Entretiens^ pour faire l'ouvrage des tapissiers « fallait pas qu'ilset des ouvriers, parce qu'il ne entrassent; « main rien,les nourrices ne mettaient la à de peur d'être « fatiguées et que leur lait ne fût moins bon. J'allais souvent portant« de l'une à l'autre, à pied, déguisée, sous mon bras « la viande; et je passais quelquefoisdu linge, de les nuits « chez l'un de ces enfants malades, dans une petite maison « chez moi lehors de Paris. Je rentrais malin par une porte « derrière; et, après m'être habillée, je montais en carrossede u par celle de devant, pour aller à l'hôtel d'Albret ou de Ri- ordinaire« chelicu, afin que ma société ne sût pas seule- « secret à garder. On le sutment que j'avais un : de crainte »« pénétrât, faisais saigner de peur de rougir.qu'on le je me LES BATARDS DE LOUIS XIV. 9 Scarron conduisaitQuelquefois madame les enfants à la Un jour, on introduisit la nourrice chez madame decour» Montespan. Le roi s'y trouvait, et il demanda à qui apparte- naient ces enfants. — Us sont sûrement, répondit la villageoise, dame quià la demeure avec nous; j'en juge par les agitations où la voisje au moindre mal qu'ils ont. — Mais qui croyez-vous en être le père? reprit Louis XIV — Je n'en sais rien, répartit la nourrice m'imagine, : je pourtant, que c'est quelque duc ou président au parlement. La Merveille fut enchantée de cette réponse, et le roi rit jusqu'aux Aussi,larmes.
<^ » » » -^» » Please handie this volume with care. The University of Cormecticut Libraries, Storrs 1861DC 128.C472 hbl, stx Régence galante / DDOminE3 ^153 00 n 00 ONuLA REGENCE GALANTESouffloiImprimé par Charles Noblet, rue ,18.