La pluie de la première saison contre la pluie de la dernière saison
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La pluie de la première saison contre la pluie de la dernière saison Clifton A. Emahiser Vous êtes libres de copier ce texte, mais pas de l’éditer. À moins de connaître l’origine d’un sujet, on arrive invariablement à des conclu- sions illogiques. Telle est la nature du thème que nous allons illustrer ici. En fait, il serait difcile de trouver un sujet ayant été aussi déformé, de telle façon qu’il soit devenu complètement méconnaissable. Nous trouvons une référence à ce sujet en Jacques 5:7 : « Usez donc de patience, frères, jusqu’à la venue du Maître. Voici, le laboureur attend le fruit précieux de la terre, prenant patience à son égard, jusqu’à ce qu’il reçoive les pluies de la première et de la dernière saison ». Ici, les pluies de la première et de la dernière saison représentent premièrement la pluie du semis à l’époque du plantage et deuxièmement la pluie de la maturation avant la récolte : en Judée, la première tombait vers le début de notre mois de novembre après que les grains aient été semés ; la seconde aux environs de la fn avril lorsque les épis commençaient à mûrir avant la récolte complète, car les cultures des Judéens se développaient durant l’hiver et le début du printemps. Il est évident que ce passage symbolise une période débutant avec les premières ecclésias (ou assemblées) et qui s’étend jusqu’à la Seconde Venue de Yahshua Christ, avec une longue saison sèche entre les deux pluies.

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Publié le 19 février 2014
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Langue Français

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Clifton A. Emahiser
Vous êtes libres de copier ce texte, mais pas de l’éditer.
À moins de connaître l’origine d’un sujet, on arrive invariablement à des conclu-sions illogiques. Telle est la nature du thème que nous allons illustrer ici. En fait, il serait difficile de trouver un sujet ayant été aussi déformé, de telle façon qu’il soit devenu complètement méconnaissable. Nous trouvons une référence à ce sujet en Jacques 5:7 :
« Usezdonc de patience, frères, jusqu’à la venue du Maître. Voici, le laboureur attend le fruit précieux de la terre, prenant patience à son égard, jusqu’à ce qu’il reçoive les pluies de la première et de la dernière saison ».
Ici, les pluies de la première et de la dernière saison représentent premièrement la pluie dusemisà l’époque du plantage et deuxièmement la pluie de la maturation avant larécolte: en Judée, la première tombait vers le début de notre mois de novembre après que les grains aient été semés; la seconde aux environs de la fin avril lorsque les épis commençaient à mûrir avant la récolte complète, car les cultures des Judéens se développaient durant l’hiver et le début du printemps. Il est évident que ce passage symbolise une période débutant avec les premières ecclésias (ou assemblées) et qui s’étend jusqu’à la Seconde Venue de Yahshua Christ, avec une longue saison sèche entre les deux pluies. La plupart des bons fermiers savent qu’une petite période de sècheresse modérée après le semis peut être bénéficiaire, car elle permet aux plants de développer des racines vigoureuses de manière à ce que, lorsque les pluies arrivent finalement, la culture produise une récolte abondante.
Cela peut sembler une façon étrange d’examiner l’histoire de l’ecclésia, mais c’est à cela que faisaient allusion Jacques et les prophètes avant lui. Le lecteur doit faire la différence entre lapremièrepluie et laseconde, car elles sont différentes
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en nature. En d’autres termes, nous ne sommes pas sensés rejouer les évènements de la Pentecôte dans des cultes et des rituels. Bien qu’il y eut des phénomènes miraculeux à la Pentecôte, comme il est enregistré dans les Actes (comme par exemple parler en langues), il ne s’agissait que d’une caution (un acompte) de l’Esprit. Le jour de la Pentecôte, beaucoup de bonnes figues Judaïtes (des Judaïtes de pur sang) étaient rassemblées dans plusieurs pays, parlant diverses langues, et un miracle permit à ces gens à la fois de parler et de comprendre des lan-gages étrangers. Les mouvements charismatiques et pentecôtistes d’aujourd’hui ont transformé en moquerie les évènements originaux enregistrés dans le cha-pitre 2 des Actes des Apôtres. Ces mouvements ne font non plus aucune allusion aux passages de l’Ancien Testament qui permettent d’expliquer l’existence même d’une Pentecôte. La Pentecôte dans l’Ancien Testament était un jour de fête or-donné uniquement aux Israélites, tandis que les charismatiques et pentecôtistes d’aujourd’hui invitent n’importe quelle race impure à se rassembler en leur com-pagnie.
