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Publié par | Thesee |
Nombre de lectures | 38 |
Langue | Français |
Poids de l'ouvrage | 12 Mo |
Extrait
UNIVERSITÉ D’AVIGNON ET DES PAYS DE VAUCLUSE
ÉCOLE DOCTORALE
483 Sciences sociales
UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À MONTRÉAL
PROGRAMME INTERNATIONAL DE DOCTORAT
MUSÉOLOGIE, MÉDIATION ET PATRIMOINE
Thèse de doctorat en :
SCIENCES DE L’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION
Philosophiæ Doctor, Ph. D
LE PATRIMOINE DES AVIGNONNAIS :
LA CONSTRUCTION DU CARACTÈRE PATRIMONIAL DE
LA VILLE PAR SES HABITANTS
ANNE WATREMEZ
Sous la direction de Messieurs Jean Davallon (UAPV) et
Luc Noppen (UQAM)
erSoutenue le 1 décembre 2009
Jury :
Monsieur Jean Davallon, Professeur, Université d’Avignon et des Pays de Vaucluse (directeur)
Monsieur Luc Noppen, Professeur, Université du Québec à Montréal (co$directeur)
Madame Michèle Gellereau, Professeure, Université de Lille 3 (rapporteur)
Monsieur Michel Rautenberg, Professeur, Université de Saint Etienne (rapporteur)
Monsieur Emmanuel Ethis, Professeur, Université d’Avignon et des Pays de Vaucluse
Madame Lucie Morisset, Professeure, Université du Québec à Montréal
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Remerciements
À mon directeur de thèse, Jean Davallon, qui m’a toujours soutenue. Disponible, toujours présent dans
les moments clés de la recherche, il a permis que se construise chez moi une personnalité d’enseignant$
chercheur. Merci pour tous ces moments partagés.
À mon codirecteur, Luc Noppen, qui m’a accueilli chaleureusement lors de mon séjour de trois mois en
2006 à l’UQAM à l’Institut du patrimoine de Québec dans le cadre du doctorat international conjoint
en Muséologie, Médiation et Patrimoine. Je garde un grand souvenir de mon passage au sein de cette
institution.
Aux membres du jury qui ont accepté d’évaluer ce travail : Michel Rautenberg, Michèle Gellereau,
Emmanuel Ethis, Lucie Morisset, Cécile Tardy.
À toute l’équipe du laboratoire Culture et Communication de l’université d’Avignon et des Pays de
Vaucluse qui, grâce à ses réunions, ses séminaires, ses colloques, ses veilles scientifiques a permis à cette
recherche de s’épanouir.
Au département Sciences de l’Information et de la Communication de l’Université d’Avignon et des
Pays de Vaucluse, particulièrement Emmanuel Ethis et Virginie Spies, qui en tant que directeurs de
département, m’ont permis d’enseigner pendant cinq ans.
Aux enseignants chercheurs : Emilie Flon, Cécile Tardy, Yves Jeanneret, Daniel Jacobi, Hana
Gottesdiener, Emmanuel Ethis, Virgine Spies, Damien Malinas, Geneviève Landié, Pierre Louis Suet,
Marie$Hélène Poggi, Agnès Devictor.
Un merci particulier à Helena Santos, professeur à l’université de Porto qui a été une de mes premières
lectrices.
Merci à Shayne pour son obstination à améliorer mon anglais.
Aux personnels administratifs sans qui rien ne se fait : Pascale Di Domenico, Bernadette Boissier,
Adèle A Zang, Patrick Liné.
Merci à la région Provence Alpes Côte d’Azur qui a financé cette recherche pendant 3 ans dans le cadre
d’une bourse doctorale régionale et à la ville d’Avignon pour avoir soutenu et permis ce financement.
Un grand merci à Roberte Lentsch, directrice du service Patrimoine historique et culturel de la ville
d’Avignon, cette thèse a permis d’établir une collaboration entre les deux institutions.
Un merci particulier à la Maison Jean Vilar et à son directeur, Jacques Téphany pour m’avoir prêté un
salon dans cette belle maison afin de mener les entretiens collectifs.
Je remercie les enquêtés qui se sont prêtés aux différents jeux de la recherche et aux nombreuses heures
qu’ils m’ont accordées.
