APPLICATION DU CONSENSUS NATIONALPRISE EN CHARGE DE LA CRISE DASTHME BRONCHIQUE. Etude rétrospective
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APPLICATION DU CONSENSUS NATIONALPRISE EN CHARGE DE LA CRISE D’ASTHME BRONCHIQUEEtude rétrospective de six mois au secteur sanitaire d’Arris (du 1/1/1999 au 31/12/1999)A. HAMIZI*, S. SLIMANI, A HAISSAOUI, E.H. BEKHOUCHE, E.H MEDJADBA, S. NAFTIBUT DU TRAVAILINTRODUCTIONNous nous sommes fixés à travers ce travail, les objectifsL’asthme br o n chique est une pa t h o l ogie c h ronique et fré-suivants :quente représentant un véritable problème de santé publi-* Mener une action sur le terrain en introduisant l’applica-que dans notre pays.tion du consensus national sur le traitement de l’asthme Sa prise en charge doit être nettement améliorée grâce à labronchique dans un secteur sanitaire périphérique,codification et à la simplification des protocoles thérapeu-* Evaluer les connaissances des 55 praticiens qui exercent tiques élaborés au cours de cette dernière décennie, et grâ-dans ce secteur avant et après l’introduction du consen-ce à la hiérarchisation des soins: de l’unité de soins de basesus,jusqu’au centre spécialisé. Ceci devrait réduire la mortalité* Apprécier la modif i c ation de l’attitude des praticiens par asthme, et le coût de la prise en charge de cette patho-face à une crise d’asthme bronchique, et de leurs habitu-logie.des de prescriptions aux asthmatiques,Le consensus national sur la prise en c h a rge de l’asthme* Etudier les répercussions de l’application du consensus bronchique, élaboré en 1992 s’inscrit à juste titre dans cettenational ...

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APPLICATION DU CONSENSUS NATIONAL PRISE EN CHARGE DE LA CRISE DÕASTHME BRONCHIQUE Etude rÈtrospective de six mois au secteur sanitaire dÕArris (du 1/1/1999 au 31/12/1999)
A. HAMIZI*, S. SLIMANI, A HAISSAOUI, E.H. BEKHOUCHE, E.H MEDJADBA, S. NAFTI
INTRODUCTION
LÕasthmebronchiqueestunepathologiechroniqueetfrÈ-quente reprÈsentant un vÈritable problËme de santÈ publi-que dans notre pays. Sa prise en charge doit Ítre nettement amÈliorÈe gr‚ce ‡ la codification et ‡ la simplification des protocoles thÈrapeu-tiques ÈlaborÈs au cours de cette derniËre dÈcennie, et gr‚-ce ‡ la hiÈrarchisation des soins: de lÕunitÈ de soins de base jusquÕau centre spÈcialisÈ. Ceci devrait rÈduire la mortalitÈ par asthme, et le co˚t de la prise en char ge de cette patho-logie. Le consensus national sur la prise en charge de lÕasthme bronchique, ÈlaborÈ en 1992 sÕinscrit ‡ juste titre dans cette logique. Sa diffusion ‡ tous les praticiens, devrait permettre de rationaliser les soins et simplifier la prise en charge de la maladie. 8ansaprËssonÈlaboartion,nousessayonstraverscetra-vail dÕÈtudier lÕapplicabilitÈ du consensus national dans un secteur sanitaire pÈriphÈrique. Pour cela nous avons choisi le secteur sanitaire dÕAris ( la ville dÕAris est distante de Batna de 60 Km). Le secteur sanitaire dÕAris couvre une rÈgion montagneu-2 se de 6 daÔras (15 communes), sÕÈtendant sur 3000 km environ et comptant 140 000 habitants, dont le quart est une population rurale. Il comporte lÕhÙpital de 200 lits au niveau dÕArris ville, 3 polycliniques, 6 centres de santÈ, 68 salles de soins, 10 PMI/CPF et 4 UDS. 55 mÈdecins y exercent dont 22 privÈs et 33 dans le secteur public,3spÈcialistes(1pÈdiatre,1pneumo-phtisiologueet 1 chirurgien) exercent en privÈ et participent ‡ lÕacvtihospitaliËre en qualitÈ de vacataire. 45 mÈdecins (sur 55) cÕest ‡ dire 81,81% ont obtenu leur diplÙme de doctorat en mÈdecine avant 1992 inclus, 3 en 1993, et 7 mÈdecins seulement (12,72%) aprËs 1994.
