Études d épigraphie délienne - article ; n°1 ; vol.62, pg 236-250
17 pages
Français

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Études d'épigraphie délienne - article ; n°1 ; vol.62, pg 236-250

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
17 pages
Français
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Bulletin de correspondance hellénique - Année 1938 - Volume 62 - Numéro 1 - Pages 236-250
15 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1938
Nombre de lectures 11
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

Jacques Coupry
Études d'épigraphie délienne
In: Bulletin de correspondance hellénique. Volume 62, 1938. pp. 236-250.
Citer ce document / Cite this document :
Coupry Jacques. Études d'épigraphie délienne. In: Bulletin de correspondance hellénique. Volume 62, 1938. pp. 236-250.
doi : 10.3406/bch.1938.2705
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/bch_0007-4217_1938_num_62_1_2705D'ÉPÏGRÀPHIE DÉLIENNE (i) ÉTUDES
III. — IG II2 1633 sqq. : Corrections et notes
Ayant été chargé de la publication définitive, dans la collection des
Inscriptions de Délos, des documents administratifs datant des Amphiktyons
d'Athènes, je devrai rééditer les textes amphiktyoniques qui ont été
trouvés à Athènes même et ont été publiés déjà dans les Inscriptiones
Graecae. Lors de la révision de ces textes, j'ai été amené à faire quelques
remarques que je présente dès maintenant, ce qui me permettra peut-être
de recueillir quelques avis utiles avant l'impression du fascicule que je
prépare, ce qui m'autorisera en tout cas à ne revenir que brièvement dans
ce fascicule sur certains points (2).
IG II2 1633
Face A. Les états de location des propriétés sacrées comportent norma
lement la mention de «garants » (έγγυηταί : cf. ici 1. 15, 18), et l'on recon
naîtra à la 1. 6 un οΐ'κημα appartenant au dieu si l'on veut bien restituer
le mot χαλκ[ε|ΐον (peut-être [ο ήν Αευκίππο] : cf. IG II2 1635, 1. 145 ;
1638, 1. 23 ; F. Durrbach, BCH, XXIX, 1905, p. 424 (n° 140), 1. 17). Sur
le formulaire de semblables documents, cf. F. Durrbach, BCH, XXIX,
1905, p. 426 : il est d'usage que le patronymique des individus désignés
comme locataires ou garants, soit suivi de leur ethnique ou de leur démot
ique athénien, et à notre septième ligne, après -po, on pourra songer
à Κολ[ω|νήθεν ou à Κολ[λ[υτεύς] ; — 1. 19 : fin du démotique de Γέγγυητής
Ηθ]εν) ?
(1) Cf. déjà BCH, LXI, 1937, p. 364, s. ; LXII, 1938, p. 85, s.
(2) Après la publication des textes dans le recueil des Inscriptions de Délos, je compte faire
paraître une étude d'ensemble sur Délos au ν e et au ive siècle. |
études d'épigraphie delienne 237
IG II2 1634
Pour le rétablissement matériel de l'intitulé (sur l'interprétation, cf. plus
loin), je m'en tiendrai aux solutions de Koehler. Je pense toutefois avec
V. Groh, Athenaeum 1932, p. 154, qu'il est utile d'ajouter [Άθήνησι] à
la fin de la I. 1. Faudrait-il songer d'autre part à ajouter έν Δήλωι après
[ά]μφικτ[υονεύσαντες] ? cf. J. Goupry, BCH, LXII, 1938, p. 89. Malgré
les réserves de V. Groh, ibid., il faut certainement lire, à la 1. 4, 6ίς ' Αντ
ί [ έγραμμάτευεν] (οίς se lit entièrement sur la pierre). — L. 5 : au lieu
du nom Έπίδημο[ς], ne convient-il pas de restituer επί Δημο[στράτο] ?
