L’organisation architecturale des stations Bronze final du lac du Bourget (Savoie) : résultats récents à Conjux/le Port 3 - article ; n°1 ; vol.103, pg 167-171

Yves Billaud

Description

Bulletin de la Société préhistorique française - Année 2006 - Volume 103 - Numéro 1 - Pages 167-171
5 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

• Publié par: BULLETIN_DE_LA_SOCIETE_PREHISTORIQUE_FRANCAISE
• Publié le: 01 janvier 2006
• Nombre de lectures: 13
• Langue: Français

Extrait

Actualités scientifiques

a C t u a L i t é SS C i e n t i f i q u e S

dÉcouverteS rÉcenteS

L’ORgáNIsáTION áRchITEcTURálE dEs sTáTIONs BRONzE FINál dU lác dU BOURgET (SávOIE): RÉsUlTáTs RÉ- cENTs À CONjUx/lE PORT 3

étàt dES CONNàISSàNCES

Situé au contact entre les chaînons calcaires sualpins et la terminaison sud du Jura, le lac du Bourget est un vaste plan d’eau, long de 18 km pour une largeur de 3 km (fig. 1).Il recèle plusieurs grandes stations du Bronze final dont la renommée s’est étalie sur l’aondant maté- e riel récolté au cours de la deuxième moitié du XIXsiècle lors de «pêches aux antiquités lacustres» tout aussi fruc- tueuses que dénuées d’approche stratigraphique. Ce n’est qu’à partir de 1950 que les premières oser- vations de terrain sont réalisées grâce au développement de la plongée autonome. Elles permettent de dresser un état des lieux (Bocquet et Laurent, 1976) qui servira longtemps de référence. Mais à partir des années 1980, les premières évaluations par carottage et les premiers véritales sondages montrent la nécessité de réviser ces inventaires. Ce travail sera mené ponctuellement puis gloalement, dans le cadre de prospections systématiques (Marguet, 2002a et 2004). Dans le cas particulier des grandes stations Bronze final du lac du Bourget, des campagnesd’évaluationsetdesondagessontmenées depuis 1997 (resp. Y.B.). Elles visent, d’une part, à préciser l’état de conservation de sites (pour lesquels commence à peser la menace d’aménagements des rives) et, d’autre part, à apporter des éléments de réponse à la question récurrente des possiilités de réalisation d’une fouille, même restreinte, d’un haitat lacustre de l’ âge du Bronze. La démarche s’appuie, en plus de la classique approche par carottages, sur l’enrichissement des référentiels den- drochronologiques, l’oservation directe des séquences sédimentaires et l’otention de corpus typologiques calés en stratigraphie et en datation asolue. À ce jour, elle a été mise en œuvre sur les deux stations de Grésine et sur

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FIG. 1 - L; emplacement dese lac du Bourget et son cadre géologique stations Bronze final (DAO Y. Billaud, d’après cartes géologiques 1/50000 Chaméry XXXIII-32 et Rumilly XXXIII-31).

celle du Saut. La vision classique de l’état des sites est remise en cause par la mise en évidence de séquences épaisses, conservées sur de vastes emprises et sans per- e turations par les récoltes du XIXsiècle. Il faut sou- ligner la fréquence des ojets en matières périssales dont certains assez spectaculaires comme l’hypothétique rancard du Saut (Billaud et Treffort, 2004) Les analyses déjà engagées montrent de plus les potentialités de ces

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