Les femmes célèbres de l'ancienne France; mémoires historiques sur la vie publique et privée des femmes francaises, depuis le cinquième siècle jusq'ua dix-huitième

1806-1869 Le Roux De Lincy

Description

i\: CELEMESFEMMES FHANCEL'ANCIENNE HISTORIQUESMÉMOIRES FHANÇ.VISKSKT MUVKK IH.S 1 F.MMKSI.\ MF l'ir.MQl Kq l\ sKi/.ii'.Mr, II-, c'.Noi'ifMK sii-.ci.ic jtsQiAtmi'i is LINGYROUX DEM. LE !: c i'. i: i.w.t. n t> en a h r k .11 r. I,' K r.o 4. i Mr N s U) N ^ A I li K l-, PARIS KliIlKlilDKLAIIAVS,\lK)l,l'lir, •>TA ir, K , i i.T Il II i; voi. THE BOSTON PUBLIC LIBRARY JOAN OF ARC COLLECTION TPrTl' LKS f A IlELEOKESFEMMES L'ANCIENNE FRANCE HISTORIQUESMÉMOIRES Sim LA \\V. PUBLIQUE ET PRIVÉE DES FEMMES FIÎANÇ\li='E «IFPUIS l.l'. Cl^OlUÉME SIÈiil.F. .insQl'AII SKI7.li;\IF. DE LINGYN. LE ROUX 11 F I,' F, C I. F, I M I' K R I A I. K H K S CHAH T K l' IC N s 1 1) N \ A 1 I! E P\1\IS MBRAIRE-KHITROKLEROI, S8, PLACE DI' i.orvh K , I84arenthèses qui se trouvent dans le texte , ren- voient aux notes composant l'appendice placé à la fin de chaque partie. ,, 40 FEMMES CÉLÈBRES veux , répondit Geneviève priez Dieu de me donner ; —le courage d'accomplir ma promesse. Sois sans crainte , agis comme un homme fort ; confesse hau- tement ta croyance, et Dieu te donnera la vertu né- cessaire. Ayant ainsi parlé, l'évêque mena l'enfant à l'église , lui imposa les mains , chanta plusieurs hym- nes, et la remit à son père auquel il recommanda de venir le trouver avec elle, dès que le jour qui verrait son déppirt commencerait à luire.

Sujets

• Women
• France

Informations

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• Nombre de lectures: 27
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 37 Mo

