Dr. R. Goris : Bali, Atlas Kebudajaan, Cults and Customs, Cultuurgeschiedenis m beeld (Bali. Documentation iconogra­phique) - article ; n°2 ; vol.48, pg 687-693
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Dr. R. Goris : Bali, Atlas Kebudajaan, Cults and Customs, Cultuurgeschiedenis m beeld (Bali. Documentation iconogra­phique) - article ; n°2 ; vol.48, pg 687-693

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Bulletin de l'Ecole française d'Extrême-Orient - Année 1957 - Volume 48 - Numéro 2 - Pages 687-693
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Publié le 01 janvier 1957
Nombre de lectures 44
Langue Français

Extrait

Louis-Charles Damais
Dr. R. Goris : Bali, Atlas Kebudajaan, Cults and Customs,
Cultuurgeschiedenis m beeld (Bali. Documentation
iconogra­phique)
In: Bulletin de l'Ecole française d'Extrême­Orient. Tome 48 N°2, 1957. pp. 687­693.
Citer ce document / Cite this document :
Damais Louis­Charles. Dr. R. Goris : Bali, Atlas Kebudajaan, Cults and Customs, Cultuurgeschiedenis m beeld (Bali.
Documentation iconogra­phique). In: Bulletin de l'Ecole française d'Extrême­Orient. Tome 48 N°2, 1957. pp. 687­693.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/befeo_0336-1519_1957_num_48_2_1448BIBLIOGRAPHIE 687
Dans le pelog par contre, sur les cinq tons fondamentaux, seuls deux diffèrent
sensiblement d'une note européenne, un peu comme la -blue note v des chanteurs
noirs ou le sigah de la gamme perso-arabe diffèrent des notes correspondantes
d'une gamme tempérée. Il en est de même de l'un des deux tons intermédiaires,
appelés en balinais swarâ bero, expression que l'on peut rendre littéralement
par «ton aberrant», "anormal» et qui correspond donc, comme terme technique,
au mot et altération».
Nous ne pouvons que conseiller vivement ce disque à tous ceux qui apprécient
la musique balinaise, d'autant plus que l'enregistrement est excellent (*'.
L.-C. Damais,
Djakarta, juillet 19 5 5.
Bali, Atlas Kebudajaan, Cults and Customs, Cultuurgeschiedenis in beeld [Bah, Docu
mentation iconographique], par le Dr R. Goris pour le texte et P. L. Dron-
kers pour les photographies. Publication du Gouvernement de la République
Indonésienne. Djakarta, s. d. [1962], 208 p. comprenant 227 planches hors
texte dont un grand nombre à pleine page, plusieurs dessins dans le texte,
une reproduction en couleurs d'un tableau de Dullah en frontispice et une
cartel).
Ce magnifique album occupera une place à part parmi les nombreux recueils
de photographies consacrés à Bali et dont la liste complète ferait déjà un petit
volume. Au lieu d'être uniquement consacré au pittoresque — dans les différents
sens que l'on peut attribuer à ce mot —, il donne avec un texte explicatif dont
la valeur nous est garantie par le nom du Dr Goris qui est certainement le
meilleur spécialiste de Bali, une image de toutes les facettes de la culture si pre
nante de Bali (3).
L'ouvrage s'ouvre par une courte préface du Ministre de l'Education, de l'Ins
truction et de la Culture de la République Indonésienne, le docteur Bahder Djo-
han^, disant pourquoi et comment ce volume a été conçu et réalisé ^K
Dans une courte introduction (p. 12-16) le docteur G., après avoir mentionné
les ouvrages ayant traité de l'histoire de Bali, propose la division schématique
suivante :
I. La culture préhistorique.
II. La paléobalinaise.
III. La culture indo-balinaise ancienne.
t1) Quand y aura-t-il des enregistrements de ces chansons d'enfants de Java et de Bali si inté
ressantes et si belles?
(2) Le texte de cet ouvrage est trilingue : indonésien, anglais et néerlandais. On voit que le
titre diffère légèrement dans les trois langues, d'où notre traduction libre.
(3) Le seul ouvrage comparable pour Java est la Cultuurgeschiedenis van Java in Beeld de W. F. Stut-
terheim, Weltevreden, 1926, à peu près introuvable maintenant. Stutterheim nous déclarait juste
avant que n'éclate la guerre du Pacifique qu'il avait l'intention de refaire cet ouvrage, d'en aug
menter la documentation et de refaire entièrement les légendes. C'est un des nombreux projets
que la mort l'a empêché de réaliser, ce qui est une perte sensible pour les études indonésiennes.
(4) Actuellement (juillet 1 g 5 5 ) , Président de l'Université d'Indonésie.
