Les Arts; revue mensuelle des musées, collections, expositions
414 pages
Français

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LES ARTS Revue Mensuelle des Musées, Collections Expositions SEPTIEME * 1908ANNEE l^^^^l PARIS GOUPIL & C EDITEURS-IMPRIMEURS MANZl, JOYANT C",& Éditeurs-Imprimeurs, Successeurs 24, BOULEVARD DES CAPUCINES, 24 LES ARTS N« JanvierLA COLLECTION DE M. GUSTAVE DREYFUS (Peinture, Bronze) 190873 SANDRO BOTTICEI.LI. — la vierge au rosier (Collection de M. Gustave Dreyfus! M. GUSTAVECOLLECTION DE DREYFUSLA -II. bA PEINTURE fleurs, une sans prétendreHAicHKs et gaies comme des être sur ce point complet. Nous retiendrons italiennes viennent, surtout cellesvingtaine de peintures qui nous paraîtront particulièrement intéres- Gustave Dreyfus, santes et vraisemblables.dans le cabinet de M. l'aspect sombre des bronzes Les plus anciennes deharmoniser ces peintures ne remontent pas au pâleur des marbres. Elles sont toutes delà de cette seconde Renaissanceà la qu'après l'épanouissement contemporaines des sculptures qui les en- de l'école gioitcsque, P'ra Filippo Lippi provoqua en Tos- contribuent beaucoup à produire cet ensemble cane, puis dans toute l'Iiàlie, parvironnent, et une observation plus subtile complet dont le charme vous saisit dès et plus vraie de la nature, de ses effets,si homogène et si de ses formes et de première visite à cette célèbre collection.

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LES ARTS
Revue Mensuelle des Musées, Collections
Expositions
SEPTIEME * 1908ANNEE
l^^^^l
PARIS
GOUPIL & C
EDITEURS-IMPRIMEURS
MANZl, JOYANT C",& Éditeurs-Imprimeurs, Successeurs
24, BOULEVARD DES CAPUCINES, 24LES ARTS
N« JanvierLA COLLECTION DE M. GUSTAVE DREYFUS (Peinture, Bronze) 190873
SANDRO BOTTICEI.LI. — la vierge au rosier
(Collection de M. Gustave Dreyfus!M. GUSTAVECOLLECTION DE DREYFUSLA
-II. bA PEINTURE
fleurs, une sans prétendreHAicHKs et gaies comme des être sur ce point complet. Nous retiendrons
italiennes viennent, surtout cellesvingtaine de peintures qui nous paraîtront particulièrement intéres-
Gustave Dreyfus, santes et vraisemblables.dans le cabinet de M.
l'aspect sombre des bronzes Les plus anciennes deharmoniser ces peintures ne remontent pas au
pâleur des marbres. Elles sont toutes delà de cette seconde Renaissanceà la qu'après l'épanouissement
contemporaines des sculptures qui les en- de l'école gioitcsque, P'ra Filippo Lippi provoqua en Tos-
contribuent beaucoup à produire cet ensemble cane, puis dans toute l'Iiàlie, parvironnent, et une observation plus subtile
complet dont le charme vous saisit dès et plus vraie de la nature, de ses effets,si homogène et si de ses formes et de
première visite à cette célèbre collection. Ces peintures ses harmonies, et qui eut pour résultat dela transformer le
dans dessoit dans des articles d'ensemble, soit caractère des représentations sacrées, mêmeont été déjà, les plus tra-
études spéciales sur un maître ou sur une école, souvent ditionnelles. Du maître lui-même, M. Gustave Dreyfus
critiquetrès savamment étudiées, et naturellement la a possède une tête de femme fort importante, acquiseet à la
l'attribution de beau- venteémis des opinions bien différentes sur d'Eugène Piot. On a justement reconnu une étudey
rappellerons quelques-unes. pour le célèbre tondecoup d'entre elles. Nous en du Palais Pitti, représentant la Madone
et, au fond, diverses scènes de la
vie de sainte Anne, œuvre capitale
non seulement dans la carrière du
maître, mais même dans toute
l'école de peinture italienne. E.xé-
cuic pour Lconardo Bartolini, en
1452, au moment où P'ra Filippo
Lippi commençait les fresques de
Prato, tableauce est le premier
peint en Italie,tondo forme nou-
velle de ces tableau.x religieux qui,
se substituant aux triptyques go-
thiques, devait être plus tard si
souvent utilisé par Ghirlandajo,
Mainardi, Botticelli, et trouver
àavec la Vierge la Chaise de
laRaphaël, au Pitti, et Sainte
Famille de Michel-Ange, aux Of-
fices, ses dernières et grandioses
applications. En outre, sous les
traits de la Madone, Fra Filippo,
dit-on, fit le portrait de sa mai-
ircssc Lucrezia Buti. La forte in-
dividualité de cette tête que l'on
œuvresretrouve dans quelques
contemporaines n'est pas pour
tradition, qui prouvedémeniircette
d'autre pan, le réalisme et labien,
presque excessive, dont onliberté
retrouvera plus guère d'exemplene
avec lequel l'ancienjusqu'à Goya,
entendait traiter désormaismoine
sujets religieux les plus res-les
pectés. Siceitetradition est admise,
elle donne un très grand intérêt à
l'étude de M. Gustave Dreyfus où
voir alors une sorte del'on doit
d'après nature de Lucreziaportrait
L'inclinaison de la tête, laButi.
B direction du regard, la disposition
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