L abolition de la misère par l élévation des salaires : lettres à M. Theirs, rapporteur de la Commission de l assistance et de la prévoyance publique
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L'abolition de la misère par l'élévation des salaires : lettres à M. Theirs, rapporteur de la Commission de l'assistance et de la prévoyance publique

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L'ABOLITION DE LA ÈRE PAR L'ELEVATION DES SALAIRES LETTRES A M. THIERS Rapporteur de la commission de l'Assisiaiice et île la Prévoyance putiliqiie EMILE DE GIRÂRDIN REPRESENTANT PEUPLE.LU « tenue de rendre la à tous. »La société est vie commode BOSSllET. « Le soulagement des hommes soulTrans est le devoir de tous «et l'afTalre de tous. turgot. « D'où vient la misère du peuple, dans tous les temps et dans tous les pays, et quelle en est la source?— C'e$t le pouvoir qu'ont les propriétaires de ne donner, en échange d'un travail qui leur est agréable, que le plus petit salaire possible. » NECKSR. « Le travail seul constitue une nation. » hirabeau. « Le plus mal ordonné de tous les États serait celui où une classe entière de citoyens saurait consommer la meilleure pari du produit sans avoir concouru en rien à le faire naitre. » SIEYÉS. w II faut reconnaître que le manque d'ouvrage et l'insufÂ- salaires sont Tes causes les plus générales de l'inaisance des »gence parmi les individus valides. REiirsAT, min. de l'intérieur.— C. aux préfets, 1840. tout , Travaux charitables de l'AssembléeA. Septembre 1850.législative. PRIX : 15 CENTIMES. SE VEND A PARIS, L'ADIHIIVI et SSiiancières 21 Le Pour et le Contre 1 2 Bon seKS, bonne foi 1 2 au secret.Journal d*nn journnSi.ste ...... 1 Avant la Constitution 50 Centimes. (Format dit des 52). N° i. APOSTASIE. N" 2. LE GOUVERNEMKM LE PLUS SIMPLE. N° 3. L'ÉQDILIBtlE FINANCIER PAR LA RÉFORME ADMINISTRATIVE. N» A. LA NOTE DU 14 DÉCEMRUE. N* 5.

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L'ABOLITION
DE
LA ÈRE
PAR
L'ELEVATION DES SALAIRES
LETTRES A M. THIERS
Rapporteur de la commission de l'Assisiaiice et île la Prévoyance putiliqiie
EMILE DE GIRÂRDIN
REPRESENTANT PEUPLE.LU
« tenue de rendre la à tous. »La société est vie commode
BOSSllET.
« Le soulagement des hommes soulTrans est le devoir de tous
«et l'afTalre de tous. turgot.
« D'où vient la misère du peuple, dans tous les temps et dans
tous les pays, et quelle en est la source?— C'e$t le pouvoir
qu'ont les propriétaires de ne donner, en échange d'un travail
qui leur est agréable, que le plus petit salaire possible. »
NECKSR.
« Le travail seul constitue une nation. » hirabeau.
« Le plus mal ordonné de tous les États serait celui où une
classe entière de citoyens saurait consommer la meilleure pari
du produit sans avoir concouru en rien à le faire naitre. »
SIEYÉS.
w II faut reconnaître que le manque d'ouvrage et l'insufÂ-
salaires sont Tes causes les plus générales de l'inaisance des
»gence parmi les individus valides.
REiirsAT, min. de l'intérieur.— C. aux préfets, 1840.
tout
<< Le développement de l'assistance publique, favorable
qu'il paraisse au soulagement des souffrances humaines, est
dangers. Il a des écueils et des abîmes cacbésplein de y sous
»les promesses de la bienfaisance oflicielle.
DE MELL'>, Travaux charitables de l'AssembléeA.
Septembre 1850.législative.
PRIX : 15 CENTIMES.
