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Publié par | les_archives_du_savoir |
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Langue | Français |
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Extrait
.M>TRAITÉ
DES GRANDES
OPÉRATIONS MILITAIRES.
PREMIERE PARTIE.
HISTOIRE CRITIQUE DES GUERRES
DE FRÉDÉRIC II.,
HISTOIRE
CRITIQUE ET MILITAIRE
DES
GUERRES DE FRÉDÉRIC II,
Comparées au système moderne
,
Avec un Recueil psincipes les plus inaportans de l'art dedes
la guexre.
JOMINI,Par le lieutenant-général
général de S. M. l'Empereur de Russie,Aide-de-camp
grand'croix de plusieuis ordres, etc. , etc.
TROISIEME ÉDITION.
SECOND.TOME
A PARIS,
ET POCHARDCHEZ MAGIMEL, ANSELIN
«"rue DauphiskLibraires pour l'Art militaire, 9.
1818.TRAITÉ
DES
MILITAIRES.GRANDES OPÉRATIONS
GUERRE DE SEPT ANS.
CAMPAGNE DE I758.
CHAPITRE IX.
Sitiuition des puissances belligérantes à l'ouver-
ture de la campagne opérationsy des armées
Ji^ançaises et alliées bataille dey Creveldt.
JLes batailles de Rosbach et de Leuthen avaient
renversé les espérances des ennemis du roi. L'ar-
méecombinée était dispersée , et lagrande armée,
autrichienne de Silésie détruite , celle des Russes
3. 1GRANDES OPÉRATIONS MILITAIRES.2 TI^AITÉ DES
lesavait évacué la Prusse Suédois étaient re-,
poussés sous le canon de Stralsund. Les Français
seuls conservaient Télectorat d'Hanovre, mais
le duc Ferdinand de Brunswick ayant pris le
commandement de l'armée alliée , la scène chan-
face sur ce pointcomme sur lesgea de autres.
Cependant si les victoires de Frédéric avaient
un rapportamélioré sous l'état de ses affaires,
militaireet sa position du moment , elles n'ap-
portèrent aucun changement dans les projets
politiques de Marie-Thérèse ni dans les plans,
des coalisés pour la campagne qui allait s'ouvrir.
L'Autriche jouant le rôle principal dans cette
,
guerre , fondait ses espérances sur les forces co-
de son alliance et sur l'hypothèse que lelossales
épuisé tout ce que l'énergie laroi , après avoir ,
pouvaient lui procurer deconstance et l'activité
finirait ses états à la mercimoyens , par laisser
sourde toutesde ses ennemis. L'impératrice fut à
les propositions de paix.
redoublerLa Russie lui donnait l'assurance de
la retraiteses efforts. La Gzarine , irritée de de
son armée, ordonna uneenquête sur la conduite
du général Apraxin. Le général ayant exhibé les
ordres du premier ministre Bestuchef , celui-ci
destitué et renfermé le comte Woronzof luifut ;
et le général Fermor qui commandasuccéda , ,
l'armée reçut ordre de rentrer sur-le-champ en,
concjuêfce difficile,puisquePrusse : la n'en futpas