Guide des candidats ou aspirants au brevet d instituteur [microforme]
121 pages
Français

Guide des candidats ou aspirants au brevet d'instituteur [microforme]

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v--::v. XJ DES CANDIDATS OU ASPIRANTS AU BREVET DLXSTITUTECR I»L. O FT M. I. EEXJLX. - JP- G^ MONTREAL LIBRAIRIE SAINT-JOSEPH CADIEUX à DEROME 1603—rue Notre-Dame—1608 1889 16 AVIS. d'instituteur trouv:ront suffisamment^ nousT,es aspirants au brevet leurs études dans les ouvrages que nousl'espérons, la matière de quelques-uns ces ouvrages paraissaient trop élémen-citons. Si de par suite insuffisants, les candidats auraient reco rs à destaires, et ouvrages plus développés si, au contraire, les ouvrnges conseillés; pourrait borner l'éludeétaient trouvés trop complets, l'étudiant se à des articles répondant au programme. nous livrons l'expérimen-Le présent opuscule est un essai que à la bonne prépa-tation de toutes les personnes qui s'intéressent à recevrons avec plaisir et recon-ration du corps enseignant. Nous l'on voudra bien nous faire surnaissance toutes les remarques que sur les corrections faire, surles ouvrages pouvant être conseillés, à développements qui paraîtraient désirables,les suppressions ou les tenir compte de ces desiderata danset nous nous ferons un devoir de une édition ultérieure. Les Éditeurs. Enregistra conformément à l'acte du Parlement du Canada en Tannée mil huit cent quatre-vingt-neuf, par CADIKUX as le temps de penser ce qu'il lit, et qu'il s'elforce, par son accent, de transmettre à ses auditeurs les pensées qu'il ex])rime mais que tout cela se fasse avec simplicité,; en évitant les manières prétentieuses et emphatiques.

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Langue Français
Poids de l'ouvrage 5 Mo

