septentrionales de notre globe; quelques variations de taille
et de forme seulement le distinguent.
Le plus ancien de tous les livres parvenus jusqu'à nous, et où se
trouvent les plus antiques traditions, I'Écriture, nous autorise à pen-
ser que 1880 ans avant Jésus-Christ, les Hébreux n'avaient point de
chevaux. En effet, lorsque Abraham se rendit au sommet du mont Mo-
riah pour sacrifier son fils, une ânesse était sa monture; d'où l'on peut
induire qu'un personnage aussi riche et aussi puissant que lui se serait
servi d'un cheval s'il en avait possédé. Trente ans plus tard, quand
Jacob, avec Rachel et Lia, retourna vers ïsaac, il est parlé du nombre
de bœufs, de moutons, de chameaux et d'ânes qu'il pour apai-envoya
ser la colère d'Ésau; mais on ne fait aucune mention de chevaux. Ce-
pendant nous voyons, bientôt après, que le cheval est au nombre des
animaux domestiques qui suivent la tribu , et font partie des richesses
de ce peuple pasteur; et quoique l'Écriture ne dise point que les Hébreux
eussent de la cavalerie dans leurs armées ^ il n'est pas à présumer qu'à
TOME I. AINTRODUCTION.
une époque quelconque cette nation entrGi)renante et guerrière n'ait
pas songé à en tirer parti pour eombatlrc.
L'Ancien Testament paraîtrait nous fournir les fixer avecmoyens de
assez d'exactitude le temps le cheval devint domestique en Egypte.où
Djx-ncnf cent vipgt J,ésus-Chrigt, Abraham, chasséans avant lo^'sqpp
de Chanaan par la famine qui désolait ce pays, réfugia près Pha-se de
raon, ce dernier lui oflVit des bœufs, des nioutons, des chameaux et des
ânes; il est proire que le généreux monarque eût ajouté des chevauxh
à ce l'on avait connu ces animaux à époque, oup^'ésept, si cetie du
is par Le livre (dont s'agitijiQlns eussepi; été djéj^ domptés l'homme. ils'f
parle de rexi^|;^pp^ animal domestique chez lesdu e]3jevgl copame Égyp-
Joseph transporta les restestiens, 1650.^as aviint Jésijs-Çhrist. Jjorsque
de sop père à Chanaan, il se fit accompagner de chariots et de cavaliers.
forceUn siècle et .demi après, la cavalerie Ibj'mait la principale do l'i^r-
mép é^pfienne, et Pharfion, poursuivant les Israélijtes, ne se seyyijt
!^iu<e de tî'o^jpes de ç^elte ^rm^^ l\loïse fait paont.er à 50,000 cavi^Ji/erjj jetg
GOO chars l'aj^niée qui fut engloutie par les eaux de la mer Piouge. Uixe
si non^breuse cavalerie fait sLq)p(3ser l'art d'éliever les cheygux étaitque
déjà ancien.
ansjaprès sortie des Israélites et 1450Cinquante 1î| de l'Égypîc, ans
avî^nt ]',i îiaissancc de Jésus-Christ , le cheval était ajjsez naturalisé en
dans les olympiques,Grèce pour paraître jeux l'on voyait fréquem-pu
ment des courses de chars.
Les premières traces que l'histoire p^'ofane nous a^jfc laissées ide l'usage
que l'homme a fait du aux temps Jes plus reculés etcheval, r^^fiicnten^
se perdent dans la nuit âge;.;. Diodore parle dune arméedes dp Sicile
et deégyptienne composée de 400,000 hommes d'infanterie 20,000
à la guerre de Troie, vingt-chevaux., une époque bien antérieure à jct
cinq génér^itions^avant Sésostris. Cegrand vqï, voulant conquérir la terrp
entière, assemblja^ selon le jmnne historien, unearmée <]e 000,000 hom-
mes de pied, de 24,0|00 chevaux et de 27,000 chariots de guerre, avec
loinlaquelle il pénétra jusque dans les Indes, plus (jue ne le fit depuis
Alexandre.
en (pie Ninus, roi des réunitDiodjore rapporte outre Assyriens, djans
Bactrianeune seconde guerre contre la une armée de 1,700,000 hom-
mes d'infanterie, 210,000 de cavalerie et près de GOO chariots armés
de faux. L'usage de la cavalerie chez les Assyriens devait donc re-