État sommaire des documents entrés aux Archives nationales par des voies extraordinaires (dons, achats, échanges, dépôts) du 1er janvier 1942 au 31 août 1952 - article ; n°1 ; vol.110, pg 154-209
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État sommaire des documents entrés aux Archives nationales par des voies extraordinaires (dons, achats, échanges, dépôts) du 1er janvier 1942 au 31 août 1952 - article ; n°1 ; vol.110, pg 154-209

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Description

Bibliothèque de l'école des chartes - Année 1952 - Volume 110 - Numéro 1 - Pages 154-209
56 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1952
Nombre de lectures 0
Langue Français
Poids de l'ouvrage 3 Mo

Extrait

Michel Francois
État sommaire des documents entrés aux Archives nationales
par des voies extraordinaires (dons, achats, échanges, dépôts)
du 1er janvier 1942 au 31 août 1952
In: Bibliothèque de l'école des chartes. 1952, tome 110. pp. 154-209.
Citer ce document / Cite this document :
Francois Michel. État sommaire des documents entrés aux Archives nationales par des voies extraordinaires (dons, achats,
échanges, dépôts) du 1er janvier 1942 au 31 août 1952. In: Bibliothèque de l'école des chartes. 1952, tome 110. pp. 154-209.
doi : 10.3406/bec.1952.449461
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/bec_0373-6237_1952_num_110_1_449461ETAT SOMMAIRE
DES
DOCUMENTS ENTRÉS AUX ARCHIVES NATIONALES
PAR DES VOIES EXTRAORDINAIRES
(DONS, ACHATS, ÉCHANGES, DÉPÔTS)
DU ler JANVIER 1942 AU 31 AOUT 1952
Le premier état sommaire des documents entrés aux Ar
chives nationales par des voies extraordinaires a été publié
en 1917, au tome LXXVIII de la Bibliothèque de V École des
chartes, par les soins de Ch.-V. Langlois, alors directeur des
Archives nationales, II devait être suivi de deux mises à jour,
établies suivant la même méthode, qui parurent successiv
ement dans cette revue en 1929 (t. XC) et en 1942
(t. CIII), grâce aux soins de MM. Henri Gourteault et Georges
Bourgin. Ainsi se trouvaient portés à la connaissance des
chercheurs les enrichissements de la vieille maison de la rue
des Francs-Bourgeois respectivement depuis la fondation des
Archives jusqu'en 1917, puis de 1918 à 1928 et, enfin, de
1928 à 1941. Dix années viennent à nouveau de s'écouler,
pendant lesquelles, et en dépit du trouble qui les a marquées
pour une grande part, ces enrichissements n'ont cessé de se
poursuivre sur un rythme qui, on le verra, n'a fait d'ailleurs
que croître ; il a donc paru bon de faire connaître une nouv
elle fois au public savant les ressources nouvelles qui étaient
mises d'ores et déjà à sa disposition ou qui le seront, du moins
pour les documents les plus récents, lorsqu'ils auront atteint
les cinquante ans d'âge fixés par le règlement pour leur com
munication.
Si l'on relit l'introduction que Ch.-V. Langlois a placée en DOCUMENTS JJATIlÉS AUX A П CHIVE S RATIONALES 155
tête de son État sommaire, on ne laisse pas d'être frappé par
ce qu'avait encore d'insolite l'entrée aux Archives nationales
de documents qui ne provenaient pas de « versements offi
ciels faits par les autorités compétentes ». Avec Henri Bor-
dier, l'auteur des Archives de la France, l'ancien directeur
des Archives admettait comme une doctrine très sage qu'un
dépôt d'archives ne devait recevoir que des versements offi
ciels, dont la provenance régulière constitue la meilleure pré
somption d'authenticité. Or, l'ampleur des notices consa
crées par Gh.-V. Langlois lui-même, puis par Henri Cour-
teault et M. Georges Bourgin, aux documents entrés aux Ar
chives par d'autres voies que les versements des ministères
ou des organismes officiels montre abondamment que ce
mode d'enrichissement de notre grand dépôt national n'a pas
cessé d'être reconnu comme l'un des moyens les plus utiles
pour assurer la mise à la disposition des chercheurs de docu
ments qu'il leur serait, sinon, le plus souvent impossible
d'atteindre.
C'est, à l'origine, grâce à des dons qui lui étaient faits par
des particuliers, personnes privées ou institutions, que la
Direction des Archives put accueillir dans ses dépôts un
ensemble de documents allant de la pièce isolée aux fonds
représentés par toute une suite d'articles, mais il fallut at
tendre l'année 1856 pour que fût créée la série AB xix, dans
