La musique dans la comédie de Molière
200 pages
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N »uronnè 1903. né par 1905 1908, ^ A .n '^ : MUSIQUELA DANS LA COMÉDIE DE MOLIÈRE iOUVRAGES DU MÊME AUTEUR la Chanson populaire enHistoire de France (ouvrage couronné par l'Institut), Plon-Nourrit, 1889. Fischbacher,Musiques pittoresques, 1889. Lisle, son oeuvre, sa vie, Delagrave,Rouget de 1892. les Maîtres Chanteurs, Fischbacher,Étude sur 1899. Ronsard et la musique de son temps, 1902. Chansons populaires recueillies dans les Alpes françaises, 1903. société de son tempsHector Berlioz et la (ouvrage couronné par l'Académie franc lise), Hachette, 1904. i'"eNotes d'Ethnographie musicale, série, Fischbacher, 1905 2® (Amérique du Noid), Fischbacher ,série 1910. Fêtes et les Chants delà Révolution française, Hachette,Les 1908, (collection des Maîtres de la Musique), Alcan,Gluck 1910, des Maîtres5.-1. Rousseau (collection de la Musique), Alcan, igrz. «Marseillaise», Delagrave,Histoire de la 1915. demi-siècle de musique française : Entre les deuxUn guerres la Musique), Alcan,(collection des Maîtres de 1918. d'HECTOR BerI/IOZ : Les AnnéesCorrespondance romantiques Musicien errant, 2 vol. Calmann-Lévy.Le Mélodies populaires des provinces de France Noëls français ; Vieille France Chants populairesChants de la ; pour les écdif' (avec Maurice Bouchor) Romancero populaire de la Franc ; Doucieux), etc. G. JULIEN TIERSOT LA MUSIQUE DANS LA COMÉDIE DE MOLIÈRE 531690 PARIS LA RENAISSANCE DU LIVRE Boulevard78, Salnt-Mlehel, 78 .

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Langue Français
Poids de l'ouvrage 10 Mo

