Inscriptions latines de Bourges (II) - article ; n°2 ; vol.32, pg 255-285
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Inscriptions latines de Bourges (II) - article ; n°2 ; vol.32, pg 255-285

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Gallia - Année 1974 - Volume 32 - Numéro 2 - Pages 255-285
31 pages

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Publié par
Publié le 01 janvier 1974
Nombre de lectures 8
Langue Français
Poids de l'ouvrage 4 Mo

Extrait

François Jacques
Inscriptions latines de Bourges (II)
In: Gallia. Tome 32 fascicule 2, 1974. pp. 255-285.
Citer ce document / Cite this document :
Jacques François. Inscriptions latines de Bourges (II). In: Gallia. Tome 32 fascicule 2, 1974. pp. 255-285.
doi : 10.3406/galia.1974.2667
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/galia_0016-4119_1974_num_32_2_2667INSCRIPTIONS LATINES DE BOURGES (II)
par François JACQUES
I. Inscriptions inédites1. et 35; le niveau est datable par des monnaies
de l'époque de Tétricus2. Inv. 966.2.17. 22 (= 3 bis) Stèle découverte à Bourges, Style populaire. Fronton triangulaire à rue Moyenne, à l'occasion des fouilles du acrotères, orné d'un croissant. rempart gallo-romain, pendant la campagne H : 57 cm; L : 42,5 cm; É : 15 cm. Lettres : de 1966. Située au niveau D ( — 3 m à 30 à 35 mm. — 3,5 m), elle était couchée avec les stèles 31 L'inscription est gravée sur le bandeau :
.D • I S BANIM soit : Dis M(anibus)
Bani(i).
1 Pour la première partie, se reporter à Gallia, 31,
Le D est très effacé, mais n'est pas douteux. 1973, p. 297-312. Nous avons cru nécessaire de publier
ici deux inscriptions signalées dans les Mémoires de la Le champ épigraphique est très irrégulier;
Société des Antiquaires du Centre en 1923 et 1933, et le point est douteux.
qui n'ont pas été reprises depuis, ni dans l'Année Banius est rare, mais attesté en Italie Épigraphique, ni dans les Inscriptions latines des
centrale {C.I.L. XIV, 3951; IX, 2782; cf. Trois Gaules.
Schulze, p. 516). On peut aussi envisager un Abréviations : nom d'origine celtique, proche de Banuosf Cahiers : Cahiers d'archéologie et d'histoire du Berry,
Banuus, anthroponyme qu'Holdermet en raptrimestriel, Bourges ;
port avec le nom celtique du porc (I, col. 343) C.I.L. XIII : Otto Hirschfeld et alii, XIIIe tome du
Corpus inscriptionum lalinarum (Berlin, 1899 et (cf. G. Rogers, Céramique sigillée de Paris,
1916) ; dans Gallia, XXIV, p. 235-237). Espérandieu : Recueil général des bas-reliefs, statues et
bustes de la Gaule (II, 1908, par É. Espérandieu; 23. Stèle découverte en 1968, à Bourges, XV, 1963, par R. Lantier) ; 26, boulevard Foch, à l'occasion de travaux Holder : A. Holder, Alt-cellischer Sprachschalz (Leipzig,
d'assainissement. Inv. 968.38.10. Signalée dans I, 1896; II, 1904; III, 1907) ;
I.L.T.G. : Pierre Wuilleumier, Inscriptions latines des les Cahiers, XVI, mars 1969, p. 50, n° 8.
Trois Gaules, XVIIe suppl. à Gallia (Paris, Fronton triangulaire à acrotères et archivolte
1963) ; cintré. Deux pilastres encadrent le tableau. Kajanto : Iiro Kajanto, The Latin cognomina (Com-
Sur le côté gauche, une ascia. menlationes humanarum lillerarum, XXXVI, 1-4,
Helsinki, 1965) ;
Mém. S.A.C. : Mémoires de la Société des Antiquaires
2 Présentation des résultats de la campagne 1966 du Centre (Bourges) ;
Schulze : W. Schulze, Zur Geschichte laleinischer par M. J. Favière, dans Cahiers, VIII, mars 1967,
Eigennamen (Berlin, 1904). p. 10-13.
Gallia, 32, 1974. 256 NOTES
'5.J s-