* Coordinateur de lÕÈtude
BUT DU TRAVAIL
Nous nous sommes fixÈs ‡ travers ce travail, les objectifs suivants : * Mener une action sur le terrain en introduisant lÕapplica-tion du consensus national sur le traitement de lÕasthme bronchique dans un secteur sanitaire pÈriphÈrique, * Evaluer les connaissances des 55 praticiens qui exercent dans ce secteur avant et aprËs lÕintroduction du consen-sus, * ApprÈcier la modification de lÕattitude des praticiens face ‡ une crise dÕasthme bronchique, et de leurs habitu-des de prescriptions aux asthmatiques, * Etudier les rÈpercussions de lÕapplication du consensus national sur le co˚t de la prise en charge de la maladie.
MOYENS, MATERIELS ET METHODES
Pour rÈaliser notre Ètude, nous avons adressÈ en permier lieu un 1er questionnaire anonyme dÕÈvaluation au mois de juin 1999 ‡ lÕensemble des praticiens du secteur. PourÈviterdebiaiserlesrÈsultatsnousavonsÈvitÈdepa-r ler du consensus national sur le traitement de lÕasthme bronchique au cours de nos rencontres prÈparatoires, et nous avons remis les questionnaires en main propre pour les rÈcupÈrer 15 minutes aprËs. 50 mÈdecins ont bien voulu rÈpondre ‡ notre 1er question-naire. Nous avons organisÈ ensuite une journÈe dÕÈtude et de f-or mation sur lÕasthme bronchique au cours de laquelle nous avons mis ‡ la disposition de chaque mÈdecin une copie du consensus national, 50 mÈdecins ont assistÈ ‡ cette journÈe. Un Èquipement adÈquat et adaptÈ aux recommandations du consensus national a ÈtÈ mis ‡ la disposition du service de mÈdecine, du service de pÈdiatrie, ainsi quÕ‡ lÕensemleb des mÈdecins effectuant des gardes aux urgences et des consultations de mÈdecine (publics et privÈs) gr‚ce ‡ lÕai-
MÈdecine du Maghreb 2000 n∞84
6
mable participation du Laboratoire ASTRA ‡ savoir : *2 sympathomimÈtiques en spray, *2 sympathomimÈtiques injectables, *2 sympathomimÈtiques en solution pour nÈbulisation, * NÈbuliseurs, * Chambres dÕinhalation, * DÈbits mËtre de pointe.
Nous avons remis ensuite ‡ chaque mÈdecin des fiches dÕobsevration de malades reÁus en Ètat de crise dÕasthme que nous avons ÈlaborÈ ‡ la lumiËre des recommandations du consensus national et nous avons suivi lÕensemble des praticiens pendant une pÈriode de 6 mois a lla nt du 1/07/1999 au 31/12/1999, pÈriode durant laquelle des contacts rÈguliers ont eu lieu avec les mÈdecins du secteur en vue dÕune meilleure coordination du travail. Aussi, 2 journÈes dÕÈducation sanitaires ont ÈtÈgoarnisÈes ‡ lÕintention de tous les infirmiers du secteur. Un 2Ëme questionnaire anonyme a permis de rÈÈvaluer les connaissances des praticiens et leur approche sur la prise en charge de lÕasthme aprËs cette pÈriode de six mois. Ce questionnaire a ÈtÈ Ègalement remis en main propre et rÈcupÈrÈ 15 minutes aprËs. 47 mÈdecins ont rÈpondu ‡ ce 2Ëme questionnaire.