Extrait

N»uronnè
1903.
né par
1905
1908,^ A .n
'^
: MUSIQUELA
DANS LA COMÉDIE
DE MOLIÈREiOUVRAGES DU MÊME AUTEUR
la Chanson populaire enHistoire de France (ouvrage couronné
par l'Institut), Plon-Nourrit, 1889.
Fischbacher,Musiques pittoresques, 1889.
Lisle, son oeuvre, sa vie, Delagrave,Rouget de 1892.
les Maîtres Chanteurs, Fischbacher,Étude sur 1899.
Ronsard et la musique de son temps, 1902.
Chansons populaires recueillies dans les Alpes françaises, 1903.
société de son tempsHector Berlioz et la (ouvrage couronné par
l'Académie franc lise), Hachette, 1904.
i'"eNotes d'Ethnographie musicale, série, Fischbacher, 1905
2® (Amérique du Noid), Fischbacher ,série 1910.
Fêtes et les Chants delà Révolution française, Hachette,Les 1908,
(collection des Maîtres de la Musique), Alcan,Gluck 1910,
des Maîtres5.-1. Rousseau (collection de la Musique), Alcan, igrz.
«Marseillaise», Delagrave,Histoire de la 1915.
demi-siècle de musique française : Entre les deuxUn guerres
la Musique), Alcan,(collection des Maîtres de 1918.
d'HECTOR BerI/IOZ : Les AnnéesCorrespondance romantiques
Musicien errant, 2 vol. Calmann-Lévy.Le
Mélodies populaires des provinces de France Noëls français
;
Vieille France Chants populairesChants de la ; pour les écdif'
(avec Maurice Bouchor) Romancero populaire de la Franc
;
Doucieux), etc. G.JULIEN TIERSOT
LA MUSIQUE
DANS LA COMÉDIE
DE MOLIÈRE
531690
PARIS
LA RENAISSANCE DU LIVRE
Boulevard78, Salnt-Mlehel, 78.Ni l
80
MfoTSMUSIQUELA
COMÉDIE DE MOLIÈREDANS LA
^PROPOSAVANT
Ce n'est point dans la pensée d'apporter une contribu-
l'histoire littéraire que nous avonstion nouvelle à entre-
d'écrire ce livre : aucune partie de cette histoirepris n'a
quiété mieux étudiée que celle traite de Molière et de la
xviie siècle. Cependant, nous auronscomédie au à en
certains côtés d'un point de vue qui n'est pasprésenter
celui sous lequel on a coutume de l'examiner.
pas seulement l'auteur du MisanthropeMolière n'est :
une vérité que nous aurons à répéter plus d'unec'est là
dès cette premièrefois et qu'il faut affirmer page. La
de ses ressources est telle que nous allonsdiversité en
arriver à la certitude que, auteur du Misanthrope, il est
plus authentiquesen même temps un des fondateurs du
musical de l'opéra en France.théâtre et
L'opéra est une œuvre collective et composite. C'est
qu'on en considère ordinairementbien à tort l'histoire,
même, comme étant exclusivement dul'essence domaine
de la musique.
opéra, il faut être deux : lePour faire un poète et le
musicien, et l'importance du premier n'est pas lamoindre.
époquesCela est si vrai qu'aux de formation le dra-
maturge toujours placé à la base de l'œuvres'est com-
mune : rappelons-nous les Florentins de 1600. Les discus-
qu'ont joué, dans sonsions sur l'opéra et le rôle évolution
Corneille, les Racine, les Boileau, etpremière, les Molière
en premier lieu, montrent assez combien tous se ren-è LA MUSIQUE DANS LA COMEDIE DE MOLIÈRE.
daient compte de la prééminence de leur rôle. La plu-
part des hommes lettres furent hostiles à cette inno-de
vation: c'était assez naturel ils sentaient qu'ils n'allaient;
plus seulsêtre maîtres dans le domaine du théâtre, qu'il
faudrait que la poésie se prêtât à des obligations nou-
velles, ce que, pour leur part, ils n'admettaient pas volon-
tiers. Mais leur attitude même prouve qu'ils se sentaient
nécessaires, et plusieurs se prêtèrent, de plus ou moins
bonne grâce, à des tentatives leur imposait laque mani-
festation de l'art nouveau.
Parmi ces poètes, ilen estun qui,homme de théâtre plus
qu'aucun, ne fit aucune résistance fut, au contraire,et
séduit dès le premier moment. Dix ans avant que l'Opéra
fut ouvert, Molière avait enrichi ses comédies de parties
lyriques dont les caractères, comme la qualité, sont de
telle nature que nous devons reconnaître en plusieurs
d'entre elles l'opéra avant n'a pasl'opéra ; et il tenu à
lui qu'il n'allât plus loin encore et ne s'associât résolu-
ment, pour la fondation du théâtre même, au musicien
qui avait étépour lui un précieux collaborateur et s'était
formé sous sa direction à l'art de la musique drama-
tique, Lulli.J.-B.
C'est là une partie de l'histoire de notre art qui n'est
point trop connue. Non que les éléments principaux en
soient ignorés mais ils ont généralement tenus; été pour
négligeables. Les musiciens pensaient qu'il n'était pas
intéressant œuvres quipour eux de s'occuper d' sont
essentiellement des monuments littéraires, et les littéra-
teurs en disaient autant pour des ouvrages dont la princi-
pale raison la musique.d'être est d'avoir été écrits pour
Encore Molière n'a-t-il pas été la seule victime de cette
méconnaissance et de ce préjugé. Il faut voir avec quel
dédain superbe Brunetière, parlant VAndromède dede
Corneille, traite cette pièce de poème d'opéra et, ayant
dit ce mot, passe sans s'arrêter. ma foi ! un poèmeHé,
d'opéra écrit par Corneille en alors que le premier1647,
opéra français digne de Hermione, estce nom, Cadmus et
dé cela n'est pas déjà si méprisable, et il semble1673,
l'honneurqu'une pareille initiative mériterait au moins
d'un instant d*examen !

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