La découverte du Nouveau Monde par les Irlandais et les premières traces du christianisme en Amérique avant l an 1000 [microforme] / par E. Beauvois
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La découverte du Nouveau Monde par les Irlandais et les premières traces du christianisme en Amérique avant l'an 1000 [microforme] / par E. Beauvois

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. ..,•fj*» LA DÉCOUVERTE DU P»R LES tflUIBAIS .LES TMGES CHIlfMISMEET DJI iOOOaVant JMN PAR vaisÊ. A U^^ S«dai^>ll«lHr« ds So^U éei ABti 1875 ^^jtït' „fv/^ '^.^ LA DÉCOUVERTE DU NOUVEAU MONDE PAR LES IRLANDAIS LA DÉCOUVERTE l)V NOUVEAU MONDE PAR LES IRLANDAIS ET LES PREMIÈRES TRACES DU CHRISTIANISME EN AMÉRIQUE AVANT L'AN 1000 PAR E. BEAUVOIS Chevalier des Ordres du Dannebrog et de Saint-Olaf Membre de la Sociale ; des Antiquaires du Nord [Gopenliague] ; Correspondant de la Commission archtJologique du département de la Cdte-d'Or ; des Sociétés : de Littérature llnnoiso [Helsingrors] d'iiistolre et ; d'archéologie de Chalon-sur-Saône ; des Antiquaires de France ; d'Iiistoire et de littérature de l'iu:rondissemcut de Beaune ; des sciences liistorii|ues et naturelles de Semur. NANCY DE G. CRÉPIN-LEBLONDTYPOGRAPHIE 14, grand'bue ville-vieille 1875 DÉCOUVEnTE .NOUVEAUDU MONDE. 41 siècles avant les deBien dos voyafjes Christophe Colomb, des Européens avaient fondé, dans le Nouveau Monde, des colonies où l'on parlait leur langue et où dominait le Christianisme. Les Scandinaves qui ont eu des établissements , durables dans le Grœnland qui les premiers ont exploré le , Vinland et dont les relations sont les seules qui nous soient parvenues, ne s'attribuent pourtant pas le mérite d'avoir découvert le nouveau continent : ils avouent, avec candeur, que le hasard ou des vents contraires les avaient poussés,y et qu'ils avaient été précédés par des Chrétiens de langue irlandaise.

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.
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LA DÉCOUVERTE
DU
P»R LES tflUIBAIS
.LES TMGES CHIlfMISMEET DJI
iOOOaVant JMN
PAR
vaisÊ. A U^^
S«dai^>ll«lHr« ds So^U éei ABti<|iHdws dttC]i«riyU«rèMùtim daBmaéroKat de ta
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c> 1875^^jtït' „fv/^'^.^
LA DÉCOUVERTE
DU
NOUVEAU MONDE
PAR LES IRLANDAISLA DÉCOUVERTE
l)V
NOUVEAU MONDE
PAR LES IRLANDAIS
ET LES PREMIÈRES TRACES DU CHRISTIANISME EN AMÉRIQUE
AVANT L'AN 1000
PAR
E. BEAUVOIS
Chevalier des Ordres du Dannebrog et de Saint-Olaf Membre de la Sociale
; des Antiquaires du
Nord [Gopenliague] ; Correspondant de la Commission archtJologique du département de
la Cdte-d'Or ; des Sociétés : de Littérature llnnoiso [Helsingrors] d'iiistolre et
;
d'archéologie de Chalon-sur-Saône ; des Antiquaires de France ; d'Iiistoire et de littérature de l'iu:rondissemcut de Beaune
;
des sciences liistorii|ues et naturelles de Semur.
