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Publié par | les_archives_du_savoir |
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Langue | Français |
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PICTIUMKMIIi:
DU
PAYS DE BRAY,PATOIS DUDICTIOMNAIRi:
DU
PATOISDIPAYSD
J.-E. DECOIIDEL'Abbé
,
CURÉ DE BURES ,
Membre l'Académie des Sciences^ Arts et Belles-Lettresde
de Caen, de la Société des Antiquaires de Normandie,
la Société des Antiquaires de Picardiede et de
la Société d'Émulation d'AbhcciUc.
Bientôt les patois auront complètement disparu ;
beaucoup de mots employés par les pères ne
sont déjà plus intelligibles pour les enfants ,
et l'on doit se hâter de les recueillir, si l'on
porte quelque intérêt aux originesde la langue.
(M. E. De Méril, Dictionnaire du patois
normand, Introduction, page x\xiv.}
Prix : S fr.
'^
V
^A PARIS : /
BERACHE, libraire, rue du Bouloi, 7.^, )
i.uez ^ DiDROK,j rue Hautel'euille, 13.
A nouxDr :
E.EBRU]?IE]VT, libraire,Chez A. quai Napoléon, i5.
:A NEUFCHATEI.
de la ville.Chez tous les LibrairesPC,
M. Edélestand du Méril termine la remarquable
savantintroduction de son Dictionnaire du Patois
par ces mots : <^ Nous prions toutes les per-Normand
sonnes qui portent quelque intérêt à l'histoire de notre
laprovince et aux origines de langue française de nous
à la mémoire nosfournir les moyens d'élever de ancêtres
un monument qui, moins encore par son sujet que par
appartiendrait à la provincela multiplicité des auteurs,
entière : nous ne réclamons pour nous que l'honneur de
leurtenir la plume et le plaisir de adresser nos remer-
»cîments.
Cet appel nous été communiqué par un hommea
auquel nous avons voué la plus grande estime et la plus
pour les conseils et lesvive reconnaissance encou-,
ragements qu'il donnés enplus d'une circonstance.nous a
Pas un de ceux qui connaissent M. Auguste Le Prévost
ne nous accusera de flatterie en traçant ces lignes et;
quand nous l'illustremembre de l'Institutajouterons que
de France et de tant de Sociétés savantes nous a conseillé
de répondre à l'appel de M. du Méril, en ce qui concerne
1Bray, on comprendra notre empressementle pays de à
metire à l'œuvre. Au reste, enfant du pays et ayantnous
passé la plus grande partie de notre vie au milieu de ses
était plus facile qu'àhabitants, il nous beaucoup d'autres
de faire connaître le langage, les croyances et les habi-
tudes de cette contrée. Si notre travail est défectueux en
certains il aura au moins le mérite de la vérité;points,
car nous ne rapporterons pas un seul mot que nous
n'ayons entendu prononcer, pas un seul usage dont nous été témoin.
Le mot BuAY est ordinairement considéré comme em-
langue celtique, et signifie de la Mais,prunté à la boue.
tout en reconnaissant que la nature du terrain de cette
cette étymologiecontrée se prête merveilleusement à ,
fait venir Brai de braciis, mot employéM. A. Le Prévost
plusieurs fois dans la chronique de Fontenelle comme
synonyme de vallée (1).
qui s'étend depuisOn distingue dans cette contrée,
Bures jusqu'à Frocourt et Auteuil, près de Beauvais, le
normand et le Bray picard : le premierfait partieBraij de
la Seine-Inférieure, le seconddépendde l'Oise. Nous nous
occuperons seulement de la division qui se rattache à la
Normandie et, comme il est pour ainsi dire impossible
;
de fixer des limites exactes à cettecontrée si peu explorée,
nous allons firer une grande ligne autour du champ
dans lequel nous avons glané les mots dont se com-
notre glossaire : sera àpose ce peu près l'étendue de
l'arrondissement de Neufchàtel. En partant de Neuf-
(J^ Aticknnes divisions territoriales de la Normandie, 15.page