Essai sur l indifférence en matière de religion
438 pages
Français

Essai sur l'indifférence en matière de religion

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ESSAI L'INDIFFÉRENCE DE RELIGIONKN MATIÈHE l'ARIS. - IMP, SIMOX lîAÇON ET COMP., illJE D'iaU-CRTIl, 1. DE F. LAMENNAISŒLYRES ESSAI SUR LINDIFFÉRENCE EN MATIÈRE DE RELIGION NOUVELLE EDITION TOME DEUXIEME PARIS GARjNIER frères, LIRRAIRES-ÉDIÏEURS 6, RUE DES SAINTS-PÈRES. ET PALAIS-ROYAL, 215 AVERTISSEMENT 1828QUATRIÈME ÉDITION, PUBLIÉE ENDE LA nouvelle édition du second vo-En publiant cette lume de l'Essai sur V nous ne rentreronsIndifférence, pas dans les discussions que cet ouvrage a fait naître. laLe temps, qui juge tout, parce qu'il interroge rai- son de décidera question qu'on a si vive-tous, la ment agitée. Quelques éclaircissements, quelques réflexions courtes, c'est à cela qu'en ce momentnous résolu ren-avons de nous borner. Du reste, nous voyons les lecteurs à notre qu'il est néces-Défense, saire de lire, si l'on veut bien connoître tous les vi- ces et tout le danger de la philosophie cartésienne, l'une de celles enque nous avons combattues; et, même temps, mieux comprendre la méthode que nous substituons, méthode simple, à la portée dey tous les esprits, et la seule certaine et universelle, il. 1 â AVERTISSEMENT. parce qu'elle n'est la société uni-que la méthode de verselle ou catholique, La méthode lesennemisduopposée est celle de tous christianisme, des athées.hérétiques, des déistes, des Tous cherchent la n'admet-vérité en eux-mêmes, et tent comme vrai que à raisonce qui paroît vrai leur particulière.

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Langue Français
Poids de l'ouvrage 22 Mo

Extrait

ESSAI
L'INDIFFÉRENCE
DE RELIGIONKN MATIÈHEl'ARIS. - IMP, SIMOX lîAÇON ET COMP., illJE D'iaU-CRTIl, 1.DE F. LAMENNAISŒLYRES
ESSAI
SUR
LINDIFFÉRENCE
EN MATIÈRE DE RELIGION
NOUVELLE EDITION
TOME DEUXIEME
PARIS
GARjNIER frères, LIRRAIRES-ÉDIÏEURS
6, RUE DES SAINTS-PÈRES. ET PALAIS-ROYAL, 215AVERTISSEMENT
1828QUATRIÈME ÉDITION, PUBLIÉE ENDE LA
nouvelle édition du second vo-En publiant cette
lume de l'Essai sur V nous ne rentreronsIndifférence,
pas dans les discussions que cet ouvrage a fait naître.
laLe temps, qui juge tout, parce qu'il interroge rai-
son de décidera question qu'on a si vive-tous, la
ment agitée. Quelques éclaircissements, quelques
réflexions courtes, c'est à cela qu'en ce momentnous
résolu ren-avons de nous borner. Du reste, nous
voyons les lecteurs à notre qu'il est néces-Défense,
saire de lire, si l'on veut bien connoître tous les vi-
ces et tout le danger de la philosophie cartésienne,
l'une de celles enque nous avons combattues; et,
même temps, mieux comprendre la méthode que
nous substituons, méthode simple, à la portée dey
tous les esprits, et la seule certaine et universelle,
il. 1â AVERTISSEMENT.
parce qu'elle n'est la société uni-que la méthode de
verselle ou catholique,
La méthode lesennemisduopposée est celle de tous
christianisme, des athées.hérétiques, des déistes, des
Tous cherchent la n'admet-vérité en eux-mêmes, et
tent comme vrai que à raisonce qui paroît vrai leur
particulière. Or, comment donné àFhommele moyen
pour parvenir certainement la seroit-il pré-à vérité,
cisément qui nient quel-celui qu'emploienttous ceux
que vérité ? Comment méthode qui conduit aula
scepticisme absolu, conduiroit-elle la foi parfaite.^à
En dernière admetanalyse, que fait-on, lorsqu'on
quoi que ce soit pour vrai sur le témoignage de sa
seule raison? donc tou-On croit en soi. Il en faut
jours revenir à une croyance dénuée de preuves. Or
quel est le plus raisonnable, dire :le plus sûr, de
Je crois en moi^ ou de : humain ?dire Je crois au genre
En de conflit quellecas entre ces deux autorités, est
celle qui doit prévaloir, la celle de tous lesvôtre ou
hommes? Si la hommes nec'est vôtre, tous les se-
raisonnables qu'autant qu'ils croiront en vous :ront
la vous ne raisonnablesi c'est leur, serez qu'autant
croirez en raison sera laque vous eux, que leur règle
de la vôtre. Dans la nécessité où nous sommes de
croire, il faut absolument faire un choix. Or partout
le sens commun appelle folie la préférence qu'on ac-
•corde à sa raison sur la raison de tous et pour pein-
dre en un seul mot la stupidité opiniâtre ou Fobsli-
nation insensée de l'orgueil, que -dit-on? Gest un
homme qui ne veut croire que soi.
assez remarqué la liaison nécessaireOn n'a pas

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