En plus du 1er et du 2Ëme questionnaire, nous avons ex-ploitÈs : -LesfichesdÕobservationpourmaladesreÁusenÈtatdecrise dÕasthme remplis par les mÈdecins durant la pÈrio-de des six mois, - Le registre de commande et de consommation de mÈdi-caments du service des urgences de lÕhÙpital dÕArris durant la mÍme pÈriode ainsi que durant les pÈriodes correspondantes des annÈes 1997/1998. - Les fiches de transfert et dÕhospitalisation de malades durant les mÍmes pÈriodes Ègalement.
RESULTATS, COMMENTAIRES ET INTERPRETATIONS
Etude comparative des deux questionnaires dÕÈavlua-tion . 1er questionnaire : 50 rÈponses . 2Ëme questionnaire : 47 rÈponses
1.Dansvotreexerciceauquotidien,lÕasthmebronchi-que est une maladie :
MÈdecine du Maghreb 2000 n∞84
A. HAMIZI, S. SLIMANI, A HAISSAOUI, E.H. BEKHOUCHE, E.H MEDJADBA, S. NAFTI
Peu TrËs 1er FrÈquente frÈquente frÈquente questionnaire Tableau n∞ 13 24 13 % 26 48 26 LÕasthme est une pathologie frÈquente dans la pratique cou-rante des mÈdecins (74 % rÈpondent frÈquente et trËs frÈ-quente).
2. LÕasthme bronchique est une maladie : Tableau n∞2 BÈnigne et Grave, 1er Peut Ítre Non BÈnigne Grave peut Ítre peut Ítre question- mortelle rÈponse mortelle mortelle naire 4 24 13 4 3 2 % 8 48 26 8 6 4
La moiti des m decins estiment que lÕasthme est une maladie grave (48%), elle peut Ítre mortelle selon 20% dÕentre eux.
3. La prÈvalence de lÕasthme en AlgÈrie est estimÈe ‡ : Tableau n∞3
0-1 % 2-5 % 10% 20% 50% NP Total 1er questionnaire 3 5 10 14 9 9 50 %18 18 6 10 10020 28 2Ëme questionnaire2 30 5 3 3 4 47 %4,25 63,82 8,51 99,9710,63 6,38 6,38
La pr valence de lÕasthme est m connue, seulement 10% des mÈdecins lÕestiment ‡ sa juste valeur (2-5 %) au 1er ques-tionnaire, alors que prËs de la moitiÈ (46%) pensent, quÕelle est de lÕordre de (20-56%). Ils sont 2/3 ‡ le svaoir au 2Ëme questionnaire (6 mois aprËs).
4.LÕasthmebronchiqueestuneaffection(mettezdes chiffres de 01 ‡ 04 selon lÕordre dÕimportance qui vous paraÓtleplusjuste:allergique-hÈrÈditaire-infectieuse-inflammatoire. Tableau n∞4
Affection inflam- Affection inflamma-1er ques-NP matoire en 1er lieu toire en dernier lieu tionnaire 6 14 6 %12 28 12 1er questionnaire40 1 0 %088,88 2,22
APPLICATION DU CONSENSUS...
La grande majoritÈ des mÈdecins ignorent le caractËre inflammatoire de la maladie asthmatique (88 %), le rapport est inversÈ : 88,88 % rÈpondent affection inlfammatoire en 1er lieu au 2Ëme questionnaire.
5. Savez vous quÕil existe un consensus national sur le traitement de lÕasthme ?
Tableau n∞5
1 e r q u e s -Ouitionnaire 10 %20
N on
38 76
Pas de rÈponse 2 4
6. Si oui, ce consensus a ÈtÈ Ètabli en : Tableau n∞6
1982 1er questionnaire 1 % rapportÈ au nombre 2 total de mÈdecins
1992 7
14
Total
50 100
1998 2
4
Le consensus national est m connu, sa diffusion nÕa pas tou-chÈ, 8 ans aprËs son Èlaboartion, les praticiens des secteurs sanitaires pÈriphÈriques puisque 20 % seulement savent quÕil existe (Tableau 5) et 14% connaissent sa date dÕÈlaboartion (Tableau 6) , et un seul mÈdecin en possËde une copie.
