Inscriptions de Delphes - article ; n°2 ; vol.83, pg 466-495
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Description

Bulletin de correspondance hellénique - Année 1959 - Volume 83 - Numéro 2 - Pages 466-495
30 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1959
Nombre de lectures 18
Langue Français
Poids de l'ouvrage 4 Mo

Extrait

Georges Daux
Inscriptions de Delphes
In: Bulletin de correspondance hellénique. Volume 83, livraison 2, 1959. pp. 466-495.
Citer ce document / Cite this document :
Daux Georges. Inscriptions de Delphes. In: Bulletin de correspondance hellénique. Volume 83, livraison 2, 1959. pp. 466-495.
doi : 10.3406/bch.1959.5030
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/bch_0007-4217_1959_num_83_2_5030466 GEORGES DAUX
INSCRIPTIONS DE DELPHES
inégal des dans xixe Les fragments un siècle, (1) textes, Corpus ; mais les même autres tous : c'est l'expérience mineurs inédits, le dans meilleur ces le qui m'a feu toutes moyen suivent enseigné de la dernières d'en publication ont qu'il améliorer été années. est découverts, avant sage le Ils déchiffrement de sont faire les recueillir d'intérêt uns subir au et à
l'intelligence, le meilleur moyen aussi de provoquer des raccords et des
rapprochements (2).
En outre les travaux entrepris à Delphes depuis deux ans, soit au musée,
soit sur le site, par les autorités grecques entraînent des transports de
pierres, des déménagements et des fermetures de dépôts ou de réserves.
Un nombre important de fragments sont découverts ici ou là sans qu'un
état civil leur soit aussitôt conféré. Les copies et les photographies que
l'on trouvera ci-après assureront la diffusion (peut-être même, dans quelques
cas, la survie) de documents devenus, pour un temps mal déterminé, inac
cessibles : il n'a pas dépendu de nous que descriptions et mesures soient
plus complètes. Par suite d'un ensemble fâcheux de circonstances, Delphes
est certainement de tous les sites archéologiques de Grèce celui où la
recherche scientifique est le plus gênée par les conditions matérielles de
travail. Souhaitons que l'agrandissement — en cours — du musée, salles
d'exposition et réserves, permette bientôt la recension et la mise en ordre
des documents qui s'accumulent d'année en année.
1. — Au cours des travaux de construction de la nouvelle route (voir BCH
1958, p. 804) a été trouvé, en octobre 1957, en contrebas du Musée semble-t-il,
(1) Ils comprennent : des dédicaces : (1, 5, 11, 21) ; des décrets delphiques (proxénies, poli
ties, etc.) : 2, 3, 9, 15, 16, 22 ; des funéraires : 4, 6 ; des décrets amphictioniques : 7, 8, 10 (?) ;
des affranchissements : 12, 13, 14, 17, 18, 20 ; une signature : 19 ; incertain : 23.
(2) Je dois beaucoup à J. Bousquet, qui m'a libéralement communiqué photographies,
mesures, observations. Fig. 1. — Delphes, tambour de colonne dorique, inscrit (n° 1)
Fig. 2. — Delphes, le même, du côté opposé. 468 GEORGES DAUX
un tambour de colonne dorique en calcaire, à 20 cannelures (1) ; il a été transporté
devant le musée. Les lits de pose et d'attente sont conservés, avec trous de tenon
et, sur le lit d'attente, trou de bardage. La hauteur est de 0 m. 854 ; le diamètre
ne pourrait être déterminé que par des mesures très minutieuses, étant donné le
mauvais état des cannelures : il est d'environ 0 m. 80 en bas. Un autre tambour,
analogue, était connu depuis longtemps ; il se trouve dans un champ à 100 mètres
environ au-dessous du musée : il mesure 0 m. 745 de haut et pourrait se placer
sous le précédent (six cannelures seulement sont conservées ; les autres ont sauté).
Sur le tambour trouvé en 1957 (fig. 1 et 2), deux cannelures symétriques
conservent un nom de Delphien, qui paraît dans des actes du ive et du
me siècle av. J.-C. (cf. les indices de FD III 5 et de la Chronologie delphique).
D'un côté subsistent les lettres ΣΑΚΕ, de l'autre on lit [ ]ς Σακεδάλλ[ου]
(hauteur des lettres dans les deux cas : 0 m. 08 à 0 m. 09).
S'agit-il d'une colonne votive ? Je ne connais point d'autres éléments
à rapprocher de ces deux tambours.
2. — Inv. 1251. Marbre, angle supérieur droit d'une stèle. H. max. 0 m. 235 ;
1. max. 0 m. 24 ; épaisseur (conservée)
0 m. 064 sous fronton, 0 m. 076 au
