La langue et la littérature hindoustanies en 1870-74. Revue annuelle
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Garcin de Tassy, Joseph Heliodore Sagesse Vertu La langue et la littérature hindoustanies en 1870- V-5 LA LANGUE LITTÉRATURE HINDOUSTANIES EN 1874 REVUE ANNUELLE M. GARCIN DE TASSY \ MEMBRE DE L'iNSTlTUT VIVANTES, ETC.PROFESSEUR A L'ÉCOLE SPÉCIALE DES LANGUES ORIENTALES PARIS ORIENTALE DE MAISONNEUVE' ET OLIBRAIRIE £ QUAI. VOLTAIRE, ^5 M DCCC LXXV LANGUELA ET LA LITTÉRATURE HINDOUSTANIES EN 1874 ANNUELLEREVUE DE TASSYM. GARGIN L'iNSTITCTMEMBRE DE* ORIENTALES VIVANTES, ETC.SPÉCIALE DES LANGUESPROFESSEUR \ L'ÉCOLE PARIS MAISONNEUVE ET ODELIBRAIRIE ORIENTALE QUAI VOLTAIRE, 15 LXXVM DCCC .».'. . LA LANGUE ET LA LITTERATURE HtNDOUSTANIES EN 1874. I. Une affreuse famine menaçait cette année de dévaster l'Inde, mais les intelligentes et énergiques mesures du Gouvernement ont neutralisé l'intensité du fléau qui, heu- reusement, n'apu faire ainsi qu'un petitnombre de victimes. Espérons que la nouvelle année sera plus heureuse. la bienvenue,« Sois jeune et nouvelle année! Que la paix et la joie régnent pendant ton cours Qu'il ! soit brillant et dégagé de souci, libre de peine et d'angoisses »(1). Je continue défendreà le dialecte urdu (ourdou) contre l'hindi dont je suis loin de nier cependant l'importance et l'utilité etje suis heureusement soutenu dans(2); cette lutte par d'importantes autorités. J'ai sous les yeux une lettre du lieutenant-colonel Chambers,J.

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Garcin de Tassy, Joseph
Heliodore Sagesse Vertu
La langue et la littérature
hindoustanies en 1870-
V-5LA LANGUE
LITTÉRATURE HINDOUSTANIES
EN 1874
REVUE ANNUELLE
M. GARCIN DE TASSY
\
MEMBRE DE L'iNSTlTUT
VIVANTES, ETC.PROFESSEUR A L'ÉCOLE SPÉCIALE DES LANGUES ORIENTALES
PARIS
ORIENTALE DE MAISONNEUVE' ET OLIBRAIRIE £
QUAI. VOLTAIRE, ^5
M DCCC LXXVLANGUELA
ET LA
LITTÉRATURE HINDOUSTANIES
EN 1874
ANNUELLEREVUE
DE TASSYM. GARGIN
L'iNSTITCTMEMBRE DE*
ORIENTALES VIVANTES, ETC.SPÉCIALE DES LANGUESPROFESSEUR \ L'ÉCOLE
PARIS
MAISONNEUVE ET ODELIBRAIRIE ORIENTALE
QUAI VOLTAIRE, 15
LXXVM DCCC.».'..
LA LANGUE
ET
LA LITTERATURE HtNDOUSTANIES
EN 1874.
I. Une affreuse famine menaçait cette année de dévaster
l'Inde, mais les intelligentes et énergiques mesures du
Gouvernement ont neutralisé l'intensité du fléau qui, heu-
reusement, n'apu faire ainsi qu'un petitnombre de victimes.
Espérons que la nouvelle année sera plus heureuse.
la bienvenue,« Sois jeune et nouvelle année! Que la
paix et la joie régnent pendant ton cours Qu'il
! soit brillant
et dégagé de souci, libre de peine et d'angoisses »(1).
Je continue défendreà le dialecte urdu (ourdou) contre
l'hindi dont je suis loin de nier cependant l'importance et
l'utilité etje suis heureusement soutenu dans(2); cette lutte
par d'importantes autorités. J'ai sous les yeux une lettre
du lieutenant-colonel Chambers,J. professeur d'hindous-
tani à l'Université d'Oxford et j'y lis :
« Je suis charmé de voir que vous et beaucoup de sa-
vants hindoustaniens soutiennent l'usage de l'urdu contre
(1) A welcome to thee young new year,
Joy ami attendpeace tliy reign
;
So may Ihy course be bright and clear,
Free from want and free fro-m pain.
Les fonctionnaires(2) anglais sont obligés de le savoir dans les districts où
il est usité; et en dernier lieu il a été ordonné en Aoude aux officiers nommés
d'avoir à subir, avant d'entrer en fonctions, un examen en hindi aussi bien
iiu'eu urdu. 'Allgarh Akhbdr 7du 7 août 1 a »—— 4
celui de l'hindi moderne. Je n'aime pas ce dernier dialecte
comme étant un mélange désagréable de persan, d'arabe,
d'anglais et de termes locaux avec un grand nombre de
composés sanscrits nulle part à ma connaissance en usage
dans l'Inde où je suis resté depuis 1834 jusqu'en 1862 et
visité,où j'ai je crois, tous les districts du Bengale
et quelques-uns des présidences de Madras et de Bombay.
Le caractère dévanagari est, cela va sans dire, admirable-
ment adapté au sanscrit et au pur (thenth) hindi; mais il
est on l'emploietrès-défectueux quand pour exprimer des
mots étrangers dont bien des lettres sont intraduisibles dans
cet alphabet. En résumé, je pense que l'alphabet persan est
préférable général dans l'Inde.pour l'usage Les sipaliis
hindous l'emploient et, à défaut, ils se servent non du déva-
nagari, mais du kaïthî-nâgarî, de même que les Bengaliens
emploient le mahâjanî et les Penjabiens legurûmukhi quand
ils ne font pas usage des caractères persans qu'ils emploient
néanmoins aussitôt que leur intérêtde préférence le leur
permet. »
Telle est aussi l'opinion du saïyid Abdoollah dont j'ai
souvent eu l'occasion de parler dans mes précédentes re-
musulman de l'Inde, aprèsvues. Ce savant avoir séjourné
quart siècle Londres, où il a épousé uneun de à anglaise
catholique (romaine), s'est décidé à retourner dans son pays
natal. Ses amis regrettent cette détermination qui prive
lal'Angleterred'unasiatique versé à fois dans la littérature
musulman dansde 1 Orient et la littérature de la langue
dans laquelle il s'exprime remar-anglaise, avec une pureté
quable. Professeur d'hindoustani à l'« University Coll<-
il a formé des centaines d'élèves dontje citerai seulementy
le plus le savantcelui qui lui fait d'honneur, c'est-à-dire
professeur d'arabe de Cambridge Edward Palmer quiH.
parle et écrit avec une grande facilité non-seulement La
qu'il maislangue est officiellement chargé d'enseigner,
le persan.l'hindoustani et

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