Les Écossais en France, les Français en Écosse
568 pages
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fmmSÊÈ Présented to the UNIVERSITY OF TORONTO LIBRARY bythe ONTARIO LEGISLATIVE LIBRARY 1980 -?•' LES ECOSSAIS EN FRANCE LES FRANÇAIS EN ECOSSE \.— IMl'IUMKRIE G. GOUKOl'lLHOU, Hl K GOIRATÇK, 1 1 .nollIiKAl H •-- *LES Or i" ÉCOSSAIS EN FRANGE LES FRANÇAIS EN ECOSSE FRANCISQUE-MICHEL COHSE9P0N0ANT DE L'INSTITUT DE FRANCE, DE L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DE VIENNE ET DE L'ACADÉMIE ROYALE DES SCIENCES DE TURIN MEMBRE HONORAIRE DES SOCIÉTÉS DES ANTIQUAIRES DE LONDRES, D'ECOSSE ET DE NORMANIIII DE L'ASSOCIATION ARCHÉOLOGIQUE CAMBRIENNE, ETC. PREMIER VOLUME LONDRES leTHUBNER à C , PATERNOSTER ROW, N° 60 M DCC.C LXII (Dioils de traduction et de reproduction réservés.) VA- PRÉFACE. Il n'est personne qui ne se rappelle le vieillard des tom- beaux, Yold Mortality que l'auteur des Puritains d'Ecosse, a peint avec des couleurs si saisissantes. Craignant que le temps n'effaçât le souvenir des luttes soutenues par ses coreligionnaires pour la cause de la vérité, il passait sa vie à parcourir le pays qui en avait été le théâtre, et son pieux ciseau ravivait les épitaphes gravées sur les tom- beaux des martyrs. tâche que nous avons entreprise, ilLa a déjà bieny sans analogielongtemps, n'est pas avec celle que le vieux covenantaire s'était proposée.

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fmmSÊÈPrésented to the
UNIVERSITY OF TORONTO
LIBRARY
bythe
ONTARIO LEGISLATIVE
LIBRARY
1980-?•'LES ECOSSAIS EN FRANCE
LES FRANÇAIS EN ECOSSE\.— IMl'IUMKRIE G. GOUKOl'lLHOU, Hl K GOIRATÇK, 1 1 .nollIiKAlH •-- *LES
Or i"
ÉCOSSAIS EN FRANGE
LES
FRANÇAIS EN ECOSSE
FRANCISQUE-MICHEL
COHSE9P0N0ANT DE L'INSTITUT DE FRANCE, DE L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DE VIENNE ET DE L'ACADÉMIE
ROYALE DES SCIENCES DE TURIN
MEMBRE HONORAIRE DES SOCIÉTÉS DES ANTIQUAIRES DE LONDRES, D'ECOSSE ET DE NORMANIIII
DE L'ASSOCIATION ARCHÉOLOGIQUE CAMBRIENNE, ETC.
PREMIER VOLUME
LONDRES
leTHUBNER à C , PATERNOSTER ROW, N° 60
M DCC.C LXII
(Dioils de traduction et de reproduction réservés.)VA-PRÉFACE.
Il n'est personne qui ne se rappelle le vieillard des tom-
beaux, Yold Mortality que l'auteur des Puritains d'Ecosse,
a peint avec des couleurs si saisissantes. Craignant que le
temps n'effaçât le souvenir des luttes soutenues par ses
coreligionnaires pour la cause de la vérité, il passait sa
vie à parcourir le pays qui en avait été le théâtre, et son
pieux ciseau ravivait les épitaphes gravées sur les tom-
beaux des martyrs.
tâche que nous avons entreprise, ilLa a déjà bieny
sans analogielongtemps, n'est pas avec celle que le vieux
covenantaire s'était proposée. Frappé de l'importance et
de la variété du rôle qu'à toutes les époques les Écossais
ont joué dans notre pays, surpris en môme temps de
l'exiguïté de la place qui leur est accordée dans les his-
toires de France, même les plus détaillées, nous nous
sommes attaché à rechercher les traces de leur passage,
de leur séjour dans notre pays, où un si grand nombre
d'entre eux périrent en combattant pour notre cause.
Chemin faisant, nous avons recueilli toutes les indications" PRÉFACE.
qui pouvaient nous renseigner sur les Français que l'es-
pritd'aventures, les relations internationalesou les hasards
de la vie avaient conduits en Ecosse. En un mot, nous
nous sommes appliqué à présenter un tableau, aussi com-
plet que possible, des relations publiques et privées, poli-
tiques et commerciales, qui existèrent si longtemps entre
ces deux pays, séparés l'un de l'autre par toute l'étendue
de l'Angleterre, mais unis par des intérêts communs et
*.par un génie semblable en bien des points
Ce livre est donc l'histoire de l'alliance entre la France
et l'Ecosse, et nous lui aurions donné ce titre s'il ne ren-
fermait en même temps un grand nombre d'autres détails
que les historiens sontdans l'habitude de dédaignercomme
inutiles à leur dessein. Dans une préface, feu M. Monteil
leur reprochait à tous de n'avoir écrit que l'histoire des
rois, des gens d'église et des gens de guerre. "Ce n'est
pas là l'histoire des divers états, disait-il ce n'est; pas là
—l'histoire." "Mais l'histoire des divers états, lui répon-
dit M. de Barante, est encore bien moins l'histoire, si on
ne la rattache pas soigneusement au cours général des
événements. Le grand intérêt historique, c'est l'histoire
de l'humanité, c'est la marche de la civilisation, c'est
1 e "John Barclay écrivait au commencement du XVII siècle : Scotis animus ad
humante consuetudinis culturam facilis, corporis habitus supra multas gentes
decens, cœteraquecum Gàllis communia," etc. (Joannis Bardait Icon Animorum..
M.DC.XIV., IV,Londini, jn-12, cap. p. 86), passage rendu ainsi par Nanteuil de
"Boham : L'esprit des Escossois est aisé à civiliser, ayant sur toutes autres nations
la grâce bonne et les gestes resentans la façon Françoise," etc. {Le Pourtraif des
esprits, etc. Paris, M.DC.XXV., in-12, p. 78, 79.)— Il a quelques années,y
M. Guillaume Guizot a publié dans le Journal des Débats (n° du mardi 30 novem-
bre 1858) un article ingénieux intitulé : Sir Waller Scott en Ecosse, qui roule en
grande partie sur la différence entre le caractère anglais et le caractère écossais,
et sur les rapports de celui-ci avec le génie de la France.

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