Bien que la Pentecôte fut un évènement très important dans notre histoire israé-lite, elle ne servit que comme commencement. Nous, les Israélites, en tant que peuple, nous avons été divorcés et complètement séparés de Yahweh sans espoir. Yahweh avait épousé les douze tribus d’Israël, mais Israël prouva qu’elle était in-fidèle à son mari, après quoi Il ne pouvait faire autrement que de divorcer d’elle. De par la Loi, la seule façon pour Yahweh de pouvoir se remarier à Israël était que l’un des deux époux meure. C’est exactement la raison de la Venue de Yahweh dans la chair; Yahshua devait mourir en tant que Rédempteur Frère de manière à pouvoir racheter Son épouse. Mais ce rachat ne pouvait avoir lieu avant Sa mort officielle. La Pentecôte était le commencement de ce processus, mais à cette époque il n’y avait pas de messager pour apporter « la Bonne Nouvelle » aux douze tribus précédemment divorcées. Afin d’accomplir cet objectif, Paul fut choisi pour apporter l’Évangile aux nations perdues d’Israël (le mot « nations » étant traduit erronément par le terme latin « Gentils »). Et, à propos, Paul était l’un des douze apôtres, comme dit en II Cor. 11:5 :
« Carj’estime que je n’ai été en rien moindre que les plus excellents apôtres ».
et en II Cor. 12:11 :
« Jesuis devenu insensé; vous m’y avez contraint; car moi, j’aurais dû être recommandé par vous; car je n’ai été en rien moindre que les plus excellents apôtres, quoique je ne sois rien ».
Si donc Paul n’était en rien moindre que les plus excellents apôtres, il devint l’un des douze.
En plus de ceci, Yahshua Christ choisit personnellement chacun de Ses douze apôtres, comme Matt. 10:1 le confirme clairement. On trouve la même confir-mation en Luc 6:12–16. Pour quiconque prenant ces deux passages sérieusement
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– c’est-à-dire que chaque apôtre fut choisi personnellement par le Christ – cela devrait éliminer Matthias, ce que je pense depuis toujours. Rév. 21:14 élimine la possibilité de 13 apôtres, et donc soit Paul soit Matthias doit être disqualifié, et ce ne peut sûrement pas être Paul. Paul était choisi par l’Agneau, Matthias ne l’était pas.
Non seulement Yahshua Christ choisit Ses douze apôtres personnellement, mais ce fut à eux (et pas aux charismatiques et pentecôtistes d’aujourd’hui) qu’Il donna « autorité sur les esprits immondes pour les chasser, et pour guérir toute maladie et toute langueur » (Matt. 10:1). Il est vrai qu’ailleurs, dans le Nouveau Testament, d’autres sont appelés «apôtres »,comme en I Cor. 12:28, mais ils sont appelés « apôtres de l’ecclésia », un terme quelconque de signification générale. C’est une chose d’être un apôtre de Yahshua Christ, envoyé personnellement par Lui, mais c’est une chose fort différente d’être un apôtre de l’ecclésia, envoyé par un corps de croyants. Les Écritures ne donnent aucun exemple de miracle ayant été effectué par un apôtre de l’ecclésia.
Paul fait savoir aux Galates quel genre d’apôtre il est :
« Paul, apôtre, non de la part des hommes, ni par l’homme, mais par Yahshua Christ, et Yahweh le Père qui l’a ressuscité d’entre les morts » (Gal. 1:1).
