Essai d une typologie des haches à ailerons médians par une méthode mathématique - article ; n°1 ; vol.1, pg 29-46
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Essai d'une typologie des haches à ailerons médians par une méthode mathématique - article ; n°1 ; vol.1, pg 29-46

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Description

Dialogues d'histoire ancienne - Année 1974 - Volume 1 - Numéro 1 - Pages 29-46
18 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1974
Nombre de lectures 22
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

Monsieur Dominique Vuaillat
Jean Philippe Massonie
Essai d'une typologie des haches à ailerons médians par une
méthode mathématique
In: Dialogues d'histoire ancienne. Vol. 1, 1974. pp. 29-46.
Citer ce document / Cite this document :
Vuaillat Dominique, Philippe Massonie Jean. Essai d'une typologie des haches à ailerons médians par une méthode
mathématique. In: Dialogues d'histoire ancienne. Vol. 1, 1974. pp. 29-46.
doi : 10.3406/dha.1974.1363
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/dha_0755-7256_1974_num_1_1_1363ESSAI D'UNE TYPOLOGIE DES HACHES A AILERONS MÉDIANS PAR
UNE METHODE MATHEMATIQUE.
A la suite de l'essai de typologie protohistorique y les haches à ailerons
médians (1), nous avons voulu essayer, grâce à l'emploi d'une autre méthode
d'analyse, de dégager le schéma d'une typologie des haches à ailerons médians
qui corroborerait ou infirmerait celle obtenue traditionnellement par analyse
subjective. Nous souhaitions éventuellement dégager en corollaire de nouveaux
axes de recherche.
Cette étude traditionnelle est donc notre point de départ. Elle fournit
178 outils ou individus, inscrits dans un cadre géographique que nous respec
terons. Les classes et les caractères des individus étudiés dans l'étude citée
n'ont pas été pris en considération. Par contre les individus de provenance
connue sont seuls retenus. Un certain nombre de caractères sont donnés aux
individus. Ces caractères au nombre de 34 sont liés à certaines contraintes ;
(objets incomplets, caractères choisis à partir de dessins ayant servi à la publi
cation, absence de coupes des objets et d'autres éléments susceptibles d'inté
resser toute recherche protohistorique). Ces 34 caractères (fig. I) se répartis
sent en caractères qualitatifs et quantitatifs qui seront transformés en carac
tères booléens c'est-à-dire en qualitatif. Pour les caractères quantitatifs on
construira des histogrammes de fréquence ce qui permettra de réaliser
un découpage en quatre classes ; le quantitatif se trouvant transformé en qual
itatif, la qualité étant l'appartenance à une classe. Ces classes I, 2, 3, 4 vont
toujours dans un ordre croissant. DIALOGUES DlHISTOIRE ANCIENNE 30
CARACTERES
Département
Commune
Longueur outil î
Largeur outil Ь а QUANTITATIF
Largeur entre aileron: ! H
Largeur au tranchant il
Aileron 1/2 postérieur Ibsition
" 1/2 antérieur ailerons
" Médian
Aileron allongés
Formes
" écartés
ailerons
" join tifs
" gorge simple Ы
" gorge double Ш
" creusés
QUALITATIF И
" bombés И
" avec anneau
Formes Tranchant droit u
" arrondi simpk > О tranchants
" arrondi becs Ai D. VUAILLAT & J. Ph. MASSONIE 31
Ta Л
Tb n
Тс /M
Td H Formes
Te f°) talons
Tf i^l
Tg H
Th FI
T n
QUALITATIF
Forme
о
Formes générales
de l'outil 32 DIALOGUES D'HISTOIRE ANCIENNE
La méthode -
Nous ne ferons aucun rappel mathématique sur la méthode utilisée,
renvoyant pour cela à J. P. Benzecri (2). Cependant les résultats assez dé
cevants qui ont été obtenus, conduiront certains à critiquer l'analyse des cor
respondances comme inadéquate pour le problème abordé ici. Sans entrer dans
une polémique oiseuse, nous justifions notre choix . Les méthodes de segment
ation ou de regroupement en raison des a priori qu'elles supposent nous au
raient conduit à fonder notre travail sur les typologies existant déjà. Par cont
re l'analyse des correspondances n'oblige pas à faire des hypothèses trop
lourdes . En revanche elle laisse intacts les trois problèmes fondamentaux que
l'on rencontre quelle que soit la méthode utilisée, à savoir : choix des carac
tères, contrôle de la typologie, caractères modifiés. Les méthodes de classi
