La lecture à portée de main
Description
Sujets
Informations
Publié par | les_archives_du_savoir |
Nombre de lectures | 11 |
Licence : | |
Langue | Français |
Poids de l'ouvrage | 28 Mo |
Extrait
LES
CENT JOURS*
J'^'
IMPRIMERIE D AMEDEE GRATIOT ET C
rue de la Monnaie. U.LES
CENT JOURS
m^ (&i^m^w^(ù^^<*
premier.Xomc
PARIS
LANGLOIS ET LECLERCQ
SUCCESSEURS UE PITOIS-LEVUAULT ET C%
RUE DE LA HARPE, 81.
3 l'iBtrongcr
C«e,DuLAu et à Londres. Zeelt, à Amsterdam.
ROHRMANN et ScHWEiGERD, à Vienne. Bellizard C»e, â Saint-Pétersbourg.et
AL. DuNCKER, à Berlin. JuGEL, à Francfort-sur-le-Mein.
BoccA, à Turin. Brockhaus, à Leipzig.
DuMOLARD et fils, à Milan. Artaria et Fontaine, à Mannheim.
1841.-t.»
R/\/?
21 1972|j histoire cQntemporaine a doni^é le nofli (Je Vi^rii Jours
périodeà la qui s'écouJfi du 20 niprs à la S;e.ftçn,4^' (lesloAi-
r^tioji de Louis XVÏII. Cette dénoniinalion jp\e^t \^omi Je
résumé d'une idése ptliilosopliique, le résultat d'une clas-
siftcatign de eile est venue d'une simple phrasepartie;
de compli^lent que le préfet la Seine, de Cha-de M.
Jarol, si^essa le 8 juillet 4845 XVIIl à sonRoi Lauism
retour d^ns la capitale il appela €en^ Jaws le tenips;
d'absence de la maison de Bourbon, et motce est resté
langue historique.4a9§J^II
A vrai dire définition, cette n'est exacte ni pour l'ex-
pression, ni pour la pensée la révolution qui ramena Bo-
;
naparte sur le trône embrasse une période plus large;
elle commence dès le mois d'octobre et malheu-^8^4,
reusement elle ne fut pas terminée à la seconde ren-
trée de Louis XVllï à Paris. Une révolution n'éclate
pas tout coup;à elle vient de loin, elle porte ses fruits
loinplus encore. Il arrive souvent qu'un gouvernement
existe avec des conditions de mort il doit périr, c'est sa;
destinée il est comme les êtres fabuleux dont parle;
l'Arioste, qui vivent et marchent quelques instants la
tête coupée. Ainsi, dès le mois d'octobre la Res1814,
tauration portait en elle-même les conditions d'une
ruine certaine; la conspiration morale était partout, la
vieille société n'était pas assez puissante pour se substi-
tuer à la nouvelle il arriva donc une de résis-; ces
tances invincibles des idées des instincts et des pas-,
sions; or les complots de tous sont les plus terribles,
ils expliquent la marche rapide, miraculeuse, de Napo-
léon, depuis le golfe Juan jusqu'aux Tuileries.
Cette folie glorieuse porta des fruits amers, elle fut bien
fatalement payée; les traités de 48t5 en furent les plus
funestes résultats, et ces traités enlevèrent à la France sa
puissance morale dans les transactions européennes et
;