Les douze originels (avec Paul remplaçant Judas plutôt que Matthias) avaient une commission non transmissible pour révéler la doctrine et fonder l’ecclésia. Lorsque les épîtres pastoraux présentent les principes de gérance durable, men-tion est faite d’anciens et de diacres plutôt que d’apôtres. Les pentecôtistes et charismatiques veulent jouer le rôle d’apôtres, ce qui est une position qui n’est plus donnée. Seule la fierté peut motiver un tel désir.
Les pentecôtistes et charismatiques se ridiculisent dans leur tentative de faire re-vivre encore une fois Actes 2, croyant erronément que ladernière pluieest de même nature que lapremière. Mais ladernière pluieest aussi différente de lapre-mière pluieque la récolte est différente du semis, ou le semis de la récolte. Les pentecôtistes et charismatiques, en essayant de faire revivre la Pentecôte, sont comme des jardiniers d’Ohio ou du Michigan essayant de planter des tomates dans leur jardin en septembre, ou comme un fermier essayant de récolter du blé avant que les grains soient pleinement développés. Salomon disait qu’il y a un temps et une saison pour toute chose, et le temps et la saison pour la Pentecôte est le passé, alors que maintenant nous devons patiemment attendre ladernière pluie. Je crois que nous vivons aujourd’hui cette dernière pluie dans le Message de l’Identité Israélite, bien qu’il reste quelques problèmes à éclaircir, ce dont je parlerai plus loin.
Non seulement le jour de la Pentecôte est venu et n’est plus, mais le temps de la prophétie fait partie du passé. Beaucoup de pentecôtistes et de charismatiques se
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considèrent comme des prophètes, à l’égal des prophètes de l’Ancien Testament. Cela révèle une consternante ignorance de I Cor. 14:3 :
« Maiscelui qui prophétise parle aux hommes pour l’édification, et l’exhortation, et la consolation ».
Ce qui équivaut plus à l’invocation qu’au présage. Les dons mentionnés en I Cor. 12:7–10 étaient destinés principalement à l’ère apostolique.
Jean écrivit le Livre de la Révélation, et cela mit fin au travail des prophètes. Dès lors, quiconque affirmant aujourd’hui être un prophète est un pur menteur (Héb. 1:1–2). Nous avons dans nos Bibles toutes les prophéties dont nous aurons jamais besoin. Mais cela n’annule pas le don de compréhension de la prophétie qui fut déjà donné par l’Esprit. Généralement parlant, notre peuple ne comprend déjà pas les prophéties dont nous disposons. Que dire alors des prophètes à la noix qui ne peuvent que nous égarer! Et les mouvements apostoliques et charismatiques en sont remplis! Il en résulte que tout ce que peuvent nous offrir les mouvements pentecôtistes et charismatiques ne sont que vains discours de sagesse et des pro-phéties qui, toutes, échouent! Ces mouvements sont complètement bidons et ils tentent de planter à l’époque de la récolte.
Avant de quitter le sujet des douze apôtres originels, nous devons comprendre pourquoi ils étaient uniques. Au cas où vous ne comprendriez pas le terme « uni-que », il signifie « être le seul de son genre ». Si donc une personne s’identifie à l’un des douze originels, il se ment à lui-même et ne fait que gonfler hors de proportion son propre égo. Chaque appel d’apôtre était unique; leur fonction était unique; leur ministère était unique et les miracles qu’ils accomplirent furent uniques. Il ne fait aucun doute que les apôtres étaient une espèce spéciale, et ils n’eurent aucun successeur. L’âge des apôtres et de ce qu’ils accomplirent fait pour toujours partie du passé, et la seule chose qu’il nous reste à faire aujourd’hui est de bâtir sur les fondations qu’ils nous ont laissées. Mais les pentecôtistes et les charismatiques désirent rebâtir les fondations des apôtres selon leurs propres spécifications. Non seulement la fonction des apôtres était unique mais il leur fut donné une autorité absolue. L’autorité des apôtres était encore plus importante que celle des autres prophètes avant eux, dont les déclarations se révélèrent exactes et authentiques, comme par exemple Daniel.
