Histoire de la convention nationale

Barante Amable-Guillaume-Prosper Brugière Baron De 1782-1866

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• French Revolution

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ES-AR1S81 , | ^/j, i^^ . :\\\ ^^ ^^, HISTOIRE CONVENTION NATIONALE. LIVRE IV. —LE PROCÈS DD ROI. LE 21 JANVIER. derniers jours de l'AssembléePendant les législa- tive, avant qu'elle eût fait place à la Convention na- tionale, le désordre toujours croissant, l'abolition de toute loi, l'absence de toute autorité régulière avaient Girondins. Avertisjeté l'eiYroi parmi les par la néces- sité de leur défense personnelle , ils avaient été con- duits à prendre fait et cause pour l'humanité et pour la préservation de la société. Vergniaud avait attaqué sep-avec énergie les hommes de la commune et du 2 Français, adoptée danstembre. Une adresse aux IH. , 2 RENOUVELLEMENT DES ADMINISTRATIONS. l'avant-dernière séance, avait signalé les perfides fureurs populairesagitateurs qui provoquaient les nation; elle dénonçaitcontre des représentants de la un système de et d'assassinat qui souillaitdésordre la révolution française et détruisait l'ordre social. Les deux partis révolutionnaires se retrouvaient eu présence dans la Convention. Leur querelle devait —être vidée. A qui resterait la domination? C'était gou-une question préalable à tout établissement d'un toute constitution." />

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^^
CONVENTION
NATIONALE
M. DE BARAIVTE
DE L'ACABÉBIE FRANÇAIS""
Jusque datum sceleri.
LUCAI^I.
TOME DEUXIÈME
PARIS
LANGLOIS ET LECLERCQ FURNE ET C-
|
RIE DF. I.A HARPE Rl'F. SAINT-AM)RÉ-I>ES-AR1S81 , | ^/j,
i^^
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^^^^,HISTOIRE
CONVENTION
NATIONALE.
LIVRE IV.
—LE PROCÈS DD ROI. LE 21 JANVIER.
derniers jours de l'AssembléePendant les législa-
tive, avant qu'elle eût fait place à la Convention na-
tionale, le désordre toujours croissant, l'abolition de
toute loi, l'absence de toute autorité régulière avaient
Girondins. Avertisjeté l'eiYroi parmi les par la néces-
sité de leur défense personnelle , ils avaient été con-
duits à prendre fait et cause pour l'humanité et pour
la préservation de la société. Vergniaud avait attaqué
sep-avec énergie les hommes de la commune et du 2
Français, adoptée danstembre. Une adresse aux
IH.,
2 RENOUVELLEMENT DES ADMINISTRATIONS.
l'avant-dernière séance, avait signalé les perfides
fureurs populairesagitateurs qui provoquaient les
nation; elle dénonçaitcontre des représentants de la
un système de et d'assassinat qui souillaitdésordre
la révolution française et détruisait l'ordre social.
Les deux partis révolutionnaires se retrouvaient eu
présence dans la Convention. Leur querelle devait
—être vidée. A qui resterait la domination? C'était
gou-une question préalable à tout établissement d'un
toute constitution.vernement régulier, à
Il avait rivalité incompatible entre les hommes;y
elle se traduisit en une différence antipathique entre
les projets et les principes. Beaucoup de républicains
sincères arrivaient de leur province dans l'espoir d'as-
et l'ordre public. Us croyaient avoir àsurer la liberté
de la défense du territoire et à terminer las'occuper
Révolution; ils se flattaient de fonder un gouverne-
ment dont le nom plaisait au vulgaire de la démo-
cratie. Ils s'affligeaient donc et surtout s'effrayaient
lieu pourvoiraux intérêts du pays sed'avoir, au de à,
entre deux partis mortellement ennemis.prononcer
« Vous vous trompez beaucoup , leur disait Robes-
pierre, si vous croyez la Révolution finie. » Et il ajou-
tait que se ranger avec le parti qui avait le plus d'é-
contre les ennemisnergie et de force de la liberté
détermination la sûre.était la plus
La première discussion s'engagea sur le renouvel-
lement des autorités administratives. La municipalité
avait été destituée und'Orléans par rassemblement
elle n'avait pas voulu se soumettre à uneséditieux;
illégale violence. Enfermée à riiùtel de Ville elle,
avait tenté de résister. « 11 faut l'aire justice au peuple