Essai sur l histoire du sous-dialecte du Rouergue
272 pages
Français

Essai sur l'histoire du sous-dialecte du Rouergue

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PURCHASED FOR THE UNIVERSITY OF TORONTO LÎBRARY FROM THE CANADA COUNCIL SPECIAL GRANT FOR LINGUISTICS ^ ^ Celui de Ve fermé français , comme dans be, pie, mes^ le {et Ici), benl ^=bene, plénum, missiim, legem, oenire; 2° un peuCelui de l'e ouvert français, mais prononcé moins ouvert, comme dans bèr, èr, pèl, condèlo,pè , candela, venibéni ^=viridem, aer, pedem, jpellem, dans le(impératif), où l'e se prononce à peu près comme • —— 13 3° intermédiaire entre lesmot français perte; Un son autres, dans les mots où il est suivi de deux conson-deux dans une syllabe anté-tonique : Ex. : perdhm-=perdi-nes côté de ici la syllabe er semus (à perdre ^=perdere); dans où elle a l'ac-prononce moins ouverte que perdre, prononciation d'uncent. Nous ne marquerons pas cette signe particulier. Cette distinction des trois sons de l'e était nécessaire avant d'aborder l'étude de l'e latin. Nous noterons l'e par que ce soit dans les monosyllabes ou dansouvert è, polysyllabes, sous l'accent ou dans une syllabe atone.les atone ne recevra aucun signe de même pourL'e fermé ; les monosyllabes. Mais dans les motsTe fermé dans il un fermé à la pénultième, nousparoxytons où a ey l'accent aigu, qui nous sert à marquer la placemettrons général si continue-de l'accent en ; cet e est ouvert, nous lerons à marquer è, en indiquant si le mot est oxyton ou paroxyton, dans le cas où ce ne serait pas évident (1).

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PURCHASED FOR THE
UNIVERSITY OF TORONTO LÎBRARY
FROM THE
CANADA COUNCIL SPECIAL GRANT
FOR
LINGUISTICS^ ^ < V:^
a_.^-i
ESSAI SUR L'HISTOIRE
DU
SOUS-DIALECTE DU ROUERGUEESSAI SUR L1IIST0IRE
DU
mumm m immi
Par M. L. CONSTANS,
PROFESSEUR AU LYCÉE DE MONTPELLIER.
Ouvrage qui a obtenu le premier prix de philologie
aux fêtes latines de Montpellier (1878).
MONTPELLIER PARIS
Au bureau des publications Maisonneuve et C"
,de la Société pour l'étude des
Libraires éditeurs 25 quailangues , ,romanes.
Voltaire.
1880MémoiresExtrait du tome XII des de
la Société des lettres, sciences et arts
rAveyron.de,
AVANT-PROPOS,
mis en têteLa Société des langues romanes a du pro
gramme du concours de 1878 les lignes suivantes :
« Parmi les prix de philologie plus spécialement indi-
qués aux concurrents :
» Le premier, consistant en une somme de cinq cents
francs, sera décerné à l'auteur du meilleur travail sur les
dialectes anciens de la langue d'oc (le catalan compris)
comparés avec les dialectes populaires qui leur ont suc-
midi de France ou en Catalogne. »cédé dans le la
mêmes de ce pro-Il m'a paru résulter des termes
gramme, que la Société, préjugeant la question de l'exis-
tence de dialectes dans l'ancienne langue d'oc (existence
de laqui peut en effet être admise dans l'état actuel
dia-science), engageait les concurrents à étudier un des
lectes (ou et à établir la compa-sous-dialectes) actuels,
l'ancienneraison avec le dialecte correspondant dans—— 6
certes des plus intéressants,langue. Le sujet est et il est
nombreux concurrentsà désirer que de le traitent, et
les travaux ainsi entrepris viennentsurtout que de tous
points du domaine de la langue d'oc. Ce sera,les je crois,
le meilleur moyen d'arriver à élucider complètement
cette question si importante des dialectes, et à faire la
part des influences dialectales dans les productions litté-
raires de l'époque classique, et de l'époque qui l'a immé-
diatement suivie.
Pour moi, j'ai cru devoir choisir le sous-dialecte du
Rouergue, de préférence à tout autre, et cela pour plu-
sieurs raisons. La première, c'est qu'étant né dans cette
partie du domaine, j'en possède la langue à fond, et n'ai
jamais cessé de la parler et de l'entendre parler. Quoique
connaissant aussi le languedocien et le provençal, non
seulement par leurs productions littéraires , mais encore
pour avoir pratiqué ces deux parlers, je n'oserais trancher
avec la même sûreté les questions, souvent délicates, de
prononciation et d'orthographe qui se rattachent à une
étude du genre de celle que j'entreprends, s'il s'agissait
d'un langage autre que celui que j'ai appris en nourrice.
La seconde raison, c'est que le Rouergue m'offrait, d'un
côté , un certain nombre de troubadours de la bonne
époque à étudier; de l'autre, des chartes authentiques à
ma portée, et en nombre suffisant pour que chaque épo-
que, je veux dire chaque siècle, et quartmême
de siècle , fût représentée par un échantillon de sa
langue. Si la recherche patiente et consciencieuse des
documents, si l'étude attentive des titres au point vuede
paléographique (au moins de ceux qui étaient inédits,
plusieurs des autres ayant été, du reste, collationnés par
moi sur les originaux), si l'examen minutieux des détails
peuvent produire de bons résultats dans un travail de ce
genre, je puis me rendre cette justice que, depuis deux
ans, je n'ai épargné ni soins ni peines pour tâcher d'arri-
ver à des résultats positifs. n'ose d'avoirJe me flatter
réussi.
motUn maintenant sur le plan que j'ai cru devoir
adopter. J'avais d'abord songé à étudier séparément les
textes exclusivement rouergats que rassemblés.j'avais

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