SE VEND A PARIS,
L'ADIHIIVI<^TBtA'riON DK LIBRAIBIKA
-victoires, 32.r':f notre-dame-des
1850DU MÊME AUTEUROTJVRAGES
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NOTRE-DAME-DESl'administration de librairie, RLE VICTOIRES, 32A
le ANGLAIS).(format in
lie Droit au Travail au E.uxeinbourg et 2'^&sse»abi«e
nationale 2 vol. Prix 4 tV
Étndf» politiques ] 2
Que/Stions a(lniiniMîratî«'e«> et SSiiancières 21
Le Pour et le Contre 1 2
Bon seKS, bonne foi 1 2
au secret.Journal d*nn journnSi.ste ...... 1
Avant la Constitution 50 Centimes.
(Format dit des 52).
N° i. APOSTASIE.
N" 2. LE GOUVERNEMKM LE PLUS SIMPLE.
N° 3. L'ÉQDILIBtlE FINANCIER PAR LA RÉFORME ADMINISTRATIVE.
N» A. LA NOTE DU 14 DÉCEMRUE.
N* 5. LE RESPECT DE LA CONSTITUTION.
N" 6. LA CONSTITUANTE ET LA LÉGISLATIVE.
N"* 7— LA POLITIQUE8. DE LA PAIX.
N» 9. ABOLITION DE L'ESCLAVAGE MILITAIRE.
• N"* iO—{\. LE DROIT DE TOUT DIRE.
N" 12. LA QUESTION DE L'aVENIR.
N" 43. LE SOCIALISME ET L'iMPOT.
Les 13 numéros ensemble, Prix : cinq francs.
(5-^LE SOCIALISME ET L'IMPOT édition), vendu séparément
ON FRANC.
Pans. — laipiiinerie GEBtiÈs, rue Saiiil-Geimain-iles-Prés, U.HC%irL'ABOLITION
DE fSOI
LA
PAR
SALAHil^S,L'ÉLÉVATION DES
de l'Assistance ci de ia Piévoyance publique.Rapporteur de la eommission
INTRODUCTION.
« Votre Commission pense qu'une discussion générale est nécessaire ^ur
a les questions traitées dans ce rapport. Si tel des principes généraux de
« votre Commission était contesté, si telle des idées qu'elle a condam-
« nées semblait contraire devoir êtreau adoptée et donner lieu à des
et dispositions législatives, des riécisions de l'Assemblée exprimées par
« des renvois à la Commission ou des ordres du jour motivés pour-
« raient solutionamener une définitive. Ce n'est qu'après une pareilU
épreuve que importantes questionsces devront être considéréescomme
*-« résolues, »
Ainsi s'exprime, en ces termes formels, le rapport que M. Thiers a
déposé le 26 janvier 1850, au nom de la Commission de trente mem-
bres qui avait été commencem.entélue au de 1849, dans le but suivant,
tracé par elle-même :
Vous« avez choisi dans votre sein une Commission de trente mem-
bres,« à laquelle doivent être adressées toutes les propositions relatives9 à l'assistance publique, soit que ces propositions naissent de votre
« qu'elles émanent celle du gouvernement.initiative, soit de Votre in-
« tention a été de ramener à un centre commun tous les travaux qui
a ont pour but d'améliorer la condition des classes ouvrières, d'éviter
« les efforts divergens, et de rattacher à un ensemble bien conçu,ainsi
d'accord dans toutes ses parties, les institutions de bienfaisance déjà
»« créées ou restant à créer.