(5) En dehors de cette préface, le texte indonésien de l'ouvrage est une traduction abrégée
du texte néerlandais. La traduction anglaise, plus proche de l'original néerlandais, est elle-même
quelque peu abrégée. C'est donc sur le texte néerlandais que nous basons notre compte rendu. 688 BIBLIOGRAPHIE
IV. La culture indo-balinaise récente.
V. La moderne (spécialement en ce qui concerne la peinture et la
sculpture).
L'auteur fait aussitôt remarquer qu'il ne faudrait pas croire que ces périodes
se suivent chronologiquement «comme si l'une devait disparaître brusquement
au moment où la suivante apparaît ». Et il précise aussitôt que des éléments de
la période « préhindouiste » ou paléobalinaise se sont continués non seulement
pendant la période indo-balinaise, mais même, pour certains d'entre eux, jusqu'à
l'époque contemporaine.
Dans certains cas il est assez aisé de discerner les composants d'origine diverse,
mais dans d'autres, l'amalgamation a été si complète, qu'il est pratiquement imposs
ible de les distinguer l'un de l'autre.
Le docteur Goris considère que l'Hindouisme s'est répandu par des prêtres
venant de l'Inde qui auraient amené avec eux leur famille et leurs clients. Les cours
balinaises auraient ainsi été partiellement hindouisées tandis que le peuple serait
resté au début en dehors de ce nouveau courant culturel. Ce n'est que plus tard
qu'il aurait petit à petit pris part à la culture hindoue. Il insiste sur le fait qu'il
ne faut absolument pas se représenter l'Hindouisme comme une doctrine que l'on
aurait prêché au peuple. Et, beaucoup d'éléments de cette culture hindoue lui
restant fermés, le peuple y aurait surtout participé par ce qu'il en apprenait en
assistant aux représentations théâtrales et au Wayang (Théâtre d'ombres).
L'auteur note que lorsque, en 882 EC, apparaissent les premières inscriptions
datées, l'Hindouisme a déjà pris pied à Bali, et que l'administration centrale des
cours a été remodelée dans un sens hindouiste, même si dans beaucoup de cas
il s'agit plutôt de desiderata que de faits réels.
Se basant sur ce que l'on sait de Malaka et de l'Asie Antérieure, le docteur G.
considère qu'on peut admettre que plusieurs siècles avant la première date attes
tée, certaines formes d'Hindouisme et de Bouddhisme ont dû exercer leur influence
à Bali.
Il déclare qu'il a pris comme point final de la première période indo-balinaise,
la soumission de Bali à Majapahit à laquelle est attaché le nom de Gadjah Mada
(1ЗДЗ EC.) et que la période postérieure où l'influence javanaise devient prépon
dérante, se continue jusqu'à notre temps.
Le Premier Chapitre (p. 21-29), consacré à la préhistoire est dû au docteur
A. N. J. Th. à Th. van der Hoop, bien connu par ses travaux sur la préhistoire indo
nésienne.
Après un court exposé sur ce que signifie pour l'Archipel la préhistoire et après
avoir rappelé que le Dr von Kónigswald a découvert peu avant la dernière
guerre dans le Centre de Java des restes d'hommes plus primitifs encore que le
Pithecanthropus erectus, dont le Meganthropus doit avoir été nettement plus grand
que les hommes actuels, l'auteur fait remarquer qu'à Bali rien n'a été retrouvé
de l'époque paléolithique, ce qui ne veut évidemment pas dire qu'il n'y ait pas
eu d'hommes paléolithiques dans cette île^1'.
Le docteur V. d. H. résume ensuite ses théories du peuplement de l'Indonésie
<x) Pour un résumé des derniers résultats acquis en préhistoire indonésienne, voir la petite
brochure de M. Van Heekeren citée plus haut (p. 680, note '■'>). On consultera en outre l'excellent
volume de G. H. R. Von Kônigswald traduit en français sous le titre Les Premiers Hommes sur la
Terre, Paris, 1 906. BIBLIOGRAPHIE 689
(voir aussi plus haut, p. 680). И signale que des moules pour couler des haches
en bronze ont été retrouvés à Java, ce qui prouve bien qu'on en a fabriqué dans
cette île.
En ce qui concerne les autres objets en^ bronze dont les plus remarquables
sont les tambours, l'auteur considère que les plus anciens ont été importés du Nord
Viêt-Nam, mais qu'il s'est ensuite développé en Indonésie une autre forme, ressem
blant quelque peu à un sablier, et il fait remarquer que c'est Bali qui a fourni ici
la preuve que de tels objets ont été fabriqués dans l'Archipel, étant donné la pr

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