Alcoolo-dépendance : le sevrage ambulatoire sans complexe
Le sevrage en ambulatoire n’est pas un concept nouveau mais ce
qui change, c’est son caractère plus formel, plus rationnel désor-
mais, preuves à l’appui. Ainsi explique Philippe Batel, psychiatre et responsable de l’unité de traitement ambulatoire des maladies de l’alcool (UTAMA) à l’hôpital Beaujon (Clichy), «l’ambulatoire est davantage codifié que par le passé avec par exemple trois consultations plus un contact téléphonique au cours d’une même semaine, voire une consultation quotidienne lorsque c’est néces-saire». Cette méthode ambulatoire est le deuxième temps d’un processus en trois étapes, faisant suite à une phase de prépara-tion, souvent longue, au cours de laquelle le patient alcoolo-dépen-dant entre progressivement dans un projet d’abstinence : «c’est la phase motivationnelle à laquelle succède l’étape du sevrage, autrement dit l’arrêt de la consommation d’alcool, elle-même sui-vie de la longue période du maintien du bénéfice ainsi obtenu.
Or ce qui compte, c’est non seulement la capacité du sevrage à mettre en place l’abstinence en 5 à 8 jours de sevrage (on devrait l’appeler « détoxicification ») mais aussi le taux d’abstinence à 6 mois ou davantage »précise Philippe Batel, en insistant sur la fina-lité du projet.
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