Cette indication 'chronologique pouvait corriger, à propos de quelque
Amphiktyon d'Andros (?) (1), la date générale inscrite en tête du document
(1. 1-2) (on rencontre pour les Amphiktyons d'Athènes, aux premières
lignes du marbre Sandwich, IG II2 1635, de semblables précisions chronol
ogiques). — L. 7 : après άμφικτυονικόν (il faut lire un ν et non un μ), ΙΑ
(= πα[ρά] ?). — L. 9 : après τόκος παρά Δηλίων, j'ai noté Τι.,ΗΗΡΔ.. ;
cf. plus loin. — L. 10, au début αι του τόκο κτλ. ; au lieu de τεισαμ[ε]ν[ός,
on lira et restituera τεττάρων έ[τών] ; cf. plus loin. — L. 11 : Koehler a
lu et suppléé [έν Δ]ήλωι δε Φανόπιστος [Άπ]ολ[λ ] ; mais l'expression
έν Δήλωι δέ, rétablie avec certitude, n'impose-t-elle point le rétablissement
d'une formule de datation double, selon les calendriers d'Athènes et de
Délos, s'il est un moyen de retrouver ensuite un ou plusieurs noms propres
au génitif? Durrbach avait justement noté dans une copie inédite de l'in
scription : [έν Δ]|ήλωι δέ Φάνο. Πίστος,.ολ. Il était sur la voie de la bonne
lecture, qui est [έν Δ]|ήλωι δέ Φάνο, Πιστοξένο Α-ΧΙΚ.... ; cf. plus loin.
— L. 14 : Koehler a lu et restitué : κεφάλαιον πά[ν]τω[ν]. Au lieu de πά[ν]-
τω[ν], la pierre porte ΠΑΡΑΤΏΜΠΟΛ, et il faut naturellement entendre
[τόκο] κεφάλαιον παρά τώμ πόλ[εων] (cf. à la ligne précédente Σύρ[ι]οι THI-I-H '
Πάριοι XXX, et IG II2 1635, 1. 14). — L. 16 : Άγαθωνίδο Τή[ν]Ίος. — L. 17:
ΓΗΗΗΡΔΔΔΔΡΙ A. — L. 19 : au lieu de ΙΓΟΣΑΟΗ/ΗΣ^Ο (Kœhler), on
lira [άρχο]|ντος Άθή[ν]ησιν ΟΑ. — L. 21 : après Φιλοκλέος, j'ai pu lire
Νικοτέλο[ς]. — L. 22 : au lieu de TO- H, on transcrira TPHHHHPr-r-l- των. —
L. 23 : έν *Ρην[εί]α[ι] και τών έν (par. ex. : [τεμενών τών] έν *Ρην[εί]α[ι] και των
(1) V. Groh, Athenaeum, 1932, p. 153, a bien montré comment, à la première ligne du texte,
dans la formule de style qui est la formule maîtresse de l'intitulé, l'absence du mot 'Αθηναίων
à côté du titre ά'ά,μφιχτύονες devait régulièrement signifier que les Athéniens n'étaient pas les
seuls Amphiktyons en charge. On supposera donc que des Amphiktyons étaient encore désignés
à la 1. 5 (sur la représentation d'Andros au collège amphiktyonique, cf. BCH, LXII, 1938,
p. 87, n. 1). J. co υ pry 238
εν [Δήλωι], selon une distinction courante entre les propriétés foncières du
dieu?). — L. 25 : Δημοστράτο, Άντ[ιπ]ά[τρο]. — L. 26 on lira ..ς επί
άρχόντ[ω]ν. — L. 27 : ΚΑΛΛΙΤΕΛΕΙΛΙΚΑ = Καλλιτέλει ? — L. 28 :
[-έ]|δωκε τωι Θεώι (?). — L. 35 : Koehler a lu. EIXONTOIEPO et a risqué
le supplément [δτε Δήλιο 1 1] είχον το Ιερό [ν]. Il nous faut abandonner cette
interprétation fantaisiste. La pierre porte en effet "EIXIONTOIEPOY et
il ne s'agit manifestement que du mur (τειχίον) du sanctuaire (cf. IG II2
1635, 1. 70?). — L. 36 : Koehler n'a transcrit que . .KIA-A ; on écrira :
[ο'ψάας τας ιεράς (cf. IG II2 1635, 1. 141).