■%•%"
.* * -*'lrl- - ^ T »t ;\ ^r «ri . ,—.*.. t . «. ..
Ligne 3 : au-delà du troisième signe, les
lettres sont peu profondément gravées. La
ligature AN est probable. Puis, on distingue
une suite de barres mal reliées qui évoquent
un M très ouvert, ou AN.
22
H : 85 cm; L : 42 cm; É : 26 cm. Lettres :
15 à 25 mm.
L'inscription est gravée sur trois lignes :
la première sur l'archivolte, les deux autres
sur le tableau; la troisième est fortement
inclinée vers la gauche, et sa lecture très
difficile. On lit :
D L V P I A N V S C O PJ LV P I A M
///.S V_ANX X.x
M A S VM AN . M//
Ligne 2 : le S et le x sont douteux. La barre
dans le jambage du N, qui suggère une ligature
entre A et N, pourrait n'être qu'une irrégularité
de la pierre. 23 INSCRIPTIONS LATINES DE BOURGES 257
Il faut aussi envisager S.V.AN. pour
P(ius) V(ixii) An(nis) (cf. J. Mallon, Pierres
fautives (3), Libyca, 1955, III, p. 317).
Le développement le plus probable est :
D(is) M(anibus), Lupianus, copo, Lupia
su(a), an(norum) xxx; Masumf ) (?),
an(norum) .
24. Stèle découverte en mai 1964, à
Bourges, rue Porte-Jaune. Inv. 964.35.2.
De style très proche de la stèle 23. Fronton
triangulaire, auquel manque la partie supé
rieure, à acrotères et archivolte légèrement
cintré. Deux pilastres encadrent le tableau.
Actuellement brisée en dix morceaux.
H : 68 cm; L : 42 cm; É : 11 cm. Lettres :
24 25 à 28 mm.
Sur l'archivolte on lit :
D M A T R I N I M Lupianus est bien attesté (Kajanto, p. 327).
Pour sa part, Lupia est plus rare; on rencontre soit : D(is) M(anibus) Malrini.
le nom en Espagne (C.I.L. II, 2793). Holder Matrin(i)us n'était pas encore attesté en
(II, col. 348) le considère comme celtique et le Gaule (Schulze, p. 192 (a) et 547; Kajanto, met en rapport avec les rivières Lupia, la p. 304).
Lippe, dans l'actuelle Allemagne Fédérale,
et le Loup, dans le Sud de la France. 25. Stèle découverte le 9 février 1964,
Masum (?) doit sans doute être rapproché à Bourges, 26, boulevard Foch. Inv. 964.34.106.
de Masucius, Masuco et de Masuinnius, Fronton orné d'un grand croissant ou d'une
noms attestés dans des pays celtiques ou celtisés guirlande; sur le tableau, un arc outrepassé.
(Holder, II, col. 456 et 457). H : 63 cm; L : 32 cm; É : 13 cm. Lettres :
Copo peut être un second surnom (Kajanto, 20 à 25 mm.
p. 321), ou, plutôt, indiquer la profession Sur le bandeau on lit :
de Lupianus, cabaretier. On ne peut cependant D • M • A ETN V R I S négliger d'autres interprétations possibles.
COPO pourrait être développé co(ntubernalis) Le T est moins profondément gravé que
les autres signes; de plus il paraît barré, ce qui po(suil).
SV est probablement mis pour sua, coniux suggère, sans certitude, de lire E lié T. Nous
ne pouvons proposer de développement satisfaiétant, comme il est courant, omis. On pourrait
sant. En négligeant le T, peu profondément d'autre part comprendre : D(is) ... M(anibus)
gravé, on l'a dit, on pourrait rapprocher S(acrum), u(ixit). 258 NOTES
Mfanibus, m)ae(moriae), soit D(is) M(ani-
bus, memoriae) ae(ternae) (aussi n° 19).
On aurait ici une abréviation comparable.
A Vaison, on connaît un L. Nor( ) Mur( )
{C.I.L. XII, 1291) et, en Espagne, à Santafiy,
une Quinla Caecilia Norisi (fdia (1)) (C.I.L.
II, 3680).
On pourrait donc comprendre : D(is)
M(anibus, memoriae) ael(ernae) Nuris(i).
26. Stèle mutilée découverte à Bourges,
rue Moyenne, en 1966, à l'occasion de la
fouille du rempart gallo-romain. Située au
niveau B ( — 0,85 ma — 1,4 m), elle servait
de couvercle à un sarcophage médiéval,
datable entre le xme et le xve siècles, enterré
dans le cimetière de l'église Notre-Dame
de Sales3. Inv. D. 966.2.11.
3 Cahiers, loc. c, n. 2.
Aenuris d'Aenorix (Holder, I, col. 71 et III,
col. 541) ou à'AenusjAeno (Holder, III,
col. 541). Par son style, la stèle est très proche
26
de C.I.L. XIII, 1291, étudiée dans la première
partie de ce travail (n° 20). Nous avions noté
qu'il fallait y lire : D MAE, soit D(is) .
INSCRIPTIONS LATINES DE BOURGES 259
Actuellement brisée en deux, la stèle avait
été retaillée. Seule la partie supérieure
été réutilisée comme couvercle, après que
les parties en relief du fronton et des pilastres,
probablement sculptées, aient été arasées.
H : 56 cm; L : 72 cm; É : 15 cm. Lettres :
5 cm.
L'inscription est gravée sur le tableau,
au-dessus d'un arc, sur deux lignes :
D M
PAVLLVSAVITIF
soit : D(U) M(anibus), Paullus, Auiti f(ilius).
-*» — . — #^l La cassure de la pierre a mutilé gravement
le V, et, plus légèrement, la partie inférieure
du premier L; cependant la lecture n'est pas
douteuse. De même qu'Auitus (Schulze, p. 34
et 37; Kajanto, p. 18, 79, 80, 134 et 304),
Paul(l)us est courant (Schulze, p. 503;
Kajanto, p. 28, 37, 41 et 243).
27. Stèle découverte en mai 1933, à Bourges,
rue Jean-Bart, dans le quartier du Fin-Renard.
Inv. 33.21.1. Signalée dans les Mem. S.A.C.,
XLV, (1931-1933), p. xxvi par M. de Bengy-
Puyvallée, secrétaire de la société, dans son
rapport.
Fronton triangulaire orné de feuillage, à
acrot

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