laquelle seraient inscrits et cotés ces documents. Quatre
registres in-folio constituent, à l'heure actuelle, l'inventaire
de cette série, registres sur lesquels on prit, dès le début,
l'habitude d'inscrire également les documents entrés aux Ar
chives par voie d'achat. Sans avoir jusqu'alors un poste à
son budget affecté à l'achat de pièces mises en vente sur le
marché1, la Direction des Archives n'avait pas négligé, en
effet, ce moyen de recouvrer à l'occasion, et sous forme
d'épaves, des documents qui avaient pu appartenir jadis à
des collections publiques : ces documents ne figurent alors
que pour ordre dans AB xix, car ils sont allés rejoindre les
séries officielles de notre dépôt où se trouvent régulièrement
ces collections, cependant que la série M continuait égal
ement à s'enrichir de ces acquisitions.
1. Un article du budget a été spécialement affecté à cet effet à partir de 1952. 156 DOCUMENTS ENTRÉS AUX ARCHIVES NATIONALES
Gh.-V. Langlois n'avait pas été sans redouter ce qui devait
fatalement se produire un jour, l'encombrement de cette sé
rie AB xix, et c'est pour pallier cet inconvénient qu'il avait
été amené à créer, sous la double lettre AJ, une série nouv
elle « destinée à recevoir des fonds d'archives soit d'an
ciennes personnes morales disparues, soit d'établissements
publics ou privés encombrés de papiers anciens ». Un état
de cette série AJ telle qu'elle existait en 1941 a été fourni
par M. Georges Bourgin dans Г Avant-propos qui précède son
État sommaire. On verra plus loin les modifications qui ont
dû lui être apportées il y a peu. Avec la netteté qui le
caractérisait, l'ancien directeur des Archives avait tenu à
rendre compte de son initiative et à préciser dans quelle
voie il entendait ainsi engager l'avenir : le dépôt aux Archives
nationales, en 1876, des archives de la troisième Compagnie
des Indes en liquidation, celui, en 1906, des archives an
ciennes de l'administration de la Maison nationale de Cha-
renton avaient fait à ce point novation que ces deux fonds
primitivement cotés dans la série F avec les subdivisions
nouvelles F 23 et FF 15 avaient dû en être retirés comme
ne constituant pas un versement normal d'une administra
tion d'État, sans pour autant jamais recevoir de cote dans
la série AB xix : ils constituent précisément les deux pre
miers fonds de la série AJ, et Gh.-V. Langlois ne manqua
pas de souligner que ces deux administrations avaient, en
fait, « indiqué la voie à suivre aux établissements, publics
ou non, encombrés d'archives qui s'y perdent et aux grandes
sociétés commerciales, en liquidation ou non, dont les papiers
périmés ont de la valeur pour l'histoire économique », Et il
ajoutait aussitôt : « II suffirait, sans doute, que la publicité
nécessaire fût faite, c'est-à-dire que les intéressés fussent avi
sés des dispositions accueillantes de l'administration actuelle
des archives publiques pour que ces exemples spontanément
donnés fussent suivis. » Ils le furent, en effet, comme en
témoigne l'entrée aux Archives des papiers de la Société du
canal interocéanique de Panama (AJ xn) et de la direction
de la Compagnie des chemins de fer de l'Est, qui reçut en
son temps la cote AJ xx.
A considérer, cependant, l'intitulé des vingt fonds qui
constituaient en 1941 la série AJ, on aperçoit aussitôt que DES VOIES EXTRAORDINAIRES 157 PAR
les archives des sociétés y cèdent de très loin le pas à des
organisations paragouvernementales et que certains des
fonds qui la composent auraient pu tout aussi bien, sinon à
plus juste titre, figurer parmi les fonds de la série F que
gère la section moderne. D'autre part, et malgré la création
de cette série AJ, la série AB xix ne cessa pas de recueillir
tout ce qui, d'une manière ou d'une autre, entrait aux Ar
chives. L'encombrement de la série AB xix et la composition
insolite de la série AJ avaient fini par créer une situation
confuse à laquelle le directeur actuel des Archives de France,
M. Charles Braibant, voulut, en 1949, mettre fin en pro
posant à la Commission supérieure des Archives la création
de trois nouvelles séries désignées sous les doubles lettres AP,
AQ et AS et destinées à recevoir respectivement les docu
ments d'archives familiales, d'ent

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