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Publié par | Thesee |
Nombre de lectures | 233 |
Langue | Français |
Poids de l'ouvrage | 1 Mo |
Extrait
UNIVERSITE DE NANCY 2
LEXICOGRAPHIE
ET
LEXICOLOGIE HISTORIQUE
DU
FRANÇAIS
Thèse de doctorat sur travaux présentée par Béatrice Stumpf
sous la direction de
Monsieur Jean-Paul Chauveau, directeur de recherches au CNRS
Jury : Madame S. Bazin
Messieurs Fr. Duval, G. Roques et Th. Städtler
2009Remerciements
Avant de présenter cette thèse, qui s’est nourrie d’expériences professionnelles, je
voudrais adresser mes plus vifs remerciements à tous ceux qui m’ont encouragée et soutenue
dans cette entreprise.
Je tiens en tout premier lieu à exprimer toute ma gratitude à Monsieur Jean-Paul
Chauveau, qui a accepté de diriger ma thèse et m’a prodigué de précieux conseils, en se montrant
disponible toutes les fois que j’attendais son aide pour la conduite de mes travaux.
Ma gratitude va à Monsieur Gilles Roques, dont les recommandations m’ont permis de
redresser des erreurs avec la rigueur scientifique qui le caractérise ; il a été mon guide tout au
long de mes trente-deux ans d’activité au CNRS.
Je remercie aussi vivement Monsieur Robert Martin pour m’avoir confié la rédaction du
lexique des Pèlerinages de Guillaume de Digulleville dans le cadre du DMF et d’avoir bien
voulu le relire.
Je suis fort reconnaissante aussi à Monsieur Jean-Marie Pierrel, directeur de l’ATILF et à
Madame Éva Buchi, son adjointe, qui m’ont autorisée à dégager du temps de travail au
laboratoire pour le consacrer à terminer la thèse.
J’exprime ma reconnaissance à Françoise Henry avec qui j’ai eu de fructueux échanges de
vue sur les multiples facettes qui tournent autour de la lexicologie. Elle m’a aussi été d’un grand
soutien en me proposant son aide précieuse dans la réalisation matérielle de bon nombre de
documents et la relecture de la thèse. Mon amitié lui est assurée.
Je suis tout particulièrement redevable à Gilles Souvay sans qui la transcription du
manuscrit BNF, fr. 1818 au format XML n’aurait pu être réalisée.
Mes remerciements vont également à Jessika Perignon qui m’a amicalement proposé de
me soulager des soucis liés à la réalisation de la mise en forme de la thèse. Grâce à elle, les
dernières semaines de rédaction se sont déroulées dans un climat plus serein.
Un grand merci aussi à mes collègues de l’axe historique, et plus particulièrement à
quelques membres de l’équipe du DMF qui m’ont permis de résoudre des problèmes pratiques ou
scientifiques. Je remercie amicalement Hiltrud Gerner de m’avoir poussée à entreprendre cette
thèse.
Mille mercis enfin à Annie Bernardoff qui m’a promptement communiqué des ouvrages
ainsi qu’à Simone Augustin, toujours prête à rendre service.
Ma pensée de cœur va à ma famille et à mes amis qui m’ont encouragée jusqu’au bout
bien que je les ai délaissés ces derniers mois ; je leur promets de leur accorder, à tous,
d’agréables moments de partage.
PRÉAMBULE
Le présent recueil rassemble dans ses grandes lignes l'essentiel de mon activité, depuis
1977, au sein de l'Institut National de la Langue Française (INALF - CNRS), devenu aujourd'hui le
laboratoire « Analyse et Traitement Informatique de la Langue Française » (ATILF - CNRS -
Université Nancy 2).
Les dix premières années ont été consacrées à la lexicographie diachronique avec la
rédaction de notices retraçant l'histoire et l'étymologie des unités lexicales formant la nomenclature
1du Trésor de la Langue Française (que je désignerai désormais par son abréviation TLF) , tandis
que vingt suivantes, tournées vers la lexicologie et la lexicographie synchroniques, ont été plus
particulièrement orientées vers l'étude du lexique du moyen français (1330-1500) avec la rédaction
conjointe de deux lexiques, d'une part, et la contribution à une œuvre collective, le Lexique
2 2complémentaire du moyen français (DMF ) , d'autre part. Ces diverses tâches ont entraîné des
travaux annexes qui ont donné lieu à des publications parallèles sous forme de contribution
collective ou individuelle. Parmi ces publications, il en est qui remettent en question, voire
réfutent, à partir d’un argumentaire rigoureux, les nombreuses attestations et datations
traditionnellement admises dans les ouvrages de lexicographie historique actuellement à notre
disposition.
