Excursion à New-York, en 1850
104 pages
Français

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4-4 ^:J. mÉn # Glass EXCURSION NEW-YORK en É8SO, Par le docteurK, REISS^ 1/ IMPRIMERIE ET LIBRAIRIE DE N.-J. GREGOIR, ÉDITEUR, FOSSÉ-ACX-LOUPS, 66. 1851. TfST «^^^ AVANT-PROPOS. est un tableau mou-La relation d'un voyage scène d'un théâtrevant, qui n'a pas besoin de la jouir sans quitterpour se dérouler. On peut en les aises chezdu soi. de souffrance j'aiDans les heures d'ennui ou auteurssenti une reconnaissance pour lesvive dont procuré une agréable dis-les écrits m'ont traction. la bienveil-Puissé-je au même titre mériter lance du lecteur. Reiss.N. EXOÎJKSIO^ NEW-YORK en 1950. '^B^' Une expédition d'émigrants. Une circonstance inattendue m'a oblige de m'embarquer à Anvers pour New-York à bord d'un navire qui avait près de 200 passagers dentrepont, presque tous ('migrants al- lemands. Peut-être me saurait-on gré de donner un récit succint de la vie et des aventures de mer, ainsi que de Taccueil qui est fait en Amérique aux émigrantÉ Notre navire appartenait au port de New-York. Le capi- taine, le premier lieutenant, le charpentier et un mousse étaient des blancs. Le second lieutenant et ie reste de ré([ui- page étaient des noirs ou des mulâtres, légilimement libres ou esclaves fugitifs, quelques uns des îles de Haïti. La société de la première cabine se composait d'un fores- tier allemand et de sa dame, hongroise de naissance, canta- triceremarquable, d unjeune sculpteur belge etdu narrateur. Les habitants de l'entrepont formaient des groupes très- divers.

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Poids de l'ouvrage 5 Mo

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4-4
^:J.
mÉn#
GlassEXCURSION
NEW-YORK
en É8SO,
Par le docteurK, REISS^
1/
IMPRIMERIE ET LIBRAIRIE DE N.-J. GREGOIR, ÉDITEUR,
FOSSÉ-ACX-LOUPS, 66.
1851.TfST
«^^^AVANT-PROPOS.
est un tableau mou-La relation d'un voyage
scène d'un théâtrevant, qui n'a pas besoin de la
jouir sans quitterpour se dérouler. On peut en
les aises chezdu soi.
de souffrance j'aiDans les heures d'ennui ou
auteurssenti une reconnaissance pour lesvive
dont procuré une agréable dis-les écrits m'ont
traction.
la bienveil-Puissé-je au même titre mériter
lance du lecteur.
Reiss.N.EXOÎJKSIO^
NEW-YORK
en 1950.
'^B^'
Une expédition d'émigrants.
Une circonstance inattendue m'a oblige de m'embarquer
à Anvers pour New-York à bord d'un navire qui avait près
de 200 passagers dentrepont, presque tous ('migrants al-
lemands.
Peut-être me saurait-on gré de donner un récit succint
de la vie et des aventures de mer, ainsi que de Taccueil qui
est fait en Amérique aux émigrantÉ
Notre navire appartenait au port de New-York. Le capi-
taine, le premier lieutenant, le charpentier et un mousse
étaient des blancs. Le second lieutenant et ie reste de ré([ui-
page étaient des noirs ou des mulâtres, légilimement libres
ou esclaves fugitifs, quelques uns des îles de Haïti.
La société de la première cabine se composait d'un fores-
tier allemand et de sa dame, hongroise de naissance, canta-
triceremarquable, d unjeune sculpteur belge etdu narrateur.
Les habitants de l'entrepont formaient des groupes très-
divers.
i,
— —6
d'une certaine aisance, des mi-Il avait quelques famillesy
rendaient aux houillères et aux mines de fer deneurs qui se
desbouchers, des brasseurs, desla Pennsylvanie et de l'Ohio,
fabricants de gants de peau.
D'autres familles , composées de pauvres cultivateurs
Wurtemberg au moyen d'un secoursdu gou-avaient quitté le
vernement.
des émigrants formée deMais la grande masse était
gens des deux sexes qui serencontraient là, la plupart,jeunes
par hasard.
étudiant et du commis marchand onA côté du jeune
voyait des ouvriers de différents états, des simples journaliers
et des cultivateurs.
Beaucoup de cesjeunesgens étaient des réfugiés politiques,
anciens combattants de Bade et de la Bavière rhénane.
Les jeunes filles étaient généralement des servantes, ap-
pelées en Amérique par des frères ou des sœurs.
Quelques couples qui faisaient ménage ensemble , ne
,
s'étaient cependant pas mariées avant lesde partir, parce que
formalités et la cérémonie nuptiale sont beaucoup moins
coûteuses en Amérique. Il avaitdonc bénéfice à lesremettre.y
Partis le 8 septembre 1849 d'Anvers, nous étions le len-
rade dedemain en Flessingue. Un changement de vent vint
nous arrêter ici, et notre séjour forcé se prolongeajusqu'au 16
du même mois.
Les difficultés inséparables du voyage ont commencé pour
émigrants.les
distribution des vivresLa et la cuisine, voilà des graves et
sérieuses causes de troubles et de souffrances.

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