fronton. H. des lettres 0 m. 01 env. ;
interl. 0 m. 013 env. Non sloichèdon
(fig. 3).
[Θεός, τύχαν] άγαθάν. Ά πόλις
2 [έ'δωκε 4-5 /.]ισταγόραι Τιμα-
[7 /. env. εκ] Κύπρου και έκγ[ό]-
4 [νοις 4-5 /.] κατά ΤΑ
Jolie gravure du ives. av. J.-C. L'iôla
final de ισταγοραι est proche de Y alpha,
et non point au milieu de l'intervalle.
Dans le décret GDI 2646 on a
Κυπρίωι. Autre fait notable : ά πόλις,
sans plus de précision, au lieu de Fig. 3. — Honneurs décernés à un Cypriote.
l'habituel Δελφοί. — L. 4, [αύτοΰ]?
3. — La proxénie suivante (fig. 4), trouvée au cours d'un sondage
entre les trésors de Sicyone et de Siphnos, le 4 octobre 1956 (inv. 7567),
pose un problème de magistrature provisoirement insoluble. Sloichèdon
syllabique :
[... . . .] i*ji\ [ αύτώι]
2 και έκγόνο[ις προξε]-
(1) Dans le relevé que nous avons remis à l'éphorie pour aider à l'établissement de l'inven
taire, nous lui avons donné le n° 7656. Toutefois le catalogue de l'éphorie s'arrêtait encore en
nov. 1958 au n° 7577. La même remarque vaut pour les numéros d'inventaire de plusieurs des
inscriptions publiées ci-açrès. 470 GEORGES DAUX
νίαν, προμα[ντείαν, ά]-
4 τέλειαν, πρ[οεδρίαν],
άσυλίαν εν [Δελφοΐς],
6 προδικίαν [ποτί Δελ]-
φούς και τα [άλλα δσα]
8 και τοις άλλ[οις προ]-
ξένοις. "Αρχ[οντος Ό]-
10 ρέστα, βουλ[ευόντων]
Λυσιδάμου, [ ]
12 Δεινομάχ[ου, [.]ΑΑ2Ι· [ ] ]
Ν. C. — L. 1 , les seules traces sont : une amorce verticale au-dessus et dans
le prolongement de la haste du gamma de la ligne 2, puis une lettre ronde et une
lettre triangulaire (α, λ, χ, non δ).
Pour toutes les lignes restituées il y a 16 files, sauf à la ligne 9
(15 files) ; à la ligne 7 on pourrait écrire τά[λλα δσα], ce qui donnerait
aussi 15 files. Les bouleutes de l'archonte Orestas connus jusqu'ici pour
ce semestre étaient : β. 'Ασφάλτου, Λυσιδάμου, Άριστοξένου, Δε[ ]. Nous
savons, grâce au nouveau texte, qu'il faut compléter : Δε[ινομάχου], Mais
que faire ici de la ligne 13 ? Compte tenu de la prosopographie delphi-
que, on n'aboutit à rien soit en essayant de grouper dans un seul nom tous
les restes visibles, soit en coupant δα, ΣΙ ou λα, ΣΙ. D'autre part les deux
lettres qui suivent Σ sont mutilées ; il n'est pas impossible de lire
Άσφά[λτου] (1). Dans ce cas le nom précédent se terminerait par un A.
Quelle que soit la solution envisagée, il n'y a aucun moyen de caser
ici Άριστοξένου. Nous nous trouvons, au total, devant les données
suivantes :
Λυσιδάμου
[7 lettres env.]
Δεινομάχου
[7 lettres env.]ac ?
'Ασφάλτου
Άριστοξένου
Ce ne serait pas le seul cas, pour cette période (fin ive-début ine siècle),
où le chiffre, habituel, de cinq bouleutes nommés serait dépassé.
A titre de comparaison nous donnons la photographie (fig. 5) du texte
GDI 2657 (inv. 2222), qui est de la même année (et de l'autre semestre),
mais non de là même main.
4. — Inv. 7657, en deux morceaux. Couronnement de stèle en calcaire.
(1) Mais il y a des difficultés ; on s'étonne de ne rien apercevoir de la boucle du φ sur la
partie conservée ; la première lettre visible (avant l'A) a l'air d'un A ou d'un Δ plutôt que d'un
A : il faut, pour lire un A> supposer que la barre transversale était placée assez bas. INSCRIPTIONS DE DELPHES 471
Fig. 6. ; — Partie supérieure d'une grande stèle funéraire (n° 4)
(on distingue à peine les lettres).
Fig. 7. — Disque de bronze consacré à Ilithye (n° 5). 472 GEORGES DAUX
Brisé à g. Hauteur du bandeau qui porte l'inscription : 0 m. 06 ; h. des lettres :
0 m. 012. Belle écriture, fine, qui peut remonter à la fin du ive siècle (fig. 6.).
Κλεώνυμος
Stèle funéraire d'un Cléônymos. Le nom est attesté à Delphes dans la
seconde moitié du ive siècle (Chronologie delphique, C 20) et disparaît
ensuite absolument.
bronze' 5. — Disque de (couvercle de miroir?) de 0 m. 103 de diamètre.
Lettres en pointillé, assez inégales, environ 0 m. 01, le thêta plus petit (fig. 7) ;
entre les deux noms interlettre un peu plus grand.
Άρχίππα Έλυθίοα
Date : ive-ine siècle av. J.-G. ?
La forme Ελυθια vient s'ajouter aux nombreuses variantes déjà connues
du nom α'Είλείθυια. La provenance de ce bronze, qui ne semble pas avoir
jamais été inventorié et qui a

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