Études sur les beaux-arts en général

M. (François) Guizot

Description

>—*>—-o ÉTUDES SUR LES BEAUXARTS EN GÉNÉRAL PAR M. GUIZOT NOUVELLE EDITIOiN De l'Etat des Beaux-Arts en France et du Salon en 1810. Essai sur les limites qui séparent et les liens qui unissent les Beaux-Arls. Description des Tableaux d'histoire gravés dans le Musée royal publié par Henri Laurent : ÉCOLB ITALiBPfSE : Raphaël, Jules Romain, le Dominiquin, A. Car- rache, L. Carrache, Le Corrège, André del Sarlo, Le Caravage, Le Guide, Le Guerchin, CUr. Allori, Gentileschi, Le Bass»n, Palraa jeune, Salvator Rosa, André Sguazella, André Solari,P. Véronèse, Carlo Dolci, Lana, P. de Cortone, Gennari. École française : Le Poussin, Lesueur, J.-B. Santerre, La H^re, Carie Vanloo. École hollandaise : Rembrandt, Ant. VanrDyck, Th. VanD^ck, Yanderwerff, deGérard Lairesse. PARIS LIBRAIRIE ACADÉMIQUE DIDIER ET C% LIBRAIRES-ÉDITEURS QUAI DES AUGUSTINS, 3535, -0- ETUDES SUR LES BEAUX-ARTS EN GENERAL —N . i o . V l A I \ RK. r.2f;5 ÉTUDES BEAUX-ARTS EN GÉNÉRAL PAR M. GUIZOT NOUVELLE EDITION l'i'tatDp des Beaux-Arts en France et « temps sesmodernes, dit Lessing, a beaucoup reculé ET DU SALON DE 1810 25 (( bornes. On yeut que son imitation s'étende à toute la t( nature visible dont le beau n'est qu'une petite partie.

Sujets

• Painting
• Art criticism
• ART

Informations

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• Nombre de lectures: 18
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 18 Mo

Extrait

>—*>—-o
ÉTUDES
SUR LES
BEAUXARTS
EN GÉNÉRAL
PAR M. GUIZOT
NOUVELLE EDITIOiN
De l'Etat des Beaux-Arts en France et du Salon en 1810.
Essai sur les limites qui séparent et les liens qui unissent les
Beaux-Arls.
Description des Tableaux d'histoire gravés dans le
Musée royal publié par Henri Laurent :
ÉCOLB ITALiBPfSE : Raphaël, Jules Romain, le Dominiquin, A. Car-
rache, L. Carrache, Le Corrège, André del Sarlo, Le Caravage, Le
Guide, Le Guerchin, CUr. Allori, Gentileschi, Le Bass»n, Palraa jeune,
Salvator Rosa, André Sguazella, André Solari,P. Véronèse, Carlo
Dolci, Lana, P. de Cortone, Gennari.
École française : Le Poussin, Lesueur, J.-B. Santerre, La H^re,
Carie Vanloo.
École hollandaise : Rembrandt, Ant. VanrDyck, Th. VanD^ck,
Yanderwerff, deGérard Lairesse.
PARIS
LIBRAIRIE ACADÉMIQUE
DIDIER ET C% LIBRAIRES-ÉDITEURS
QUAI DES AUGUSTINS, 3535,
-0-ETUDES
SUR LES
BEAUX-ARTS
EN GENERAL—N . i o . V l A I \ RK. r.2f;5ÉTUDES
BEAUX-ARTS
EN GÉNÉRAL
PAR M. GUIZOT
NOUVELLE EDITION
l'i'tatDp des Beaux-Arts en France et <lii Salon «le 1820.
Kssai sur les limites qui séparent et les liens ijui unissent
Beaux-Arts.
Iiescriptiou des Tableaux d'histoire gravés dans le
Musée royal, publié par Henri Laurent :
ÉCOLE ITALIENNE : Raphaël, Jules Romain, Le Dominiquin,
X. Carrache, L. Carrache, Le Corrège, .\ndré del Sarto, Le Ca-
ravage, Le Guide, Guercliin, »;hr.Le .\llori, Gentileschi, Le
Bassan, l'aima jeune, Salvator Rosa, André Sguazzella, André
Solari, P. Véronèse, Carlo Dolci, Lana, de Cortone, Gennari.P.
— KCOLE FRANÇAISE Le Poussin, Lesufcur, J.-B. Sanlerre, La
Hyre. Carie Vanloo. — Kcole hollandaise : Rembrandt, Ant.
Van-Dvk, Pli. Van-Dvk, Vanderwerfl'. G- rard de Lairesse.
PARIS
LIBRAIRIE ACADÉM IQUE
DiniER ET C^ LIBKxMRES-ÉDlTEURS
DES GRAMJS-AVGCSTINS, 3535, QUAI
( T'ju» droils résercés.)';l:liT£RWar^PRÉFACE
incompaiableL'éliKle des Ails a ce charme
(jirelle est absolument étrangère aux aiïaires
et aux combats de la vie. Les intérêts privés,
phi-\es questions politiques les problèmes,
mettentlosophiques divisent profondément et
au-dessusaux prises les hommes. En dehors et
beau dans lesde toutes ces divisions, le goût du
et les unit : c'est un plaisir àArts les rapproche
personnel et désintéressé, facile et pro-la fois
même tempsqui met en jeu et satisfait enfond,
plus facultés, Tinia-plus nobles et nos doucesnosII PRÉFACE.
giliaiion et le jugement, le besoin d'émotion et
le besoin élans l'admi-de méditation, les de
ration etet les instincts de la critique, nos sens
notre àme. Et débats aux-les dissentiments, les
quels sidonne lieu un mouvement inlellectuel
animé qu'ilset si varié, ont ce singulier caractère
peuvent àpreté, queêtre très-vifs sans grande
leur vivaciténe laisse guèrederancune, et qu'ils
semblent adoucir les passionsmêmes qu'ils sou-
lèvent. l'àmoTant le beau a de puissance sur
humaine, et eifaee ou subordonne,, au moment
où elle le contemple, les impressions qui trou-
bleraient les jouissances qu'il lui procure !
Aussi les Arts ont-ils ce privilège qu'il peut
leur échoir de prospérer et de charmer les
hommes aux époques et dans les conditions de
société les plus diverses. République ou monar-
chie, ou liberté, agitationpouvoir absolu ou
calme des existences et des espi'its, pourvu qu'il
-n'y ait pas cet excès de souffrance ou de servi
tude qui abaisse et glace la société tout entière,
le goût et la fortune des Arts peuvent se déve-
lopj)er avec éclat. Ils ont prêté leur gloire à l'Em-
[)ire romain ( oinine à la lépuhlicaine,Grèce et