Quand les apôtres parlaient, il n’étaient pas disputés, sauf en certaines occasions entre eux, et les autres n’avaient pas droit à la parole, car leurs décisions étaient définitives. Il ne s’agissait pas d’un quelconque «pape »infaillible – et il existe beaucoup de catholiques romains qui sont également charismatiques et qui, d’une certaine manière, restent catholiques. Les apôtres se révélèrent les vrais agents de la révélation de Yahweh, et ils étaient reconnus comme tels par leurs fidèles. Jude déclare justement au verset 17 :
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« Maisvous, bien-aimés, souvenez-vous des paroles qui ont été dites auparavant par les apôtres de notre Prince Yahshua Christ ».
Vous noterez que Jude ici ne nous demande pas de tenir compte des paroles bidons de futurs pentecôtistes ou charismatiques. L’admonition de Jude au verset 17 est toujours valable aujourd’hui et nous n’avons aucune excuse maintenant que nous possédons la Parole imprimée, en dépit de l’Église Catholique.
Afin de démontrer que le phénomène consistant à parler en langues étrangères à la Pentecôte était destiné uniquement à l’âge apostolique, je vais citer un extrait de «Dix homélies sur la première épître de Jean», tiré deLes pères de l’Église Chrétienne de l’époque de Nicée et post-Nicéenne, édition Philip Schaff, vol. 7, où Augustin fait part de sa compréhension des choses :
« Dans les premiers temps, “l’Esprit Saint tomba sur eux qui croyaient : et ils parlèrent en langues”, qu’ils n’avaient pas apprises, “car l’Esprit leur donna ce don”. C’étaient des signes adaptés à l’époque. Car il leur incombait d’annoncer l’Esprit Saint en toutes langues, afin de montrer que l’Évangile de Dieu devait être répandu dans toutes les langues sur la terre entière.Cette chose fut faite comme une annonceet elle disparut. Maintenant, en ce qui concerne l’imposition des mains, qui permet à des personnes de recevoir l’Esprit Saint, nous attendons-nous à ce qu’elles parlent en langues? Ou, lorsque nous imposons les mains à ces nouveaux-nés, l’un d’entre vous s’attend-il à ce que ces enfants parlent en langues et, s’apercevant qu’ils ne parlent pas en langues, y a-t-il parmi vous un quelconque insensé qui déclare : ils n’ont pas reçu l’Esprit Saint, car s’ils l’avaient reçu, ils parleraient en langues comme c’était le cas en ces temps-là? Si donc le témoignage de la présence de l’Esprit Saint n’est pas donné aujourd’hui au moyen de ces miracles, par quoi est-il donné, par quoi peut-on savoir qu’on a reçu l’Esprit Saint ?Que chacun interroge son propre cœur. S’il aime son prochain, l’Esprit Saint habite en lui ».
Augustin écrit encore, dans « Discours ou traités sur l’Évangile selon Saint-Jean », ibid., 195 :
« Pourquoialors, frères, parce que celui qui est baptisé en Christ et croit en Lui ne parle pas aujourd’hui dans les langues de toutes les nations, devons-nous croire qu’il n’a pas reçu l’Esprit Saint ? Dieu nous préserve que nos cœurs puissent être tentés par ce manque de foi. Nous sommes certains que chaque homme reçoit : mais seulement autant que le vase de foi qu’il apporte à la fontaine peut contenir; autant Il en emplit. Puisque, dès lors, l’Esprit Saint est reçu même aujourd’hui par les hommes, certains pourraient demander : Pourquoi donc aucun homme ne parle dans les langues de toutes les nations? Parce que l’Église elle-même parle dans les langues de toutes les nations. Avant,
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l’Église était dans une seule nation, où elle parlait dans les langues de toutes. En parlant alors dans les langues de toutes, cela annonçait ce qui devait venir : que, en grandissant dans toutes les nations, elle parlerait dans les langues de toutes ».
Dès lors, lorsqu’on lit le chapitre 12 de I Corinthiens, on doit considérer pour qui, pourquoi, quand, où et dans quelles circonstances il fut rédigé. Il devrait être évident que l’instruction de I Cor. 12 fut rédigée pour les gens peu de temps après le jour de Pentecôte et alors que ces expériences étaient encore fraîches dans leurs esprits.
