Fusions - 1992 : Ralentissement... ? - article ; n°1 ; vol.66, pg 83-95
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Description

Revue d'économie industrielle - Année 1993 - Volume 66 - Numéro 1 - Pages 83-95
13 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1993
Nombre de lectures 12
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Extrait

Robert Paturel
Fusions - 1992 : Ralentissement... ?
In: Revue d'économie industrielle. Vol. 66. 4e trimestre 1993. pp. 83-95.
Citer ce document / Cite this document :
Paturel Robert. Fusions - 1992 : Ralentissement.. ?. In: Revue d'économie industrielle. Vol. 66. 4e trimestre 1993. pp. 83-95.
doi : 10.3406/rei.1993.1499
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rei_0154-3229_1993_num_66_1_1499Chronique : Fusions Robert paturel
Professeur université Pierre Mendès-France
Grenoble
1992 : RALENTISSEMENT... ?
1 087 opérations ont été observées en 1992, soit 30% de moins que l'année pré
cédente (1557). Cette baisse de volume ne peut être attribuée à une recherche docu
mentaire plus restreinte car le travail a porté sur les mêmes sources qu'en 1991.
La situation économique est certainement une des causes essentielles de ce ralen
tissement très net des restructurations dans notre étude, bien que, selon d'autres
sources (et avec une autre méthodologie), l'année 1992 soit « une année de gran
des manœuvres » (1 326 opérations de fusions-acquisitions — qu'il s'agisse de res
tructurations internes ou de croissance externe — recensées avec au moins un acteur
français) du fait des très grosses opérations qui ont eu lieu (source P. F. Publicat
ions, 1993).
65% des opérations proviennent de 30% des branches. Le secteur le plus import
ant est celui des services marchands avec 157 opérations repérées, soit 15% du
total des de l'année. Les autres branches en mutation sont celles qui
réalisent également de nombreuses opérations à savoir :
— les banques et assurances, 95 opérations, soit 9% du total, avec, notamment,
une forte activité des groupes Crédit Lyonnais, Paribas (premier groupe vendeur
de l'année avec plus de 11 milliards de F) et Suez — par leurs désinvestissements
— et des compagnies d'assurances :
— l' agroalimentaire (92-9%) ;
— la chimie, parachimie et pharmacie (85-8%) ;
— les matériels électriques, électroniques et l'équipement électro-ménager
(81-7%).
Les quatre premières branches expliquent 40% des opérations totales.
Enfin, cinq activités ont un poids très faible dans les restructurations : il s'agit
des combustibles, minéraux, solides, et coke, des minerais, métaux ferreux et non
ferreux, des matériaux de construction, du verre, du cuir et des chaussures.
REVUE D'ÉCONOMIE INDUSTRIELLE — n° 66, 4e trimestre 1993 83 Par comparaison avec 1991, les services marchands prennent la première place
aux banques et assurances tandis que l'agro-alimentaire améliore sa position et
monte sur la dernière marche du podium.
Globalement, ce sont toujours les mêmes branches qui apparaissent en tête quant
au nombre de restructurations effectuées.
Au total, les sept groupes suivants dépassent ou approchent les dix milliards
de valeur d'acquisition pour leurs opérations, quelle que soit leur nature : Elf Aqui
taine (plus de 30 milliards), Pinault (près de 25 milliards), Alcatel- Alsthom
(20,3 milliards), Crédit Lyonnais (16,5 milliards mais premier groupe en nombre
d'opérations...), Suez (14 milliards), Hachette (10 milliards) et BSN (9,8 milliards).
Les trois premiers revendeurs sont des groupes qui suivent une stratégie de dése
ngagement et de repositionnement. Ainsi en est-il de Paribas (13 cessions pour
11,3 milliards de F), du Crédit Lyonnais (9,2 milliards), et de Pinault, le groupe
privé le plus en vue (7,1 milliards...).
Nomenclature JNSEE adaptée
01 Produits de l'agriculture, sylviculture, pêche
02 Viandes et produits laitiers
03 Industrie agro-alimentaire
04 Combus. miner, solides, pdts de coke
05 Pdts pétroliers, gn naturel
06 Élect., gaz et eau
07 Minerais, métaux ferreux
08non ferreux
09 Mat. de construction
10 Verre
11/12 Chimie de base, parachimie, pharmacie
13 Fonderie, trav. des métaux
14 Const, mécanique
15 Mat électriques et électroniques» équipement ménager
16 Automobiles, matériels de transport terrestre
17 Construction navale, aéronautique, armement
18 Textile, habillement
19 Cuirs, chaussures
20 Bois, meubles et Indust. diverses
