%N£lGROULX o^= V? LIONELGROULXAbbé MU L On a reconnu dans cette prose de poète, l'un jolisdes plus billets d'Albert Lozeau. Mais voici qu'un bambin hisse unese sur chaise, face à toute la classe, une longue feuille de papier à la main. Il annonce : Mots à bannir : « coat, binder, shed, set, track, sweater, scrape, safe, satchel etc., etc. Et toute la», classe de lui donner la réplique en lui renvoyant avec une unanimité parfaite les mots de chez nous. LEÇON DEUNE PATRIOTISME 31 Et Ton passe au 4e numéro du programme : Une leçon d'histoire du Canada. C'est l'institu- trice qui interroge; et, tout de suite,commencela série des épisodes épiques, le long défilé des gloi- res. Ils furent tous prononcés, ce soir-là, les noms les plus sonores, les plus vaillants, ceux dont les syllabes donnent au cœur le « petit battement » d'héroïsme, ceux des grands morts qui dorment en nous, et qui, à nos heures de doute, d'apathie, s'éveillent pour nous exhorter à la lutte, pour nous crier de défendre, avec le parler ancestral, la vieille âme héréditaire. Ce ne fut pas tout. Il se dit et se fit encore après cela de jolies choses à la petite fête de langue française de l'école du « Trois ». On m'assure qu'on chanta, et de façon délicieuse,y les plus sautillantes de nos chansons canadiennes. Et je me suis même laissé dire qu'un des plus grands parmi les bambins récita, avec un aplomb et un pectus que n'aurait pas désavoués le « membre du comté », la fameuse riposte de Lafontaine à M.
%N£lGROULX o^=V?LIONELGROULXAbbé MU L <3\gX^ RapaillagesLes vieilles gens)(Vieilles choses, VAction françaiseque j'aiVoici des croquis et des souvenirs Quandrapaillés le long des routes de chez nous. j'étais jeune j'aimais beaucoup les rapaillages. En lisant à la de ce volume Le dernier voyage,fin peut-être le verrez-vous.21icmc mille Droits réservés, Canada 1916.