Nous devons maintenant aller en Joël 2:23, où Joël prophétise en partie le jour de Pentecôte :
« Et vous, fils de Sion, égayez-vous et réjouissez-vous en Yahweh, votre Dieu ;car il vous donne la première pluie dans sa mesure, et fait des-cendre sur vous la première pluie et la dernière pluie, au premier mois. Et les aires seront pleines de blé, et les cuves regorgeront de moût et d’huile; et je vous rendrai les années qu’a mangées la sauterelle, l’yélek, et la locuste, et la chenille, ma grande armée que j’ai envoyée au milieu de vous. Et vous mangerez abondamment et vous serez ras-sasiés, et vous louerez le nom de Yahweh, votre Dieu, qui a fait des choses merveilleuses pour vous; et mon peuple ne sera jamais hon-teux. Et vous saurez que je suis au milieu d’Israël et que moi, Yahweh, je suis votre Dieu, et qu’il n’y en a point d’autre ; et mon peuple ne sera jamais honteux. Et il arrivera, après cela, que je répandrai mon esprit sur toute chair, et vos fils et vos filles prophétiseront, vos vieillards songeront des songes, vos jeunes hommes verront des visions ; et aussi sur les serviteurs et sur les servantes, en ces jours-là, je répandrai mon esprit ».
Comme je l’ai déclaré auparavant, lapremière pluieà la Pentecôte n’était qu’un acompte (un paiement partiel) de toutes ces choses, et Pierre ne commettait pas d’erreur en citant Joël, mais la plus grande partie de la prophétie de Joël n’est pas encore accomplie. Et c’est là que la majorité des étudiants de la Bible ratent le coche. Notez comme Joël déclare : « car il vous donne la première pluie dans sa mesure », c’est-à-dire modérément. La prophétie dit encore : « Et les aires seront pleines de blé, et les cuves regorgeront de moût et d’huile». Oui, nous sommes dans cette situation, mais notre ennemi contrôle tous les marchés, avec le fer-mier n’obtenant qu’un peu plus qu’un franc symbolique pour son labeur et son investissement tandis que le Juif-mauvaise-figue ramasse tout le profit. Et main-tenant que les supermarchés ont fait fermer tous les petits commerces de grand-papa et grand-maman, les Juifs contrôlent les prix aux deux bouts de la chaîne. Non seulement cela mais, ayant le contrôle sur le commerce alimentaire, ils aug-mentent les prix pour les Blancs puis donnent des bons alimentaires auxbêtes des
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1 champs. Cela ne concerne pas que l’alimentaire mais aussi la médecine, l’énergie, l’éducation et le logement. Jusqu’ici, notre peuple n’a pas encore réalisé la signi-fication de « .. .je vous rendrai les années qu’a mangées la sauterelle, l’yélek, et la locuste, et la chenille, ma grande armée que j’ai envoyée au milieu de vous ». Une fois que le Juif-sauterelle, le Juif-yélek, le Juif-locuste et le Juif-chenille ne seront plus parmi nous, nous pourrons faire l’expérience de ladernière pluie. Cela équivaudra à 2.700 ans de restauration.
Mais la plus grande restauration sera : «Et il arrivera, après cela, que je répan-drai mon esprit sur toute chair [Israélite], et vos fils et vos filles prophétiseront, vos vieillards songeront des songes, vos jeunes hommes verront des visions; et aussi sur les serviteurs et sur les servantes, en ces jours-là, je répandrai mon es-prit ». Cette bénédiction est déjà réalisée dans le mouvement de l’Identité Israélite, jusqu’à un certain degré, et elle continuera tant que nous serons aspergés d’eau pure. On nous dit, en Ézéchiel 36:25 :
« Etje répandrai sur vous des eaux pures, et vous en serez purs : je vous purifierai de toutes vos impuretés et de toutes vos idoles ».
