Films fixes et santé publique - article ; n°331 ; vol.89, pg 381-399
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Description

Revue d'histoire de la pharmacie - Année 2001 - Volume 89 - Numéro 331 - Pages 381-399
Film fixe et santé publique.
Dans cet article, l'auteur présente une technique audiovisuelle abandonnée : le film fixe. Il s'intéresse ensuite aux rapports entre cette technique et la santé publique, et plus particulièrement aux films fixes produits par la Sécurité sociale.
Filmstrips and health public.
In this article, the author presents an abandoned audivisual technique : the «filmstrip». He is interested in connections between this technique and the health service, and more particularly in filmstrips produced by the «Sécurité sociale» in France.
19 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 2001
Nombre de lectures 33
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Extrait

Thierry Lefebvre
Films fixes et santé publique
In: Revue d'histoire de la pharmacie, 89e année, N. 331, 2001. pp. 381-399.
Résumé
Film fixe et santé publique.
Dans cet article, l'auteur présente une technique audiovisuelle abandonnée : le film fixe. Il s'intéresse ensuite aux rapports entre
cette technique et la santé publique, et plus particulièrement aux films fixes produits par la Sécurité sociale.
Abstract
Filmstrips and health public.
In this article, the author presents an abandoned audivisual technique : the «filmstrip». He is interested in connections between
this technique and the health service, and more particularly in filmstrips produced by the «Sécurité sociale» in France.
Citer ce document / Cite this document :
Lefebvre Thierry. Films fixes et santé publique. In: Revue d'histoire de la pharmacie, 89e année, N. 331, 2001. pp. 381-399.
doi : 10.3406/pharm.2001.5249
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/pharm_0035-2349_2001_num_89_331_5249381
Films fixes et santé publique
par Thierry Lefebvre *
L9 audiovisuel est un immense continent que l'on réduit souvent aux
seuls télévision et cinéma. Le limiter de la sorte est une erreur : son
histoire abonde en effet en techniques, parfois mort-nées, qui ne
demandent qu'à être redécouvertes. Ainsi en est-il de la lanterne magique,
mais aussi du film fixe que nous nous proposons de revisiter aujourd'hui : cin
quante années se sont en effet écoulées depuis son « âge d'or », au début des
années 1950, mais c'est tout juste si ceux qui l'ont pratiqué s'en souviennent
encore de nos jours. Tel est le paradoxe de l'audiovisuel ; envahissant au quot
idien, mais ne laissant finalement que peu de traces dans les mémoires !
Nous nous contenterons ici de rappeler ce que fut le film fixe et quels en
furent ses usages. Puis, dans une seconde partie, nous nous intéresserons plus
particulièrement aux relations entretenues entre cette technique et la Santé
publique.
Qu'est-ce que le film fixe ?
Le film fixe consiste en un rouleau photographique d'un mètre de long,
parfois moins. Sur ce support sont réunies entre une douzaine et une cin
quantaine d'images, indépendantes les unes des autres. C'est là d'ailleurs la
seule différence avec le film cinématographique, dont les images (on parle de
« photogrammes ») s'enchaînent pour donner l'illusion du mouvement. Pour
le reste, la ressemblance est frappante : même format (largeur de 35 mm) et
mêmes perforations (quatre de chaque côté de l'image).
Le dispositif est lancé par Pathé-Cinéma, sous le nom de Pathéorama \ en
1923. L'opérateur tourne le bouton d'un projecteur spécial (le « Cocorico »), qui
permet à la pellicule d'avancer chaque fois d'un cran ; une image en chasse une
autre, et l'opérateur la commente avant de passer à la suivante.
* UF CCI, Université Paris VII, 2 place Jussieu, 75251 Paris cedex 05
REVUE D'HISTOIRE DE LA PHARMACIE, XLTX, N° 331, 3e TRIM. 2001, 381-399. ¦
,
REVUE D'HISTOIRE DE LA PHARMACIE 382
À l'origine, le Pathéorama se voulait un substitut des plaques de verre de lan
terne magique, dont le succès ne s'était pas démenti jusqu'au début du XXe
siècle. Dans une brochure éditée probablement vers 1924, Pathé explique l'in
térêt du nouveau dispositif : « Le but poursuivi par notre Société a été de mettre
à la portée de tous, pour un prix modique, un choix de vues sélectionnées avec
soin, accompagnées d'un texte explicatif documenté, et pouvant rendre les
mêmes services que les clichés de verre, d'usage général mais de prix élevé et
de manipulation délicate en raison de leur fragilité. » 2 Moins fragile, moins
encombrant et bien moins coûteux, le film fixe fut accueilli favorablement par
le public. Bientôt, la concurrence se mit en place, et l'on comptait, vers la fin
des années 1930, une dizaine de modèles de projecteurs « fixes », dont le
Projectos des Établissements Mollier et le Photoscope de projection.
LA LANTERNE LUXA
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