^J ^' \ J >r ^ i-i y ^, »: A > / i / \ ^^ y ^ ^^ > 4 '^y .^» X. >^ M 1sz. 'H ^* Tel est Dom Calmet, qui suppose Cai. hist. de lor. que le Roman de Garin le Loheran, dans lequel l'Auteur qui l:\'.lpç^p!m^ vivoit en 1150, chante les hauts faits d'armes de Hervis, Duc 14 ETAT DES LETRES et père de Garinde Metz, fils du Duc Pierre, le Loheran, aussi Duc de Metz, est le plus ancien Roman que nous aïons 'Hist.deParis, t. 2. en langue romancière. Tels sont enfin les Auteurs de la der- ^' qui ne placentniere histoire de Paris, que vers le même Inventeurs, quitemps les Trouveiirs ou composoient des pie- faisoient partie de nosces galantes, et Romanciers; quoiqu'il soit constant, comme on va le montrer, qu'ils commencèrent Onà paroître dès le X Siècle. voit aussi par ce qui a été dit 'iiis. de l'Ac. des plus qu'il n'cst pas aussi vrailiaut, que le prétend le sçavant ^*' ' ' ' M. Falconet, que nos premiers Romans aientp^^âs* été écrits en latin. Le Roman de Turpin, il est vrai, a été écrit en cette langue; mais celui Philomena,de qui l'a été en langue roman- cière, est au moins d'une aussi grande antiquité. Huet, ib. 131. 'p. XVIII. M. de Saumaise étoit sentimentdu que l'origine des Romans venoit des Arabes, qui en portèrent l'art en Espagne, et que de-là il se communiqua à tout le reste de l'Europe; soutenir.mais c'est ce qui ne se peut On a déjà montré que les Romans doivent leur naissance aux fables et aux histoires fabuleuses.