fication (Roux, Lerman) nous auraient conduit à des effets de chaîne et il
aurait été très difficile de faire des classes d'objets, tout en laissant intacts
les trois problèmes précédents.
I. Choix des caractères :
Nous ne disposions pas des objets, encore moins de mesures ou d'ana
lyses complètes ; il fallait donc se contenter de caractères relevés sur des des
sins. On prend donc les caractères accessibles qui semblent intéressants. Mais
il y a là un choix lié aux méthodes et connaissances de l'archéologue donc
peut-être en partie arbitraire. Le problème est celui de la reconnaissance de
forme d'un objet et l'on est contraint de discrétiser, sans savoir a priori quels
sont les caractères importants. D'autre part la machine utilisée nous limite
dans le nombre des caractéristiques. L'utilisation de moyens optiques ou de
grilles pour la reconnaissance s'impose donc et nous envisageons d'utiliser
ces méthodes. On trouvera en annexe un essai de reconnaissance de la forme
du talon par une méthode statistique à partir de données «subjectives».
Nous pensons que quelle que soit la méthode utilisée, mathématique
ou non ce premier problème se pose. Mais en admettant qu'il soit résolu, il
en subsiste un second.
II. Caractères modifiés :
II est bien évident qu'une typologie d'objets comme celle des haches
de bronze à ailerons médians a pour but d'atteindre des classes correspondant
à des modes de fabrication différents par certains points et
donc peut-être à des cultures différentes. C'est donc sur les formes de l'objet
au moment de sa qu'il faudrait travailler. Alors que l'on étudie
l'objet tel qu'il nous est parvenu, peut-être modifié, en particulier par l'usage.
Dans les caractères utilisés il est difficile de trancher pour savoir si une modif
ication est intervenue ou pas. Ces remarques s'appliquent par exemple aux
tranchants, aux talons, à la plus ou moins grande ouverture des ailerons. C'est
là un des problèmes fondamentaux qui se pose en archéologie . .
VUAILLAT&J.Ph. MASSONIE 33 D.
III. Contrôle de la typologie obtenue :
Quelle que soit la méthode scientifique utilisée, mathématique ou
non, outre d'éventuelles hypothèses nécessaires au travail, l'arbitraire des
choix apparaîtra dans la façon d'aborder les deux problèmes qui viennent
d'être signalés. La typologie obtenue risque donc d'être fortement dépendante
des choix qui auront été laits. En conséquence un moyen de contrôle s'avère
nécessaire. Nous proposons pour ce problème, l'utilisation d'un formalisme
mathématique commode. Cependant l'idée n'est pas originale et il suffit de
lire l'article de J JP. Millotte (1968) , pour voir qu'elle y est déjà utilisée.
Nous dirons qu'un objet archéologique est élément de plusieurs .espaces.
Le mot espace étant ici probablement abusif, nous préciserons que nous appel
lerons un ensemble muni d'une certaine structure mathématique. Par
exemple nous parlerons de l'ensemble des haches à ailerons médians dont
nous disposons, en ayant choisi un certain nombre de caractères grâce à un
codage booléen, un élément de l'ensemble sera représenté par une suite de 0
ou de i. Par exemple Hl = (o, 1, 0, 1, 1, 1, o, . . .) ; la hache H 1 ne possède pas
le premier caractère de notre liste, par contre elle possède le caractère 2, 4, 5,
6, et ne possède pas les caractères 3 et 7. Si la suite comporte n caractères,
nous dirons que la hache est un élément ou un point d'un espace à x dimens
ions que nous appelerons espace de description.
D'autre part la hache a été trouvée à un endroit précis et peut donc être
représentée par les coordonnées du lieu d'invention. Nous pouvons donc la
considérer comme un élément de l'espace géographique.
Supposons enfin que les haches soient trouvées en même temps que
d'autres objets et que l'on précise pour un site donné, leur position par rap
port à un certain nombre de repères, tombe, foyer etc. . . Nous dresserons une
liste de tous les objets trouvés en même temps que les haches et une liste de
toutes les situations rencontrées. Une hache pourra alors être représentée à
nouveau comme une suite double de о et de I. Pa

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