À la première cohorte des doctorantes du doctorat international : Emilie Pamart, Céline Schall, Maud
Cappatti, Amélie Giguère, Marie Lavorel, Marie Elisabeth Laberge et surtout Soumaya Gharsallah.
Aux doctorants et docteurs qui, par leurs contacts quotidiens permettent une émulation intellectuelle et
amicale très productive, ils sont devenus des amis au fil de ces années : Emilie Flon, Gaëlle Lesaffre,
Bessem El Fallah, Emilie Pamart, Céline Schall, Stephane Dufour, Maud Cappatti, Michael Bourgatte,
Tanguy Cornu, Fanchon Deflaux, Olivier Lefalher, Cheikhouna Beye, Camille Jutant, Hécate
Vergopoulos, Mylène Costes, Juliette Dalbavie, Valérie Vitalbo, Damien Malinas, Johanne Tremblay,
Caroline Buffoni, Camille Moulinier.
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Un grand merci à Gaëlle Lesaffre pour avoir pris, sur son temps précieux, un moment pour relire la
thèse.
À ma famille et belle famille qui nous ont soutenus dans cet effort de longue haleine, dans ce marathon
intellectuel. Merci aux parents, beaux parents, sœurs, belle sœur, beaux frères, neveux, nièces, filleuls,
cousins, cousines.
À mes amis français, danois, brésilien : Cécile et Erwan, Marianne, Irène et Olivier, Danilo, Mads et
Linda, Eric
Enfin Merci à Mathieu qui m’a poussée à faire de la recherche, qui m’a suivie à Avignon et m’a toujours
fait confiance. Dans les meilleurs comme dans les moments difficiles il a toujours été là, parfois sans
parler, juste à mes côtés.
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LE PATRIMOINE DES AVIGNONNAIS : LA CONSTRUCTION DU CARACTÈRE
PATRIMONIAL DE LA VILLE PAR SES HABITANTS
Sommaire
Remerciements....................................................................................- 5 -
Introduction.........................................................................................- 7 -
Première partie. Comment comprendre le rapport des habitants
d’une ville à ce qu’ils considèrent cmme leur patrimoine ?............. . - 19 -
Chapitre 1 : Les savoirs sur le patrimoine urbain : des approches pluridisciplinaires
en sciences sociales................................................................................................. - 23 -
Chapitre 2 : Le patrimoine urbain d’Avignon du point de vue de l’institution
patrimoniale........................................................................................................... - 57 -
Chapitre 3 : La nécessité de penser le rapport au patrimoine en situation, dans
l’espace urbain........................................................................................................ - 93 -
Chapitre 4 : Le processus de compréhension du rapport des habitants à
leur patrimoine. L’analyse sémiodiscursive des corpus. ...........................................- 135 -
Conclusion partie 1................................................................................................- 159 -
Deuxième partie. Les trois opérations de construction de sens
pour comprendre le rapport des Avignonnais à leur patrimoine... - 163 -
Chapitre 5 : Qualifier le patrimoine ou l’ensemble des attributions patrimoniales…- 167 -
Chapitre 6 : Vivre le patrimoine ou l’ensemble des pratiques et relations
patrimoniales….....................................................................................................- 199 -
Chapitre 7 : Partager le patrimoine ou la constitution d’un discours amateur …..….- 233 -
Conclusion générale. La patrimonialité comme modalité de
compréhension du caractère patrimonial de la ville par les habitants….…...- 255 -
Orientation bibliographique....................................................................... - 263 -
Table des matières ........................................................................................ - 279 -
Annexes............................................................................................................ - 283 -
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tel-00445199, version 2 - 12 Feb 2010Introduction
Introduction
Depuis mon mémoire de maîtrise, le caractère patrimonial des villes m’a toujours
intéressée. D’abord en étudiant les phénomènes de patrimonialisation dans le cadre de la
mise en place d’un centre de ressources et de formation du patrimoine pour le secteur
sauvegardé de Nîmes ; le patrimoine étant ici abordé en tant que médiation entre la
municipalité, les professionnels et les habitants d’une ville patrimoniale (il s’agissait de
travailler à la préfiguration du Centre d’Interprétation de l’Architecture et du Patrimoine de
Nîmes dans le cadre du label Ville et Pays d’art et d’Histoire). Puis, pendant mon an