Bien que nous ayons réalisé une certaine purification limitée avec la Réforme, ce n’est que par le mouvement de l’Identité Israélite que nous pouvons observer un grand progrès dans ce type de purification. Je suis dès lors convaincu que le mouvement de l’Identité Israélite est l’essence même de cettedernière pluie prophétisée. Les personnes venant dans le mouvement sont toutes polluées par les doctrines errantes des systèmes religieux et, lorsqu’ils sont aspergés par l’Esprit de Yahweh, la pollution qui les recouvrait commence à s’écouler, formant des marques de pureté mélangées à des marques de boue.
Il en résulte des marques de boue « Universalisme », des marques de boue « Lignée Unique », des marques de boue « pas de Satan », des marques de boue consistant à refuser d’utiliser le nom de Yahweh-Yahshua, pour ne citer que quelques-unes. Sans oublier la marque de boue « fierté ». Il devrait être compris clairement que la référence de Pierre à Joël parlait de lapremière pluieet pas de ladernière. La confirmation que lapremière pluien’était qu’un acompte est stipulée en II Cor. 5:5 :
« Orcelui qui nous a formés à cela même, c’est Yahweh, qui nous a aussi donné les arrhes de l’esprit ».
Il s’ensuit que les mouvements récents du pentecôtisme et des charismatiques des 150 dernières années ne possèdent qu’une compréhension très restreinte de la première pluie comme de la dernière pluie prophétisées par Joël. Lorsque nous ferons finalement l’expérience de la dernière pluie dans sa plénitude, elle éclipsera
1. Les« foodstamps »de l’aide sociale aux États-Unis, dont profitent énormément les non-Blancs (N.D.T.).
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l’expérience de la première pluie et elle sera reçue uniquement par des Israélites. Les autres n’ont rien à y voir.
Les pentecôtistes et charismatiques prétendent que Pierre croyait ce qu’ils croient et que, s’il vivait aujourd’hui, il ferait partie de leur mouvement. Ils commencent généralement par leur concept perverti du baptême par l’Esprit. Ils exigent des gens l’expérience de divers phénomènes, comme par exemple parler en langues, ressentir de l’euphorie, avoir des visions et autres débordements émotionnels variés, et ceux qui n’ont pas vécu l’expérience de tels phénomènes ne sont pas considérés comme remplis de l’Esprit mais au contraire sont vus comme des êtres immatures, charnels, désobéissants ou comme des Chrétiens incomplets.
La plupart des pentecôtistes et charismatiques prétendent que leurs expériences sont supérieures à la Bible et si celle-ci ne confirme pas leurs expériences, damnée soit la Bible. Si l’on examine les magazines, les livres et les programmes télévisuels sponsorisés par ces mouvements, on constatera qu’ils mettent l’accent sur des « visions », des « rêves », des « paroles de sagesse », des « messages privés venant de Dieu » et autres expériences personnelles qui, la plupart du temps, contredisent les Écritures et les interprètent entièrement hors-contexte.
Mais est-ce le type de comportement que promouvait Pierre? Nous trouvons la réponse à cette question en II Pierre 1:19–21 :
« Et nous avons aussi une parole plus sûre de la prophétie, à laquelle vous faites bien d’être attentifs, comme à une lampe qui brille dans un lieu obscur, jusqu’à ce que le jour ait commencé à luire et que l’étoile du matin se soit levée dans vos cœurs; sachant ceci premiè-rement, qu’aucune prophétie de l’écriture ne s’interprète elle-même. Car la prophétie n’est jamais venue par la volonté de l’homme, mais de saints hommes de Yahweh ont parlé, étant poussés par l’Esprit Saint ».
Notez ici les mots «parole plus sûre», ce qui est à 180 degrés de la théologie expérientielle. Un système de croyance basé sur la théologie de l’expérience de-vrait être rangé une bonne fois pour toutes dans le mysticisme, ce qu’il est en réalité. La « théologie expérientielle » est analogue à la philosophie « si cela vous semble bon, faites-le », similaire aux « orgies sexuelles sous tout arbre vert » dont il est question dans l’Ancien Testament et qui est tellement prévalente parmi les pentecôtistes et charismatiques actuels.
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Traduction : Bahrmanou © 19 juillet 2013
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