Le parti des politiques au lendemain de la Saint-Barthélemy: La Molle et Coconat
386 pages
Français

Le parti des politiques au lendemain de la Saint-Barthélemy: La Molle et Coconat

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I' I i (1 LE DES POLITIQUESPARTI ET COCOAATLA MOLLE L' f?v^.v%^,.^r.^ ^^^^n^ ^ c cn^: t^f'' C T ^ o, vu 15 "ky^ ^f\y PARIS LIBRAIRIE PLON et IMPRIMEURS-ÉDITEURSE. PLON, NOURRIT C-. Il u K G A n A > (j I K II K 10 , 1892 Tous droits réservés 3)3 7^9051 AVANT-PROPOS masses s'éprennent avecSi les empressement des idées peu conformesaux lois de lad'égalité, nature et de la raison, il n'est donné qu'à un petit nombre d'espritsdecomprendre et de pratiquer la vraie liberté. Pour la respecter et la faire respecter, il faut de vieilles traditions, une culture supé- particuliers,rieure, des dons des circonstances spéciales. liberté et surtoutLes goûts de ceux d'indépendance sont d'essence aristocratique. A l'excuse des masses, dontl'amour l'égalité conduit au despotisme aussi bien qu'à la démo-de cratie, on conviendra que l'affranchissement de l'esprit se trouve singulièrement favorisé par l'élévation de la situation sociale, et, suivant le cas, on pourra déplorer que l'esprit mène l'hérésie lad'indépendance à religieuse et à révolte comme la liberté à la licence et à l'anarchie. jMaispolitique, excèsne feront pas condamner des principes d'une natureces aussi élevée. siècle, les prin-On ne s'étonnera pas de voir, au seizième libéralisme politique et religieux, patronnés parcipes de l'aristocratie cultivée de la Renaissance. Je ne parle pas des nobles disciples de la Réforme, qui fut à l'origine un affran- chissement, mais qui, ensuite des nécessités de la lutte et a AVANT-PROPOS.

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(j I K II K 10 , 1892 Tous droits réservés 3)3 7^9051 AVANT-PROPOS masses s'éprennent avecSi les empressement des idées peu conformesaux lois de lad'égalité, nature et de la raison, il n'est donné qu'à un petit nombre d'espritsdecomprendre et de pratiquer la vraie liberté. Pour la respecter et la faire respecter, il faut de vieilles traditions, une culture supé- particuliers,rieure, des dons des circonstances spéciales. liberté et surtoutLes goûts de ceux d'indépendance sont d'essence aristocratique. A l'excuse des masses, dontl'amour l'égalité conduit au despotisme aussi bien qu'à la démo-de cratie, on conviendra que l'affranchissement de l'esprit se trouve singulièrement favorisé par l'élévation de la situation sociale, et, suivant le cas, on pourra déplorer que l'esprit mène l'hérésie lad'indépendance à religieuse et à révolte comme la liberté à la licence et à l'anarchie. jMaispolitique, excèsne feront pas condamner des principes d'une natureces aussi élevée. siècle, les prin-On ne s'étonnera pas de voir, au seizième libéralisme politique et religieux, patronnés parcipes de l'aristocratie cultivée de la Renaissance. Je ne parle pas des nobles disciples de la Réforme, qui fut à l'origine un affran- chissement, mais qui, ensuite des nécessités de la lutte et a AVANT-PROPOS." />