a que je viens de transcrire, l'AssembléeMalgré ces termes natio-
nale-, dans sa séance du 49 juin consultée sur la question de savoir1850,
si le rapport serait mis à l'ordre du jour et s'il serait l'objet d'une dis-
rangée opinion de M. Léoncussion générale, s'est à cette Faucher,
adoptée avec empressement et appuyée avec insistance par M. Rouher,
ministre de la justice : « Je comprends qu'on mette à l'ordre du jour
un projet de loi, mais je ne pas qu'on mette un rap-y
port. »
L'Assemblée nationale a voté, sans réclamation de la paride M. Thiers,
que son rapport sur l'assistance et la prévoyance publique naurail [>as
dangereux honneur d'être mis à l'ordre du jour.le
Cette inscription à l'ordre du jour, à peine mes pouvoirs venaient-ils
d'être vérifiés, dans la séance du i9 juin, que je l'appuyais en ces
•ternies :
« GiKARDiN : J'ai demandéM. EMILE DE la parole pour répondre seulewient
quelques mots à M. !e ministre de la justice.
« de la justice vient de vous dire qu'il fallait viderM. le ministre les questions
~
générales d'assistance publi(|ue sur un projet de loi spécial.
« ir\e semble que, tout à l'heure, à même tribune, l'honorableil cette M. Be-
noist-d'Àzy tenait un langage absolument contraire. Il disait, à propos de la
d'Adelsward : Ceproposition de M. n'est pas incidemment, ce n'est pas partiel-
lement qu'il faut |)oser une question aussi grave que celle qui se rattache à notre
d'impôts...système général
« M. benoist-d'azy : Je n'ai pas dit cela! (Mouvement à gauche.)
« DP GiRARDiN : Je demande, messieurs, que la majoritéM. EMILE se mette
d'accord dans son langage : il faut choisir entre l'opinion qui a été émise du
l'opinioncôté de cette Assemblée, et qui vient d'être soutenue pur un des mem-
bres du gouvernement.
(c une discussion générale sur fimpôt? JeVoulez-vous ne demande pas mieux
que de l'engager sur la proposition de M. d'Adelsward.
« 'Voulez-vous générale sur la question de l'assistance?une Alors,
mettez donc à l'ordre du jour le Rapport présenté par M. Thiers.
l'objection apportée cette« Xq ne saurais, en effet, comprendre à tribune pai?
M. le garde-des-sceaux; car cette objection est la critique radicale du rapport,de
renverse; détruit.M. Thiers. Elle le elle le
« M. Thiers a compris, et il avait raison, qu'il fallait relier en faisceau toule.s
qui touchaient l'assistance publique : c'est là véritablement laes questions à
raison de son rai>port. Eh bien ! qu'est-ce qu'on vous propose on ce moment? On
vous de détacher, d'isoler, d'amoindrir toutes lespropose questions soulevées
par le rapport d'ensemble sur l'assistance publique. .
« donc, en raison des considérations trèsJe demande sensées qui viennent
d'être apportées tout à l'heure à cette trPbune par l'honorable M. Benoist d'Azy,
l'ordre du jour de lu/udi le rapport de M. »qu'on inscrive à Thiers.
Si je rappelle ce peu de mots prononcés, c'est qu'ils sont nécessairespour bien fixer le poinl de départ du travail que j'ai entrepris, et |)our
lettre sui-expliquer commeut j'ai été amerié à écrire et à publier la
vante :
secrétaire de la rédaclion de la Presse.Au
« Paris, 20juin 1850.
l'ordre rapporto La majorité a décido hier qu'elle ne meflrait pas à du jour le
la Commission de l'assista7icr et de la préinnjancefait par M. ïhiers au nom de
jauvirrpublique, et qui a été déposé dans la séance du 20 1850. Ce rapport,
la matière d'un volume, passe enqui se compose de 156 pages, et qui renferme
revue les questions suivantes :
« ENFANS trouvés;
« sociétés de charité maternelle;
« bureaux de nourrices;
« crèches;
« SALLES d'asile;
« FIXATION DES HEURES DE TRAVAIL POUR LES EiNFANS;
« SOCIÉTÉS DE patronage;
« pénitentiaires;COLONIES
« hospices DES SOURDS-MUETS ET DES JEUNES AVEUGLES;
« AU travail;DROIT
« ÉTABLISSEMENS DE CRÉDIT;
« CR&#

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