Il convient de rapprocher de ce texte une inscription inédite, provenant
des fouilles déliennes.
Musée de Délos, inv. Γ 58 α, β. Deux fragments de marbre blanc, qui se raccor
dent et ont été recollés. Le bloc obtenu est mutilé de tous côtés ; haut. 0 m. 22 ;
larg., 0 m. 20 ; ép., 0 m. 09. Lettres de 0 m. 006 (interl., 0 m. 005), non disposées
στοιχηδόν. — Copie de Durrbach (1907) ; j'ai revu la pierre en 1938.
\EO
ΔΗΜΟ
εκ Κ]εραμέω[ν
ΙΟΝΙ
v\EN ΣΕΣΤΗΣΗ
τεμε]νών έγ Δήλ[ο]. .PP. ...
Δ]ηλίων Τ. Χ "Ε
αρχόντων 'Α[θήνησι.]
νο 'Αρχ.. \..Σ Σωσιμαχ
ν τω μ μετά Λυσίο κα[ί ?
Μυκόνιοι
οι°·νΛ
Λ\ C La pierre, très égratignée, se lit malaisément. Lectures de Durrbach :
L. 1 : \E. — L. 2 : AHMM. — L. 4 : IPPONI. — L. Γ>, à la fin : ΤΗΣΧ. — L. 0r
après έγ*Δήλ[ο], .ΗΡΡ.ΤΕΚΩ. — L. 7, après [Δ]ηλίων, ".Χ HE.— L. 8,
après αρχόντων, / . . .ΙΙΣΙΕ.ΟΥΝΧ. — L. 9, au milieu : Άρχέλ[α]ος. — L. 12 :
OrvOF.
L'aspect du marbre et le caractère de l'écriture créent déjà un semblant
de parenté entre cette inscription et IG II2 1634; mais c'est justement une
parenté que l'on peut préciser. d'épigraphie délienne 239 études
Mises à part certaines lectures de Durrbach dont je ne puis tenir compte
n'ayant pu les vérifier sur la pierre (la nature du marbre est telle qu'on n'a
guère le droit de supposer que l'inscription ait beaucoup souffert depuis la
lecture de 1907 : tout porte à croire que la pierre était alors presque illisible
déjà, et je suis persuadé que Durrbach voulut déchiffrer trop de choses),
il reste ce que j'ai transcrit. Or, bien qu'on ne s'en soit pas encore avisé,
il est manifeste que les 1. 7-11 du document délien répondent aux 1. 9-13 de
IG II2 1634. Avec quelques décalages (la gravure n'est point στοιχηδόν et
peut-être y avait-il dans le détail quelques variantes de rédaction d'un
texte à l'autre ? cf. plus bas) on peut même croire que dans les deux docu
ments la longueur des lignes était sensiblement la même. Les débris des
1. 9-12 de IG II2 1634 (= 1. 7-10deT58) se complètent de la sorte grâce
au rapprochement des deux rédactions :
τόκος παρά Δηλίων ΤΤΧΗΗΡΔ · (Ι Ε
at τοϋ τόκο άπέδοσκν τεττάρων ετών επί αρχόντων *Α[θήνησι (1)
εν Δ]-
ήλωι δε Φάνο, Πιστοξένο, 'Αρχικλ[έο ?]ς, Σωσι.μάχ[ο Άμφΐ]-
[κτ]υόνων τω μ μετά Αυσίο κα[ί ?
et plus loin les gens de Mykonos (Γ 58, 1. 11) devaient être cités auprès de
ceux de Syros et de Paros. · — · S'il paraît plus difficile, aux lignes qui pré
cèdent la mention du τόκος παρά Δηλίων, de rétablir le text

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents