Les Arts; revue mensuelle des musées, collections, expositions
436 pages
Français

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'-j''-i.r-, ^ Tl, LES ARTS i' MensuelleRevue des Musées, Collections Expositions ^CINQUIEME ANNEE 1906 PARIS GOUPIL & C EDITEURS-IMPRIMEURS MANZI, JOYANT & C% Éditeurs-Imprimeurs, Successeurs 24, BOULEVARD DES CAPUCINES, 34 Les arts — —N" PARIS LONDRES BERLIN NEW-YORK Janvier 190649 —SIR JOSHUA REYNOLDS. portrait de master hare (Musée du Louvre. — baron Alphonse de Rothschild)Legs de AI. le MUSÉESDESACCROISSEMENTSLES — des PeinturesDépartementLOUVRE.DUMUSÉE s'indigner au delà de nosplus désormaisOn ne pourracollèguenotredontfrançais,des Primitifs vieil artL'Exposition indifférence envers notreprétenduefrontières d'uneélude,une savantepublié iciViirv aPaulet ami M. auxquels on n'avaitnécessaires etLes sacrificesfrançais.résultats heu-bien desde vue,tous poin'tseu, àaura consentir opportunémentpas toujours sumalheureusementd idéecourantle public und:insdéterminéElle aurareux françaisepourque la peintureont été faits depuis,autrefois,de deuxles travauxmaîtres, quevieuxà nossympathique que nulleétudiée au Louvre mieuxxv= siècle pût êtreétranger ducréer;réussi à 1n'avaient pasd'éruditsgénérations Parlement de Paris,Auprès du retable dupart ailleurs.

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'-j''-i.r-,^Tl,LES ARTS
i'
MensuelleRevue des Musées, Collections
Expositions
^CINQUIEME ANNEE 1906
PARIS
GOUPIL & C
EDITEURS-IMPRIMEURS
MANZI, JOYANT & C% Éditeurs-Imprimeurs, Successeurs
24, BOULEVARD DES CAPUCINES, 34Les arts
— —N" PARIS LONDRES BERLIN NEW-YORK Janvier 190649
—SIR JOSHUA REYNOLDS. portrait de master hare
(Musée du Louvre. — baron Alphonse de Rothschild)Legs de AI. leMUSÉESDESACCROISSEMENTSLES
— des PeinturesDépartementLOUVRE.DUMUSÉE
s'indigner au delà de nosplus désormaisOn ne pourracollèguenotredontfrançais,des Primitifs
vieil artL'Exposition indifférence envers notreprétenduefrontières d'uneélude,une savantepublié iciViirv aPaulet ami M. auxquels on n'avaitnécessaires etLes sacrificesfrançais.résultats heu-bien desde vue,tous poin'tseu, àaura consentir opportunémentpas toujours sumalheureusementd idéecourantle public und:insdéterminéElle aurareux françaisepourque la peintureont été faits depuis,autrefois,de deuxles travauxmaîtres, quevieuxà nossympathique que nulleétudiée au Louvre mieuxxv= siècle pût êtreétranger ducréer;réussi à 1n'avaient pasd'éruditsgénérations Parlement de Paris,Auprès du retable dupart ailleurs.et desarchitectesque desmême tempsqu'enaura appris signaléemusée national a étél'entrée dans notre granddontdes emailleursdes verriers,etenlumineurssculpteurs, des
vaines quelieu à des polémiquespar nous ici et a donnépeintresautrefois despossédénous avonstapissiers,et des
sont venues sedésirons pas rouvrir aujourd'hui,nous necôté des pluscités àdignes d'êtremérite,plus granddu queassez nombreuses pourœuvres capitales etla placer desde l'Italie;l'Allemagne oudela Flandre,illustres de
xv"^ sièclespeintres français des xiv= etsalle consacrée auxproduc- larechercher leurssoins àmis tous sesauracritique présenter toutes.insuffisante pour les biensoit désormaisprécieuses, et dignesplusmais d'autantrares,tions trop
des Primitifs français, letriomphateur de l'ExpositionLouvre Leconservées. Lefêtées,d'être citées,l'honneurde
qui le musée de Bruxelles possèdeMaitre de Moulins, decirconstances.ces heureusespremier debénéficier ledevait
entouréeune délicieuse Madone
désormais représenté aud'anges, est
trèsLouvre par une œuvre qui fut
pavillon deremarquée, dès igoo, au
universelle.Belgique de l'Exposition
donatrice présentée par sainteLa
productionsMadeleine (i) est une des
plus fortes dules plus originales et les
colorations harmonieusesmaitre. Ses
et rares, son dessin ferme, son modelé
meilleursubtil, montrent sous leur
supérieures de ceaspect les qualités
peintre, dont le musée possédait déjà
Bourbon etles portraits de Pierre de
accompagnés ded'Anne de Beaujeu,
patrons, datés de et dontleurs 1488,
il peut montrer encore aujourd'hui
très sympa-grâce à la générosité du
thique artiste américain M. Walter
le charmant portrait présuméGay,
exécutionde "^'olandc de Savoie, d'une
d'un dessin délicat ettrès savoureuse,
précis. Le nom de ce peintre si original
sur-et si fier, qui peut, par ce qui a
cire comparévécu de son œuvre,
aux plus grands de l'étranger, reste
connaîtreinconnu. Doit-on espérer
de Pieia de Ville-un jour l'auteur la
neuvelcs-Avignon qui fut si admi-(2),
rée au Pavillon de Marsan l'an dernier,
Louvreet que la Société des Amis du
vient d'offrir au Louvre ? Il aurait
place, celui-là aussi, parmi les plus
fameux moins moins sédui-
: élégant,
sant peut-être que le Maître de Mou-
lins, il montre plus de grandeur dans
la conception, plus allantde force,
presque jusqu'à la rudesse, dans l'exé-
cution, plus d'ampleur dans le dessin
qui rappelle celui de Léonard ou
d'Ingres. Cette Pieta est une des
œuvres les plus puissantes duw' siècle
français.
Le Christ ressuscitant, adoré par
(l) Voir les Arts, n*- 28, 23.p.
Voir|2| les Ails, n» 28, p. 27.
lUi.MIiUAISDT. — VIEILLARD LISANT
(Musée —du Louvre. Don de M. A. Kaempfen)

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