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LE DES POLITIQUESPARTI
ET COCOAATLA MOLLEL'<iuteur et les éditeurs déclarent réserver leurs droits de reproduction et de
Francetraduction en et à l'étranjjer.
Ce volume a été déposé au ministère de l'intérieur (section de la librairie)
octobre 1892.en
DU MEME AUTEUR A LA MEME LIBRAIRIE
Anne de Illontniorencj, grand maître et eonnétable de Franee.
aux annéesà la cour, et au cousoildu roi François l''\ Paris, librairie i'ion,
1885. Un vol. grand in-8".
{Couronné par VAcadémie française, second prix Gobert.)
Anne, duc de ^Vlontmorency, connétable et pair de France, sous les
Henrirois II, François II et Charles IX. Paris, librairie Pion, 1889. Un
vol. grand in-8".
De Consilîo rcfjis Francîi^ci I. Paris, librairie Pion, 1883. Un vol. grand
in-8".
La Cour de France et la Société au .«iciziènie siècle. Paris, librairie
F. Didot, 1888. Un vol. in-12.
Le Complot des Fuyitifs de 1563. Genève, Mémoires de la Société d'His-
toire, 1881, in-8".
Les Idées pctlitiques de .llirabeau, ouvrage couronné par l'Université
in-S".de Genève. Paris, Revue historique, 1883,
8.PARIS. TYPOGRAPHIE DE E. PLON, NOURRIT ET c'% RUE GARANCIÈRE,LE PARTI
DES POLITIQUES
AU LENDEMAIN DE LA SAINT-BARTIIÉLEMY
LA MOLLE ET COCONAT
PAR
u
Francis De Crue
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LIBRAIRIE PLON
et IMPRIMEURS-ÉDITEURSE. PLON, NOURRIT C-.
Il u K G A n A > (j I K II K 10
,
1892
Tous droits réservés3)3
7^9051AVANT-PROPOS
masses s'éprennent avecSi les empressement des idées
peu conformesaux lois de lad'égalité, nature et de la raison,
il n'est donné qu'à un petit nombre d'espritsdecomprendre
et de pratiquer la vraie liberté. Pour la respecter et la faire
respecter, il faut de vieilles traditions, une culture supé-
particuliers,rieure, des dons des circonstances spéciales.
liberté et surtoutLes goûts de ceux d'indépendance sont
d'essence aristocratique. A l'excuse des masses, dontl'amour
l'égalité conduit au despotisme aussi bien qu'à la démo-de
cratie, on conviendra que l'affranchissement de l'esprit se
trouve singulièrement favorisé par l'élévation de la situation
sociale, et, suivant le cas, on pourra déplorer que l'esprit
mène l'hérésie lad'indépendance à religieuse et à révolte
comme la liberté à la licence et à l'anarchie. jMaispolitique,
excèsne feront pas condamner des principes d'une natureces
aussi élevée.
siècle, les prin-On ne s'étonnera pas de voir, au seizième
libéralisme politique et religieux, patronnés parcipes de
l'aristocratie cultivée de la Renaissance. Je ne parle pas des
nobles disciples de la Réforme, qui fut à l'origine un affran-
chissement, mais qui, ensuite des nécessités de la lutte et
aAVANT-PROPOS.
II
la nouvelle classe théologiqiiel'action de desSOUS pasteurs,
plus de la tolérance religieuse.s'accommoda Jene fais
aux grands de la Cour, royalistes etallusion catlioliques,
les libertés politiquesrevendiquèrent et religieusesqui au
minorité dont ils ne faisaientd'une pas partie.profit
fut une vive satisfaction deCe nous rencontrer au pre-
ces libéraux, auxquels on a donnémier rang de le nom de
fils du connétable Anne dePolitiques, les Montmorency,
Le crimeet leurs amis. de la Saint-Barlhélemyleurs parents
défensive. C'estparti sur la l'histoire de ce partimit leur
proposé d'écrire. Parmi lesque je me suis épisodes de cette
conjuration de La Molle et Coconathistoire, la devait avoir
de faire des Politiques un parti d'action,pour conséquence
mainmettre les armes à la pour soutenir, par laet de leur
jusqu'alors revendiquésdes principes par la parole.force,
et romanesque aCet épisode dramatique déjà inspiré le
Reine Margot. J'ai été appelé à refairecélèbre auteur de la
ces héros de romans.l'histoire réelle de
une rectification.Leurs noms demandaient d'abord Pour
facile elle est fondée sur saMolle, elle était : propreLa
conservé par la famille, sur l'ortho-signature, sur le nom
généralement donnée par les contemporains.graphe
rectification était plus compliquée.Quant à Coconat, la
Italiens et les Espagnols l'appellentIl signe Coconato; les
nom du comtédeCoconatoou CocconatoCoconato il tire son;
génie de la langue française ne s'accom-en Piémont. Mais le
pas des terminaisons étrangères, à une époque oùmodait
non pour les avoir vus écrits, maisl'on connaissait les noms,
prononcer. Le nom du Piémontaispour les avoir entendu
ou Coconat ^ et s'écrivait de même.se prononçait Cocona

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