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Publié par | les_archives_du_savoir |
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Langue | Français |
Poids de l'ouvrage | 10 Mo |
Extrait
*?»^^>^v-«HISTOIRE
PETITS THÉÂTRESDES
DE PÀHm,
r05IE PREMIER..
IMPRIMERIE DE M™^ HIZARD ^ÉE VALLAT LA CHAIEM.I;( ),
rue de rÉperon . 7HISTOIRE
DES PETITS THÉÂTRES
DEPUIS LEUR ORIGIXE,
PAR RRAZIER.
Nouvelle édition, corrigée et augmentée
plusieurs chroniques.de
PREMIER.TOME
PARIS,
LIBRAIREALLARDIX,
DE L HORLOGE, 57.ouAI
1838.AVIS DE L'EDITEUR.
vraimentSi quelque chose est popu-
en France, et surtout à Paris, c'estlaire
moins,à coup sûr le spectacle, peut-
être grands petits : ceuxles que les, ,
par exemple, où l'on chante le vaude-
ville. C'est un genre qui nous appartient
en propre, sans partage, que l'étranger
qu'ilnous envie d'autant plus ne possède
rien qui soit analogue. On a donc euy
raison de dire, en rapprochant deux ex-
trémités, que deux choses seraient tou-
jours nationales en France : la gloire et
le vaudeville. gloireLa compte ses his-
toriens par centaines, les petits théâtres
ont leur historiographe plu-unique, ou
tôt leur chroniqueur. Cet historiographe
est, on le sait, un ami, un collaborateur
et aussi un émule de feu Désaugiers , en
un mot, c'est Brazier.
Un an à peine s'est écoulé depuis que
Brazier publia petitsson Histoire des
théâtres, en 2 vol. in- 8. Celte édi-,
n
étant épuisée, c'est, celion nous semble,
une heureuse idée que d'en publier
une beaucoup plus complète et plus
populaire par son format et son prix;
car la chanson expression de la gaité,
descend au lieu de monter l'échelle so-
ciale. Presque tout le monde mainte-,
nant, apprécier valeurpeut la de cet ou-
vrage gai, spirituel, anecdotique, amu-
sant régne heureuxoù un mélange de,
malice et de bonhomie; un tableau vi-
vant et très mouvant de tout ce monde de
coulisses dont l'auteur a fait, d'après na-
ture, une étude approfondie et dont on
aime tant à connaître les actions, le ca-
ractère les aventures et les caprices, ;
monde part, mais sujet variationsà aux
sociales monde dont la vie avait pour;
Dieu l'imprévu, et qui, aujourd'hui,
spécule aussi peut-être pour ne point
,
se soustraire aux allures notre sièclede
hitiimifieux. Ce contraste du présent
passé nous paraît une raison deavec le
Histoireplus pour faire rechercher V
fies petits théâtres; ceux qui vieilr-