Guillaume Couture : premier colon de la Pointe-Levy (Lauzon)
196 pages
Français

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LIBRARYCOUNTY PUBLICALLEN i^ 85661833 017313 GENEALOG^ 929.2 C8368R Y JOSEPH-EDMOND ROY r7/7 -PREMIER GOLÔft DE LA POINTE LEV > « LÉVIS MERCIER & CIE.. LIBRAIRES-IMPRIMEURS 1884 Enregistré conformément à l'acte du Parlement du Canada, en l'année mil huit cent quatre-vingt-quatre, par Joseph-Edmond Roy, au bureau du ministre de l'agriculture. PRéFACE Il aura bientôt trois cents ans, au printemps de 1647, lay rive sud de notre beau fleuve St. Laurent accueillait son premier colon, Guillaume COUTURE. Bravant les menaces des Iroquois, il venait faire sa trouée dans la forêt viergey et y bâtir sa maison, face à la cité naissante de Champlain. C'est là, dans cette maison rustique, deuxque ans plus tard, il épousera une jeune fille venant elle aussi de France, Anne Emard. L'acte original de ce mariage du premier Couture en Amérique est conservé dans les registres de Notre-Dame de Québec. Pour célébrer dignement ce troisième centenaire, nous avons cru bon de taire connaître davantage la vie de ce digne ancêtre, et de faire rééditer l'ouvrage qu'un de nos historiens distingués, Monsieur Joseph-Edmond Roy, publiait il a déjà plus d'un demi-y siècle. L'auteur lui-même cependant, a douté par la suite de l'authenticité d'un fait qu'il a relaté dans ce livre, celui de l'expédition à la Baie d'Hudson.

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LIBRARYCOUNTY PUBLICALLEN
i^
85661833 017313
GENEALOG^
929.2
C8368RY
JOSEPH-EDMOND ROY
r7/7
-PREMIER GOLÔft DE LA POINTE LEV
> «
LÉVIS
MERCIER & CIE.. LIBRAIRES-IMPRIMEURS
1884Enregistré conformément à l'acte du Parlement du Canada, en
l'année mil huit cent quatre-vingt-quatre, par Joseph-Edmond Roy,
au bureau du ministre de l'agriculture.PRéFACE
Il aura bientôt trois cents ans, au printemps de 1647, lay rive
sud de notre beau fleuve St. Laurent accueillait son premier
colon, Guillaume COUTURE. Bravant les menaces des Iroquois,
il venait faire sa trouée dans la forêt viergey et y bâtir sa
maison, face à la cité naissante de Champlain.
C'est là, dans cette maison rustique, deuxque ans plus tard,
il épousera une jeune fille venant elle aussi de France, Anne
Emard. L'acte original de ce mariage du premier Couture en
Amérique est conservé dans les registres de Notre-Dame de
Québec.
Pour célébrer dignement ce troisième centenaire, nous avons
cru bon de taire connaître davantage la vie de ce digne ancêtre,
et de faire rééditer l'ouvrage qu'un de nos historiens distingués,
Monsieur Joseph-Edmond Roy, publiait il a déjà plus d'un demi-y
siècle. L'auteur lui-même cependant, a douté par la suite de
l'authenticité d'un fait qu'il a relaté dans ce livre, celui de
l'expédition à la Baie d'Hudson. N'ayant pas trouvé de preuves
avons reproduit l'ouvrage tel quel, en ajou-contraires, nous y
intéressants et plusieurs illustrationstant quelques documents
que nous devons au talent de cette artiste qu'est Madame
Odette Vincent-Fumet.
Nous tenons à rendre ici un hommage spécial à Monsieur
Jos-Edmond Roy qui, par ses travaux historiques nous a fait
mieux connaître et plus aimer celui dont nous sommes déjà si
fiers d'avoir pour ancêtre, GUILLAUME COUTURE, et qu'il
pas téméraire, crois, de placer parmi les héros de notren'est je
histoire.
Richard COUTURE, ptre,
vicaire à N.-D. de Q.LE PREMIER
DE LA POnTE-LiïïCOLOfli
Il eu dans notre pays plusieurs noblesses.ay
de sesLa France nous envoya les officiers
par maints faits-d'armesrégiments déjà illustrés
sur les champs de bataille du vieux monde.
la cape etCombien de cadets, n'ayant que
con-l'épée, vinrent dans les forêts d'Amérique
quérir la gloire et la croix de Saint-Louis ?
bords deCombien l'ambition en jeta sur nos
lesces fils de famille désireux de s'attirer
du grand roifaveurs ?
Dans la magistrature et dans l'administration
parmila plupart de ceux qui formèrent tige
familles trouver leles de la colonie pouvaient
nom de leurs ancêtres inscrit au grand armo-
riai de France.
cette noblesse robe d'épée vint seA de et—— 4
joindre notre noblesse à nous, la noblesse du
terroir. Elle ne fut pas la moins distinguée.
C'était tantôt d'habiles traiteurs, des négociants
heureux, d'intrépides pionniers, d'audacieux
découvreurs qu'un dévouement constant, une
série continue d'actes généreux ou une action
éclatante recommandaient aux laveurs de la
conr.
Ceux-là furent les chanceux.
Mais combien d'autres qui, par leurs actes
méritoires, auraient pu tenir le premier rang,
et n'eurent avec les anoblis et les décorésqui
que la commune gloire d'être venus sur une
terre lointaine apporter la civilisation et im-
planter une race vertueuse et énergique.
Que de soldats sont tombés dans la mêlée et
dont la valeur b^est oubliée plus vite encore que
sont enfouis ! Lenomle sillon obscur où ils des
mais qui se souvient de ceuxchefs demeure,
les ont suivis ? Dollard passera à la posté-qui
rité, mais, à part les chercheurs, qui s'occupera
jamais de connaître les compagnons de son
héroïque défense ? Q:ii s'est inquiété de savoir
lenom des camarades d'Iberville dans ses expé-
ditions lointaines V Quand cet enfant de la

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