Extrait

v--::v.XJ
DES
CANDIDATS OU ASPIRANTS
AU
BREVET DLXSTITUTECR
I»L. O FT M. I.
EEXJLX. - JP- G^
MONTREAL
LIBRAIRIE SAINT-JOSEPH
CADIEUX à DEROME
1603—rue Notre-Dame—1608
1889
16AVIS.
d'instituteur trouv:ront suffisamment^ nousT,es aspirants au brevet
leurs études dans les ouvrages que nousl'espérons, la matière de
quelques-uns ces ouvrages paraissaient trop élémen-citons. Si de
par suite insuffisants, les candidats auraient reco rs à destaires, et
ouvrages plus développés si, au contraire, les ouvrnges conseillés;
pourrait borner l'éludeétaient trouvés trop complets, l'étudiant se à
des articles répondant au programme.
nous livrons l'expérimen-Le présent opuscule est un essai que à
la bonne prépa-tation de toutes les personnes qui s'intéressent à
recevrons avec plaisir et recon-ration du corps enseignant. Nous
l'on voudra bien nous faire surnaissance toutes les remarques que
sur les corrections faire, surles ouvrages pouvant être conseillés, à
développements qui paraîtraient désirables,les suppressions ou les
tenir compte de ces desiderata danset nous nous ferons un devoir de
une édition ultérieure.
Les Éditeurs.
Enregistra conformément à l'acte du Parlement du Canada en Tannée mil
huit cent quatre-vingt-neuf, par CADIKUX <V DKKOMK, au Hureau du
Ministre de l'agriculture.'.' '•»
O-TJIDE
DES
CANDIDATS OU ASPIRANTS
BREVET D'INSTITUTEUR
Le présent opuïsciilo n'est pus un manuel où l'on
puisse étudier les spécialités sur lesquelles portol'examen
pour le brevet d'instituteui' c'est un simple guide,;
renfermant des conseils sur la direction à suivre, et sur
le choix des ouvrages dans lesquels on peut puiser
sûiement examen.les connaissances exigées pour cet
Toutefois nous avons cru devoir faire exception pour
quelques spécialités qu'il plus difficile trouverest de
dans des ouvrages qu'onfaciles à consulter. C'est ainsi
trouvera ici en résumé, les connaissances indispensables
sur le style épidtolairo, la comptabilité, la pédagogie^
l'agriculture, les lois scolaires, l'hygiène, les bien,
séances, principalement dans la partie relative au
diplôme d'école élémentaire.
Les candidats doivent se tenir en garde contre les
études de pure mémoire : même pour un texte dont ilfaut posséder la lettre, l'intelligence doit être exercée
à pénétrer le sens ce qui nourrit le corps, ce ne sont;
pas les aliments que Ton prend, mais ceux que l'on
digère même, ce qui enrichit l'entendementhumain,de;
ce ne sont pas les phrases que l'on apprend, mais celles
que l'on s'eflforce de comprendre.
Ce serait, pour les candidats, une erreur non moins
préjudiciable que de regarder comme assez indifférente
la formule sous laquelle chaque fait scientifique ou
historique doit être exprimé. Les définitions, par
exemple, tiennent une place d'une très grande impor-
tance dans les connaissances humaines il n'est pas;
facile d'improviser une bonne définition aussi, après;
avoir cherché et compris la raison et le sens de chaque
terme d'une définition que l'on étudie, il importe beau-
coup d'en conserver fidèlement la forme dans sa mé-
moire.
C'est à ce point de vue que les manuels ou résumés
rappellentsont utiles : ils les définitions exactes que
l'on a pu oublier, et remettent sur la voie des connais-
sances que l'on avait acquises ils sont d'un grandj
secours entre les mains d'un professeur, pour préparer
sûrement des candidats à l'examen le présent opus.;
cule peut aussi être utilisé dans le même but, et les
candidats pourront toujours le consulter avec profit.
reproduirons d'abord leNous programme sommaire
qu'ildes examens, tel est donné dans les Règlements
scolaires revisés par le comité catholique du conseil de
publique^ sous la date du 20 avril 1888.VinstructionPOURPROGRAMME SOMMAIRE GUIDER LES EXAMI-
NATEURS ET LES CANDIDATS.
Tableau synoptique des matières de l examen pour les (rois
degrés de brevet.V.
6
PREMIÈRE Si'.CTJON
BREVET D'ECOLE ÉLÉMENTAIRE
1. liccturc lï*aiiçaiNe et anglaii^c.
[7exfe Ehjlemejitdu officiel.)
" Une pngc choisie dans l'un des livres de lecture
" autorisés attention à l'articulation, à la pronon-;
" ciation, à l'intonation et à la ponctuation. Compte-
'* rendu desdu passage lu interrogation sur le sens;
'' mots."
Lo candidîit au brevet d'école élémentaire doit
pouvoir lire couiamment, d'une manière distincte,
intelligible et intelligente; une telle lecture ne s'ap-
pi end pas en quelque? heuiesà l'appiocbede l'examen
;
le candidat n'y arrive que moyennant une application
constante et permanente dès sa jeunesse : pai- une
attention prononciation,soutenue à l'articulation et à la
il arrivera attention nonà une lecture distincte une;
moins soutenue ponctuation rendraà l'intonation età la
sa lecture, intelligible; enfin elle sei-a intelligente à la
condition expresse cherchera comprendre cequ'il à
qu'il lit, et à faire entendre les pensées comme si
c'étaient les siennes propres.
Qu'il ne se pi'écipite donc en lisant, qu'il prennei:>as
le temps de penser ce qu'il lit, et qu'il s'elforce, par son
accent, de transmettre à ses auditeurs les pensées qu'il
ex])rime mais que tout cela se fasse avec simplicité,;
en évitant les manières prétentieuses et emphatiques.
Quand l'examen pourvous vous proposez de subir le
brevet d'instituteur, vous ne devez pas apprendre à
lire, votrevous devez savoir lire pour perfectionner
;
accent, aimez à orateur-, et enentendre les bons gë-
néi-al les personnes langage.réputées pour leur bonPortez une attention spéciale i\ la première page de
la(irarnraaire, où f^e trouvent indiqués les vraiséléments
langage,matéi'iels du savoir : les sons, ot leur repré-
sentation par les lettres appelées voyelles^ puis les arti-
culations^ et leur rej)résentalion j)ar les lettres apj)elées
cette étude peut avoirron^ionnes ; une influence très
heureuse sur la lecture. Nous en donnons un résumé
à la fin de cet article.Sfécial
"Vous ferez sagement de consulter le Cours de Lec-
"ture à haute voix de l'abbé P. Lagacé, qui a été long-
temps principal de l'pjcole Normale Laval, à Québec, et
qui a écrit son ouvrage spécialement en vue de l'ensei-
avoirgnement, après voyagé et séjourné exprès en
France pour puiser à bonne source le véritable accent
français.
Pour répondre complètement aux conditions du pro-
gramme, vous devez faire un compte-rendu du passage
lu à haute voix. Il faut donc, dans vos lectures en par-
ticulier, vous exercer à ce genre de travail, lisant un
paragraphe ou alinéa, puis vous arrêtant, ot vous essay-
ant à répéter de quoi il est question dans ce passage, et
Ce qui en est dit de plus important.
'Kn tout cela, il n faut pas chercher à retenir par
cœur les mots ni les phrases; il faut habituer l'esprit à
faire l'analyse du passage, et la substanceà en donner
compte-rendu.comme
Il faut encoie vous exercer à répondre aux interro-
i^ations qui peuvent vous être faites sur le sens des
mots à cette fin, reprenez lu passage déjà lu arrêtez-; ;
vous à chaque mot important (nom, adjectif, verbe, ad-
verbe) pouvant donner lieu à une interrogation; cher-
cliL'Z un ou plusieurs équivalents de ce mot, et tâchezde
bien préciser le- sens particulier dans lequel ce mot se
trouve le passage.employé dans
vous recourirDans une telle étude, devrez peut-être
souvent au faites-le courageusement etdictioimaii-e ;
patiemment, vous trouverez toujours un grand profit.yNote Sur les éléments matériels duL—
langage oral.
Pour coraiiléter co qui regarde la lecture, principa-
lement au point do vue de la prononciation, faisons ici
un relevé, une sorte d'inventaire de tous les éléments
phoniques ou sonnants de la langue française, savoir :
les moins parsons^ représentés plus ou complètement
les lettres appelées et les repré-vot/elles, articulations,
sentées généralement par les lettres appelées consonnes.
Dans la langue française, le nombre des sons est de
12, et même de en tenant compte d'une double16,
nuance pour quatre sons; il nous faudrait donc 12 voy-
elles au moins, les nuances pouvant s'indiquer par des
accents. Nous n'avons que six voyelles, dont deux,
i et parrepr

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