1 e e Trésor de la langue française / Dictionnaire de la langue du XIX et XX siècle (1789-1960), publié sous la
direction de Paul Imbs, puis de Bernard Quemada, Paris : Éd. Centre National de la Recherche Scientifique, 1971-
1994, 16 volumes.
2 2 Dictionnaire du Moyen Français (DMF). Base de Lexiques de Moyen Français (DMF ) consultable à l’adresse :
http://www.atilf.fr/dmf.
56
INTRODUCTION GÉNÉRALE
L’ensemble de mes travaux s’inscrit dans le domaine de la lexicologie et s’intéresse à la
connaissance de la langue française. Dans un premier temps, l’étude s’est faite selon l’axe
diachronique, l’axe des successivités, celui qui nous permet de montrer le glissement de sens d’une
lexie depuis son entrée en usage ; la période étudiée embrasse les origines du français qui se situent
en 842 (avec les Serments de Strasbourg qui constituent le plus ancien texte français conservé)
jusqu’à environ 1960. Dans un second temps, et jusqu’à aujourd’hui, mes recherches se font selon
l’axe synchronique, et l’analyse de la langue porte sur l’état de celle-ci à un moment donné de son
3histoire, à savoir celle du moyen français (1330-1500) . Cette dernière approche, celle de la
lexicologie historique, qui me rapproche de ma formation initiale et qui m’occupe actuellement et
m’occupera encore, je l’espère, dans un avenir plus lointain, tiendra ici la place dominante.
Le présent travail est constitué de trois volets de taille volontairement inégale tant en raison
du temps qui nous sépare de certains d’entre eux qu’en raison de mon actuel investissement dans
des projets encore en cours d’élaboration et qui, par conséquent, relèvent de mes réflexions, de
mes préoccupations du moment. Le premier de ces volets est consacré aux travaux de
lexicographie aussi bien diachronique avec la rédaction de notices d’Étymologie et Histoire du
4Trésor de la Langue Française (TLF) que synchronique avec la rédaction de notices du Lexique
2 5complémentaire du moyen français (DMF ) . Le second volet, consacré à la lexicologie historique,
6est constitué par le Lexique des Pèlerinages de Guillaume de Digulleville qui a plus
particulièrement retenu mon attention puisqu’il a en outre été l’occasion à la fois d’un article de
7 8revue et d’une communication , et, qu’aujourd’hui encore, il ouvre de nouvelles perspectives
3 e Qui sont les bornes chronologiques retenues pour le moyen français lors du III Colloque international sur le
moyen français organisé à Düsseldorf par Peter Wunderli en 1980. Cf. Actes, p.14. D’un point de vue historique, ces
bornes correspondent au début de la Guerre de Cent ans jusqu’aux Guerres d’Italie.
4 L’ensemble de ces notices a été stocké sur un CD-ROM, joint au volume 3 de la thèse.
5 Publication électronique [adresse : http://www.atilf.fr/dmf/].
6 Ce lexique donne lieu au deuxième volume de la thèse. J’aurais pu y ajouter les notices du Lexique de Lettres
royales dont la rédaction est achevée ; toutefois dans la mesure où celui-ci ne présente pas de caractéristiques
fondamentalement différentes de celles du lexique des Pèlerinages de Guillaume de Digulleville, j’ai choisi de ne
pas en faire état, ce qui me permet d’alléger le présent travail. Un autre facteur qui m’a amenée à renoncer à inclure
ce lexique dans ma thèse, est que la saisie d’une bonne partie des notices reste encore à faire du fait que la rédaction
de ce lexique, remonte à la période où les notices n’étaient pas encore saisies informatiquement, au format XML, par
le rédacteur, mais par une secrétaire qui transcrivait, au format Word, les manuscrits que celui-ci lui transmettait.
J’ajouterai simplement que ce lexique repose sur l’étude des textes suivants : PHILIPPE VI DE VALOIS, Lettres