L'Italie

Lady (Sydney) Morgan

Description

'' ' ^^^ • (•y g)--J v^^^J-^/f:r^g^^^ '^v%)'^*^-% COI fi, illuminées de mar-sontenues p;u- des colonnes ioniennes CEREMONIES DE L EGLISE. ID magnifique.offraient un spectaclebre blanc, dessinaient leurs formes et con--Mille cieraes -ombres quelques uns sor-trastaient leurs ; flambeaux dorés sur les autels destaient de chapelles latérales et autour des statues des, papes qui , dans tout l'appareil de la grandeur un jour qui ajoutehumaine, sont vues dans encore à l'effet de leurs proportions gigan- tesques. Les draperies cramoisi et or ombra- geaient le pavé de marbre dans les intervalles colonnes (i) qu'elles décoraient.des ecclésias-Au milieu de cette magnificence tique, on voyait errerou se reposer une popu- lation, dont les visages pâles et amaigris por- la plus profonde misère.taient les marques de les labou-Les montagnards à la mine hagarde, cabinereurs qui avaient abandonné leur de , paille dans la campagne, pour jouir de ces saturnales, en dormant sur ces marbres pré- étaient mêlés avec toute la mendicitécieux, mettant pour une nuit l'abride la ville, sous d'un toit , leur tête accoutumée à braver les injures de l'air portiques ouverts.sous des de formidablePlusieurs ces groupes d'aspect unsétaient assis à terre, se rapprochant les autres pour garantir du froid;des se et quand (i) Ces colonnes appartenaient au temple de Junon ROME.

Sujets

• Italy

Informations

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Extrait

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•^l'V^i'::-.
IvH^'•^mxL'ITALIE
TOME IV.,
L'ITALIE,
PAR LADY MORGAN.
TRADUIT DE L'ANGLAIS.
Malheur au bon esprit dont la pensée altière
D'un cœur indéj)endant s'élance toute entière
,
jamais n'applauditQui respire un air libre, et
Au despotisme en vogue , à l'erreur en crédit.
Mais ferme dansma route , et vrai dansmes discours
Tel tel suis seraije fus , je , tel je toujours.
nothinç;We travellers are iii wcry hard circuinstdnces. IJ'we saj
dall and we- hai^e ob-but ivhat fias beeti'said hcfore us, we are
served nothing. l/iing we are larighed at. asIfwe.lell aiiy new,
Jahulous and romantic ;-n.ot qllowing sitkerjor the différence
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ranks {which ajfords différence ofcoynpany^, à^ more curiosity,
or change liappens jears in eveiycustoms that every twentyof
country. W.{Î^KD-i M. Montague.)
TOME QUATRIÈME.
A PARIS,
PIERRECHEZ DUFART, LIBRAIRE,
QUAI VOLTAIRE, N° ig,
M DCCC x\r.ITALIE.
CHAPITRE XXL
ROME.—CÉRÉMONIES DE L'ÉGLISE.
— —Remarquespréliminaires . Noël. Joueurs
montagnes. —de musette des Décorations
— —des églises. Boutiques. Procession de la
— di cattedra. —Culla. Festa Bénédiction
— —des cierges. Bénédiction des animaux.
— Semaine sainte. —Carnaval. Affluence
—soudaine des étrangers. Dimanche des Ra-
—meaux. Miserere dans la chapelle Sixtine.
— —Illumination de la chapelle Paoline.
—Lavement des pieds des pèlerins. Bénédic-
— —tion. Vendredi-Saint. Diner à Saint-
—Pierre. Adoration du pape et des cardi-
naux,— — —Croix illuminée. Pâque. Ser-
—vice à Saint-Pierre. Bénédiction.— Feux
d'artifice au château Saint-Ange , et illumi-
nation du Vatican.— Départ de Rome.
ouTES1 les religions ontabondé en cérémonies
dès l'instant où elles ont fait partie d'un sys-
tème politique; leset temples de Brama, à
IV. IROME.2
du grand Lama, au Thibet; d'Isis,Cachemire;
Egypte; de Jupiter, en Grèce, et deen saint
ont vu célébrerPierre, à Rome, des mystères
destinés à éblouir les hommes plutôt qu'à ren-
gloire à la Divinité.Lesystème religieuxdesdre
Juifs paraît avoir été le plus chargé de formes,
de cérémonies, le plus pompeux dans ses dé-
corations. La politique de leurs grands-prêtres
tourna quelquefois contre leur pouvoir même;
le peuple, qu'il dominaitpar le moyen descar
Fimagination, devint enclin à l'ido-sens et de
lâtrie, et curieux de pratiquer les rites des su-
perstitions étrangères. Le diviu fondateur du
christianisme vint réformer cette corruption,
ritessimplifier les de l'église de Moïse , et
la place vainesmettre à de cérémonies enta-
plusieurs crimes et discréditéeschées de par,
plusieurs absurdités, une religion dont le
dogme fondamental étaitpaLv et bonnevolonté
les hommes, dontà tons et la principale cé-
rémonie était empruntée des sentimens so-
ciaux (i), représentée par le plus lesimple et
plus beau le plus touchant(i) Le dernier souper le, ,
de tous les rites religieux, le seul qui ait été laissé par
notre Sauveur qui n'a jamais pratiqué ni imposé la cé-
,
du cependant il s'est soumisrémonie baptême, à laquelle
dans sa douceur.