NANCY
DE G. CRÉPIN-LEBLONDTYPOGRAPHIE
14, grand'bue ville-vieille
1875DÉCOUVEnTE .NOUVEAUDU MONDE. 41
siècles avant les deBien dos voyafjes Christophe Colomb,
des Européens avaient fondé, dans le Nouveau Monde, des
colonies où l'on parlait leur langue et où dominait le
Christianisme. Les Scandinaves qui ont eu des établissements
,
durables dans le Grœnland qui les premiers ont exploré le
,
Vinland et dont les relations sont les seules qui nous soient
parvenues, ne s'attribuent pourtant pas le mérite d'avoir
découvert le nouveau continent : ils avouent, avec candeur,
que le hasard ou des vents contraires les avaient poussés,y
et qu'ils avaient été précédés par des Chrétiens de langue
irlandaise.
faits remarquables sont aujourd'hui bien connus,Ces
en dehors des pays Scandinaves; mais les savants,même
passablement nombreux qui ont publié , traduit ou commenté
,
les documents relatifs à la Grande Irlande ouIlvïtranmnnalmid
de mettre(Pays des hommes blancs) , ont négligé en relief
comparer entre eux, uneet en regard, pour les foule de
s'éclairent mutuellement etpetits détails qui confirment la
véracité des sagas Scandinaves. II a d'ailleurs dansy
VHistorin Norvcgiœ, découverte en Ecosse après la(1850),
publication des Antiquités Américaines et des Monuments(1)
Antiquitates Americmiœ , sivc scriptores septentrionales(1)
in America, oporâ studio Caroli C.rerum ante Colotnbianarum ot
52G gr. in-4» avec 18 pi.Rafn. Copenhague, 1837, p. ot cartes.
avecTextes , traductions danoise et latine , introductions ot
remarques.,
DESCONORès AMlf^RICANISTES. t42
du Grœnland (i) , un passage d'une importancehistoriqupfs
dont les savants éditeurs de ces recueils n'ont pucapitale,
tirer parti.
Etudions donc de nouveau les textes relatifs aux
découvertes que les Irlandais cachèrent long-mystérieuses
un jaloux on verra plus tard pour queltemps avec soin ;
puissant motif. Nous avons d'abord A traduire aussi
littéralement que possible les trois documents islandais, où
il est parlé de la Grande-Irlande, en commençant par le
prise possession de l'Islande.Lamhmmabôk , livre de la de
dû aux consciencieuses recherches et àCet ouvrage,
l'érudition critique d'Are Thorgilsson, surnommé fi'ôdlw
(le savant), le premier Islandais qui ait mis par écrit les
traditions historiques des Scandinaves, a été revu et
complété par cinq autres historiens ou généalogistes. Mais la
notice qui nous intéresse a dû faire partie de la rédaction
attendu qu'elle concerne Areprimitive , Mârsson , bisaïeul
d'Are frodhé. Né en 1068 et mort en 1148, ce dernier vivait
moins d'un siècle après l'événement dont nous allons parler,
il pouvait donc être parfaitement renseigné à cet égard
; il
tenait d'ailleurs ses renseignements de plusieurs tradi-
tionnaires bien informés , notamment de son oncle Thorkell
Gellisson , un des colonisateurs du Groenland , et de Thuride
surnomméefdle de Snorré Godhé, Spake (l'instruite), qui
était mariée avec un arriôre-petit-fils d'Aié Marsson et(2)
se souvenait de son père Snorré, né enqui 965, mort en
Groenlands historiske Mindesmœrker, texte trad. danoise,(1)
introd. et comitiontaires par C. C. Rafn Finn Magnusen,avec et
Copenhague, in-S» 3 vol. avec 12 planches, t. I-II , 1838 III,
; t.
1842-1845. Ces deux collections dignes des Bénédictins et dos
Bollandistes, ont été publiées par les soins et aux frais de la Soc.
Roy. des antiquaires du Nord.
LandnàmabôkVoy. part. II, chap. 9, dans Islendinga(2) ,
in-8'',Sccgur. Copenhague 1843, t. I, 92.p.8 DÉCOUVERTE DU NOUVEAU MONDE. -43
et1031, par conséquent contemporain, d'Are MArsson (1).
Lo témoignage d'Are frddhé est donc d'autant plus digne de
foi que sa véracité et sa bonne mémoire sont attestées par le
célèbre historien Snorré Sturiuson (2).