Extrait

i\:
CELEMESFEMMES
FHANCEL'ANCIENNE
HISTORIQUESMÉMOIRES
FHANÇ.VISKSKT MUVKK IH.S 1 F.MMKSI.\ MF l'ir.MQl Kq l\
sKi/.ii'.Mr,
II-, c'.Noi'ifMK sii-.ci.ic jtsQiAtmi'i is
LINGYROUX DEM. LE
!: c i'. i: i.w.t. n t> en a h r k
.11 r. I,' K r.o 4. i Mr N s U) N ^ A I li K
l-,
PARIS
KliIlKlilDKLAIIAVS,\lK)l,l'lir,
•>TA ir, K , i i.T
Il II i; voi.THE BOSTON PUBLIC LIBRARY
JOAN OF ARC COLLECTION
TPrTl'LKS
f A
IlELEOKESFEMMES
L'ANCIENNE FRANCE
HISTORIQUESMÉMOIRES
Sim LA \\V. PUBLIQUE ET PRIVÉE DES FEMMES FIÎANÇ\li='E
«IFPUIS l.l'. Cl^OlUÉME SIÈiil.F. .insQl'AII SKI7.li;\IF.
DE LINGYN. LE ROUX
11 F I,' F, C I. F, I M I' K R I A I. K H K S CHAH T K
l' IC N s 1 1) N \ A 1 I! E
P\1\IS
MBRAIRE-KHITROKLEROI,
S8, PLACE DI' i.orvh K ,
I84<s^|y - ^^JeJùicZ/nuç^' /CMaa^nw
^-^-^y''^ec ^^^'^cH.
/é a(/a a/^nr
En vous dédiant mon livre j'acqaille une dette qui a fou-
jours été sacrée, celle de la reconnaissance. Cette dette je
,
jour consentil'ai contractée le où vous avez à m'admettre au
sein de votre famille.
A toutes les vertus privées qui vous distinguent , vous joi-
gnez un esprit élevé qui se complaît au récit des actions gé-
néreuses. Bien que née sous un autre ciel, vous êtes digne de
comprendre la grandeur et les vertus des femmes de notre
rieille France, qui méritent que l'histoire ne laisse pas leur
nom dans l'ouhli.
Au milieu des événements de toute nature racontés dans
cet ouvage , vous trouverez un grand nombre d'exemples
d'abnégation vous verrez le; dévouement d'une fille poury
ses parents, l'amour d'une pour sonfemme mari, la ten^
dresse d'une mère pour ses enfants. Vous lirez sans doute
res récits avec plaisir; on dimc toujours à eii/mdrr parler,
— —Vi
de ce que l'on connaît bien, et à relruitver chez les autres les
ictUits que Von a.
Des faits d'un caractère plus élevé, sinon plus dignes de
respect, pourront encore totre attention et toucher votrefixer
cœur. Je ceux parler du dévouement des femmes qui n'ont
pas craint de sacrifier les joies les plus saintes, et même leur
ne, pour soulager les malheureux ou pour défendre leur
patrie.
Vous le voyez : toutes les que vous pratiquez, toutesvertus
celles qui sont l'objet de votre admiration se retrouvent dans
les personnages dont j'essaie de raconter la vie. C'est donc à
bon droit que je vous ce livre, comme à la meilleureoffre
des commefemmes, à la plus tendre des mères.
lot respectueuxrefis
c^vouec DehiC Jviiu'V.,
INTRODUCTION.
Cet ouvrage est consacré à Thistoire des fem-
mes célèbres que la France a vues naître, dans
tous les rangs de la société , depuis les premiers
temps de notre monarchie jusqu'à la fin du dix-
huitième siècle.
Pour atteindre le but que je me suis proposé
n'ai pas dû me contenter de composer uneje
sériede notices biographiques rattachées les unes
aux autres par la chronologie; j'ai aussi re-dû
chercher quelles ont été les mœurs, les habi-
la condition des femmes en France auxtudes,
différentes époques de notre histoire.
Jusqu'à la fin du treizième siècle, docu-les
recueiUir laments que l'on peut sur vie privée
de nos ancêtres ne consistent qu'en indica-des
tions éparses qui ne forment rien de complet.
Mais à partir de cette époque, plus on avanceINTRODUCTION.2
onles temps modernes plus trouve desvers ,
précieux sur cette matière. La meil-documents
partie de ces documents inexplorée jusqu'àleure
jour abonde en détails d'une exactitude etce
incontestables. J'ai pu en extraired'un intérêt
description des vêtements , des bijoux et desla
possédés par les reines de France , lesmeubles
princesses et quelques-unes de ces favorites
nom est à jamais célèbre. Chacun seradont le
curieux de savoir quels ont été sous ce rapport
les goûts d'Isabeau de Bavière,les habitudes,
Milan, d'AgnèsValentine de Sorel , d'i^nnede
et de Gabrielle d'Estrées.de Bretagne
attachéJeme suis encore à éclaircir plusieurs
aux femmes célèbres de l'anciennepoints relatifs
indiqué les lettres qu'elles ont écri-France. J'ai
elles,tes, les portraits qui ont été faits d'après
qu'on leur a élevés.les tombeaux
Héloïse, lesSi j'en excepte dont lettres sont
généralement connues, l'histoire httéraire n'a
antérieurementconservé, au seizième siècle, le
d'aucune Française qui ait laissé des lettresnom
En cherchantremarquables. avec un peu de
ai pu réunir d'autres exemples , raressoin j' à
,
mais qui n'envrai dire, sont pas moins dignes
Au douzième siècle,d'attention. ce sont les
plaintes que la reine Ingeburge adressait au,,,
INTRODUCTION. 3
pape Innocent III sur la rigueur de Philippe-
treizièmeAuguste à son égard au , c'est le;
plaidoyer éloquent que la sœur de saint Louis
sainte Isabelle, envoyait Innocent enà IV fa-
veur du célibat; au quatorzième, ce sont les
plaintes amoureuses que la dame de Vendières
écrivait en langue française à son amant Raoul
duc de Lorraine.
portraits,Quant aux j'ai dû m'appliquer à
rechercher quels étaient les plus authentiques
depuis le seizième siècle seulement car avant;
cette époque, à l'exception de quelques rares
monuments , on ne possède que les statues des
tombeaux. Ces tombeaux devaient fixer mon
attention avec d'autant plus de raison que, sous
ce rapport de grandes erreurs sont encore, accré-
ditées. On suppose généralement que les statues
qui ornent les tombeaux remontent à l'époque où
vécurent les personnages qu'elles représentent.
Il n'en est rien cependant, et l'on ne douterpeut
que les effigies des rois ou des reines de la pre-
mière et de la deuxième race n'aient été refaites
au douzième, et môme au treizième siècle. Jus-
qu'à cette date il faut donc renoncer à rencontrer
dans ces statues une représentation exacte des
femmes célèbres dont elles recouvrent les restes.
Malgré tout je n'ai pas manqué de signaler ces
,,,,
INTRODUCTION.I
effigies avec soin. A partir du quatorzième siè-
il de trouver descle, est assez ordinaire portraits
plus ou moins fidèles sur les mausolées : aussi
ai-je fait ceux qui seconnaître tous rapportent
à mon sujet.
L'ensemble de ces mémoires ^âjcompose^de
en plusieursdeux grandes parties divisées livres
La paTiti^^ comprendet chapitres. -J^^t-emière les
temps anciens , toutiê'moyen âge , eTselérmine
du quinzième siècle. Dans le premierà la fin
livrej'ai parcouru l'espacede temps comprisentre
premiers siècles de notre ère et le neuvième.les
Le premier chapitre est consacré à sainte Gene-
les trois suivants contiennent l'histoireviève;
des femmes célèbres sous les Mérovingiens , sous
et Louis-le-Débonnaire. On pourraCharlemagne
juger, dans le premier chapitre, de toute la
grandeur que le christianisme imprimait aux
actions généreuses d'une simple jeune fille on
;
deux autres le christianismeverra dans les
monté sur le trône avec Clotilde , Radegonde
Galesv^inthe , leur inspirer des actes généreux
et les aider à supporter de grandes infortunes.
Enfin les mœurs grossières pleines de ruse , du
,
conquérant, appliquant àbarbare devenu son
la civilisationusage les subterfuges de romaine,
au plus haut degré dansse retrouvent cette