La tradition et les réformes dans l'enseignement universitaire : sourvnirs et conseils

Émile Egger

Description

^ >} i)ro\(i(]ii('iil des rt'dexionsoui iiKxiilit- le rru'iinc (if nos pliisioiii-s fois regardé coninie un devoirs«''rieusL's. Aussi ai-jo faire ici devant vous une sorte d'examen de consciencedo (1) ; particulier, c'est à quoi je vous convie, avantet anjoiinl'hiii en dans r6l,ude du sujet que mon programme vousde m'ent^auer annonce pour les levons du lundi. messieurs, remonter par le souvenir ;\ ce qu'étaitVeuillez, r»''ducation de la jeunesse chez les anciens. Le jeune Hellène dans les écoles el il n'y recevait qu'une édu-n'allait chercher cation jiuiement hellénique. Hésiode et Homère lui apprenaient sa religion en mOme temps que l'histoire primitive de sa race, autochthone et douée tout exprès parles dieuxqu'il tenait pour le culte de la poésie, de l'éloquence et des arts. Autour dupour nationsdomaine de l'Hellénisme, on connaissait bien quelques ennemies ou rivales, mais que le nom de barbares signalait au dédain sinon à la haine de l'Hellade civilisée. Très simple était rôle instituteurs la jeunesse.donc alors le des de l'Italie romaine, dès le temps des guerres puniques,Dans qui est celui môme oii l'on peut dire que commence chez les savantRomains un régime national et tant soit peu d'éduca- tion, régime ne comprend encore que deux langues el deuxce littératures.

Sujets

• Éducation
• France

Informations

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• Nombre de lectures: 6
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 20 Mo

Extrait

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THE LIBRARY
The Ontario Institute
infor Studies Education
Toronto, Canada^""^ EDUCATION
IM1-^
196825FEB
LA
RÉFORMESTRADITION ET LES
L'ENSEIGNEMENT UNIVERSITAIRECOIIIIKII.. — TVl'. STi'.l!. CHÉTI^.KTLA
L'ENSEIGNEMENT UNIVERSITAIRE
SOUVENIRS ET CONSEILS
E. EGGER
MEMBRE DE l'INSTITUT
PROFESSEUR A LA FACULTÉ DES LETTRES
PARIS
G. MASSON, ÉDITEUR
LIBRAIRE DE l'aCADKMIE DE MÉDECINE
1-20, Boulevard Saitil-fierniiiin, en face de l'École de Médefjne
M IH-.C.C LXXXIII \ o ^ Z?
Tiiii'^ '(roits réservés.yp'voi;El.TaXX' à'iatpttv ô ttoaÙ; eïoiOsv
/){xwv, TO ye cppovsTv àçsaXÉcTSpov tioisT.
(dansMénandre Stobée).AU LECTEUR
quiSouvenirs et Co7}seiIs, ces deux mots résument la pensée
présentem'a dirigé pour former le choix d'opuscules que je
Mes souvenirs sont pas des mé-aux amis de l'éducation. ne
moires, et mes conseils ne sont pas ramenés ici à l'unité d'un
livre de pédagogie mais les uns et les autres sont répandus dans-
;
rapports,une série de notices biographiques, d'allocutions, de
de conférences, leçons, d'articles critiques, dont la réunion^de
a paru pouvoir être utile h la jeunesse et à ses maîtres. Voilà
fois-par quelles raisons je me permets de faire une seconde
appel à la public, pour tant de pages dontbienveillance du
une vingtaine seulement sont inédites.
Je compte aujourd'hui un demi-siècle de services dans l'en-
seignement. la mon pèreA dix-huit ans, mort prématurée de
me força de donner des leçons, tout en suivant le cours de phi-
losophie dans un lycée. Trois ans plus tard, comme je venais
d'obtenir le grade de docteur à !a Faculté des Lettres de Paris
l'une de mes thèses trailait de Vl'JducaLum chez les Romains),
M. P. F. Dubois voulut bien m'offrir de prendre part ;\ la ré-
Journal général de l'Jus lrue/'iondaction du publique qui était,
depuis le journal ofliciel de l'Université,183J, mais qui s'ou-
vrait assez libéralement ;\ la critique impartiale des livres clas-
siques de toute origine, et qui admettait dans ses colonnes
une certaine d'érudition classique,dose sans trop craindreLEGTEU».VI AU
là que j'écrivis, pendant près ded'effrayer sa clientèle. C'est
des articles nombreux et de genres très divers:vingt années,
de livres à l'usage des classes notices bibliographi-examens ;
ouvrages comprisques sur les questions et les dans les pro-
d'agrégation; analyses de coursgrammes pour les concours
quelquefois, comptes rendus de soutenances pour lepublics
;
es lettres, et, depuis 1840, analyses de quelques-unesdoctorat
mes legons en Sorbonne. Cette collaboration s'étendit, selonde
périodiques, comme la Revue del'occasion, à d'autres recueils
ilnslruciion ^mblique, la Reçue des cours (illéraires et, en dehors
l'Université, la Revue française et la Nouvelle Revue encyclo-de
pédique. Tant d'articles réunis formeraient à eux seuls un gros
puisvolume, et je ne songer à les réimprimer pourtant, dans
;
ces pages condamnées à l'oubli, j'aime encore à retrouver,
sans parler d'amis survivants, comme mon confrère M. Adol-
phe Régnier bien des noms dont la mémoire m'est chère,(1),
ceux de J. L. Burnouf [-2), de Fauriel de Frédéric Oza-(3),
Bureau la Mallenara de de de Boissonade (^G), de Ch.(4), (5),
Article sur son Traité de la formation des mots dans la lanr/ue grec-(1)
que, avec des 7wlions comparativessur la dérivation et la composition en sans-
crit, en Iati7i et dans les idiomes germaniques, dans VAthe7iaeum français du
10 mai 18âG.
Article sur sa Méthode le Journal(2) latine, dans gétiéral de l'histrûction
publique, t. X, n" 27.
Articles sur son Cours de littérature provençale même journal, t. XV,(3) ;
n" 40. Le compte rendu, que j'avais publié en douze articles, du mémorable
cours de Fauriel sur 1"épopée homérique, a été résumé par mon collègue et
ami M. Eugène Talbot, dans VAnnuaire de l'Association pour l'encouragctneut
des 14«études grecques, année, 1880.
Articles sur son livre(4) intitulé : Les (Jcimains avant le Cliristlanisme
môme journal, t. XXVII, n" 30.
Article sur son(5) Econouiie politique des Romains même journal, t. X,;
n* 23.
(G) Article sur diverses publications de ce savant helléuiste même
; journal,
XIV, n" —t. 01. Sur le recueil postliunio de ses opuscules intitulé Critique
littéraire sous le premier Empire au Journal des Débats 23du octobre 186J.