« Mâr de(3) Hôls épousa Thorkatla , fille de Hergils(4)
« Hnaprass leur; fils était Are, qui fut poussé par une
« tempête dans le Hvitramannaland que quelques-uns
« appellent Irland it mikla (Grande-Irlande). paysCe est
« situé à l'ouest, dans la mer, près du Vinland il gôdha
« (le bon paysdu vin) et, dit-on, à six jours de navigation de
Sttorré, prologue de Heimshringla , édité par Unger. Chris-(1)
tiania, 1864-1868, in-8°, 3.p.
Eeimshringla,S&g& de Saint-Olaf, chap. 189, édition Unger,(2)
p. 450.
Theirra son var Ari hann vardh aeehafî Hvitraman-(3) ; til
nalands that kalla sumir Irland it mikla that liggr vostr î haf; ;
neer Yinlandi enu gôdha that er kallat VI deegra aiglîngvostr frâ;
frlandi thadhannâdhi Ari oigi â brutt at fara, ok var thar skirdhr.;
Thessa sœgu sagdhi fyrst HrafnHIymreksfari, er lengi hafdhi verit
i Hlymreki Irlandi. segja islonzkaâ Svâ kvadh Thorkell Oellisson
menn, thâ er heyrt hœfdhu frâ segja Orkneyjum, at AriThorfinn i
hefdhi kendr âverit Hvitramannalandi, ok nâdhi eigi brutt at fara,
en var thar vel virdhr. Ari Thorgerdhi, Alfs orâtti dôttur
Dœlum theirra son var Thorgils ok Gudhleifr ok Illugi that er; ;
Reyknesinga sett.— Landnàmabôk, part. II, chap. dans Islen-22,
dlnga sœgur 129-130 cfr. Antiquitates americanœ et1843, p.
Grœnlands histor. Mindesm, 152-155.t. I, p.
Le domaine de Hôls ou Reykjahôls qui appartenait à la(4) ,
famille d'Are , d'où le nom de Reyknesings (gens du promontoire
de Reykja) était situé sur la rive septentrionale du BreidhiQœrdh
dans le quartier occidental de l'Islande que sa situation en face
,
du Grœnland colo-prédestinait à être le berceau des principaux
nisateurs Groenlandsou explorateurs du Nouveau Monde. Voy.
histor Mindesm, I,t. p. 495.,
•CONGRÈS DES AMÉRICANISTES. 444
été d'abord« l'Irlande. Ce récit a fait par Hrafn
(levoyageurà Limerick),qui avaitlongtemps« Hlymreksfaré
Hlymrek , en Irlande. Thorkel Gellisson rapporta« habité (1)
« que des Islandais disaient avoir appris de Thoriinnaussi
« jarl (duc) des Orkneys (Orcades) que Are avait été,
« dans le Hvitramannaland et qu'il ne pouvait enreconnu
« mais qu'il était traité avec honneur. Are étaitsortir,' y
« marié avec Thorgerdhe, fille de Âlf des Dais. Leurs fils
K étaient Thorgils , Gudhleif et lUugé, desquels est issue la
»« race des Reiknesings.
deux autorités, d'abordNotre auteur s'appuie sur le
de Hrafn dont le surnom et les relationstémoignage , avec
l'Irlande donnent à penser qu'il tenait ses renseignements de
navigateurs irlandais revenusdu Hvitramannaland.Mariéavec
Vigdise, fille de Thôrarin Fylsenné, qui était contemporain
d'Are >iàrsson Hrafn vivait tout au plus une ou deux,
générations dernieraprès la disparition de ce et il devait(2)
s'intéresser à lui , étant issu , à la cinquième génération , de
Limerick,situé à l'embouchure du Shannon, dans le golfe du(1)
même nom , était la capitale d'un petit royaume norvégien , fondé
par Ivar , vers l'an 852. Les Scandinaves paraissent avoiry
maintenu leur nationalité aussi longtemps q

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