21 Papiers, cartons
22 Presse, Imprimerie, édition
23 Caoutchouc, mat. plastiques
24 Bâtiment, génie civil
25/29 Commerce alimentaire et non alimentaire
30 Hôtels, cafés, restaurants
31 Transports
32 Télécommunications
33/34 Services marchands
35/37 Assurances, établissements financiers
84 REVUE D'ÉCONOMIE INDUSTRIELLE — n° 66, 4e trimestre 1993 Tableau de synthèse
Stratégies Total Type operation Internation Totaux Privé État Total
I- Crois. A B C D & •Fo Branches Restr. inter. Crois. inter. Crois. Exter. Conj. Participation Accords 1 + N I
I N I N I N I INSEE N I N I N
TO 1/02 0 2 0 6 1 2 3 3 2 1 2 4 2 14 8 19 3 22 16 0 0 4 2 22 2,02 0
1 20 59 33 88 4 74 2 0 11 5 92 8,46 T03 7 1 9 2 33 15 4 6 5 5 4 9 92
T04 3 0 0 0 2 0 0 0 0 0 0 1 0 0 5 1 1 5 6 4 0 0 0 2 6 0,55
0 1 0 3 8 0 3 0 1 1 7 15 3 6 19 5 20 19 0 2 4 25 2,30 T05 1 25 0
4 T06 2 0 0 0 3 3 0 0 2 0 4 12 0 5 13 6 12 18 15 2 0 0 1 18 1,66
2 0 0 0 0 0 0 1 0 4 2 2 4 6 5 0 1 0 0 6 0,55 T07/08 1 0 0 0 3
T09 1 2 0 1 0 3 0 0 0 1 0 0 5 2 1 7 8 0 8 6 0 0 2 0 8 0,74
TÍO 0 0 2 1 2 3 0 0 0 0 1 0 4 0 5 4 7 2 9 8 0 0 0 1 9 0,83
4 14 Tll/12 8 0 8 6 11 23 3 12 1 3 6 22 14 37 48 46 39 85 55 1 2 13 85 7,82
1 4 1 0 0 0 2 5 2 10 8 8 10 18 12 0 0 4 2 18 1,66 T13 1 1 2 6 0
7 0 7 T14 1 1 1 0 14 0 0 1 1 4 2 17 13 26 4 30 22 0 0 2 6 30 2,76
T15 8 1 2 2 10 27 1 9 2 6 3 10 21 16 26 55 52 29 81 50 1 2 9 19 81 7,45
2 4 3 2 7 0 7 1 4 3 8 21 4 12 31 15 1 0 2 4 T16 2 28 43 36 43 3,96
1 1 4 2 1 12 22 T17 6 5 5 2 6 2 9 2 23 24 21 45 32 0 4 2 7 45 4,14
T18 4 0 10 3 6 9 0 0 9 1 1 1 5 5 30 14 41 3 44 22 0 3 9 10 44 4,05
T19 2 1 0 0 1 2 0 0 1 0 0 0 1 1 4 3 7 0 7 2 0 1 1 3 7 0,64
T20 1 0 3 1 9 7 0 1 2 0 0 0 5 4 15 9 23 1 24 14 0 0 7 3 24 2,21
1 4 T21 0 1 2 0 2 5 1 1 0 0 0 3 6 7 11 2 13 5 0 0 5 3 13 1,20
T22 11 1 6 0 13 11 0 1 4 0 3 1 12 1 37 14 49 2 51 46 0 0 1 4 51 4,69
0 1 T23 1 2 2 6 5 0 0 0 0 1 5 3 10 8 13 5 18 11 1 1 4 1 18 1,66
T24 5 0 1 0 17 5 0 2 2 2 0 3 9 2 25 12 36 1 37 30 0 2 3 2 37 3,40
0 2 4 22 6 0 6 2 3 2 4 9 42 17 T25/29 9 3 54 5 59 40 0 0 4 15 59 5,43
T30 3 0 1 0 1 4 0 0 2 3 0 0 3 4 7 7 13 1 14 8 0 3 3 14 1,29 0
T31 7 1 2 0 9 6 4 2 2 5 1 6 8 3 25 20 21 24 45 33 0 0 6 6 45 4,14
T32 4 2 1 0 6 3 0 3 2 8 0 6 10 5 13 22 24 11 26 0 1 5 35 3 35 3,22
2 9 T33/34 20 3 8 39 28 7 18 7 6 10 35 10 98 59 117 40 157 121 0 1 12 23 157 14,44
T35/37 16 1 8 5 16 12 4 4 7 14 3 7 28 52 61 34 77 6 43 95 0 1 2 15 95 8,74
0 0
0 0
1 087 Total 124 19 81 34 247 210 28 76 76 67 31 94 278 112 587 500 790 297 1 087 789 8 19 111 160
1 087 143 115 457 104 143 125 1 087 1 087 LA CROISSANCE EXTERNE, TOUJOURS...
457 opérations, soit 42% des observations, représentent de la croissance externe.
Les cinq branches les plus impliquées dans ce processus de développement sont
les mêmes que celles qui apparaissent au niveau de la concentration de toutes les
l' agro-alimentaire, les matériels élecopérations. Au total, les services marchands,
triques, électroniques, l'équipement électro-ménager, la chimie, parachimie et phar
macie, les banques et assurances sont à l'origine de 214 opérations sur les
457 manœuvres de croissance externe (soit 47%). Ce qui est encore notable, c'est
l'importance de certaines opérations quelle que soit la branche d'activité. Ainsi,
parmi les opérations marquantes de l'année 92, nous pouvons retenir les acquisi
tions étrangères suivantes : le rachat de Perrier par Nestlé (Suisse), des Ciments
français par Italcementi (Italie), Exor par Ifint (Italie), Nord Est chauffage (CICH)
par Blue Circle Home Products (Grande-Bretagne).
Les raisons de cet attrait de la France pour les étrangers peuvent être résumées
par :
— le bon niveau scientifique de notre pays,
— la qualité de ses infrastructures,
— l'abondance et le coût peu élevé de certains produits de base,
— la bonne qualité de sa main d' œuvre et ses coûts salariaux raisonnables,
— sa position centrale dans la CEE,
— la sous capitalisation de ses sociétés...
Signalons également l'opération de croissance externe nationale réalisée par
Casino sur Rallye au terme de laquelle Rallye SA apporte au groupe stéphanois
ses moyens de production (combinés) dans la distribution alimentaire
(44 hypermarchés et 196 supermarchés) et dans la restauration (70 cafétarias), ce
qui assure une excellente complémentarité des implantations du nouveau groupe
en France. En rémun&

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