7. Les 3 ÈlÈments de base dans le diagnostic de lÕasthme bronchique sont : (cocher trois cases seulement) - Interrogatoire, - Mesure des gaz du sang, - EFR, - Broncho-fibroscopie, - Dosage de IgE spÈcifiques, - Radio du thorax, - Mesure du dÈbit expiratoire de pointe, - Examen clinique, - Tests allergologiques.
Tableau n∞7 : RÈponses justes
1er questionnaire % 2Ë m e questionnaire %
7 14 35 74
7
LÕinterogatoire, lÕexamen clinique et la mesure du DEP, ÈlÈments de base dans le diagnostic de lÕasthme born-chique ne suffisent pas pour poser le diagnostic dÕasthme chez 76% des mÈdecins, souvent des explorations non nÈcessaires sont demandÈes. Le rapport est inversÈ au 2Ëme questionnaire ce qui sup-pose une Èconomie de moyens et de temps.
8. Evaluez-vous le degrÈ de sÈvÈritÈ de la crise dÕasthme avant de la traiter ? Tableau n∞8
1er questionnaire % 2Ë m e questionnaire %
O ui 39 78 42 89,36
N on 11 22 5 10,63
T otal
47 99,99
9. Sur quels paramËtres vous basez-vous pour Ètablir cette Èvaluation ? - Radiographie du thorax, - DÈbit expiratoire de pointe, - Examen clinique, - EFR, - Interrogatoire.
Tableau n∞9 : RÈponses justes
1er questionnaire % 2Ëme questionnaire %
3 6 38 80,85
Tous les mÈdecins pensent savoir Èvaluer le degrÈ de gra-vitÈ de la crise dÕasthme de leurs patients avant dÕadmi-nistrer une thÈrapeutique quelconque (Tableau 8), mais la quasi totalitÈ ne sait pas sur quel ÈlÈment se baser pour le faire (Tableau 9, 1er questionnaire), dÕo˘ une approche insuffisante, et une conduite thÈrapeutique inappropriÈe.
lssontactuellement80,85%savoirquÕaveclÕxeamen clinique et la mesure du DEP seulement, on peut classer une crise dÕasthme comme bÈnigne, modÈrÈe, sÈvËre ou en ÈtatdÕarrÍtrespiratoireimminent(Tableau9,2Ëmeques-tionnaire).
MÈdecine du Maghreb 2000 n∞84
14. TransfÈrez-vous des malades en Ètat de crise dÕasth-me sÈvËre sur une unitÈ de soins intensifs (Batna) ?
Tableau n∞14
2e questionnaire %
0
78
Non 39
La grande majorit des praticiens 80% ne sait pas gale-ment quÕen dehors des crises, il sufit de se baser sur des ÈlÈments simples pour apprÈcier la sÈvÈritÈ de lÕasthme et le classer en bÈnin, modÈrÈ et sÈvËre (1er questionnaire).
NP 1
28
1rgavitÈ de lÕasthme bronchique en3. LÕÈvaluation de la dehors des crises se fait sur la base : (cochez trois cases) - Clinique + interrogatoire, - Radio du thorax, - EFR, - Mesure du dÈbit expiratoire de pointe, - Type du traitement nÈcessaire ‡ la prise en charge, - Gaz du sang.
Tableau n∞13 : RÈponses justes
47
100
MÈdecine du Maghreb 2000 n∞84
99,99
40,42
59,57
Total 50
20
Oui 10
0
12
12
0
23
0
25,53
2
42
19
10
2
80,85
100
20
38
47
99,98
10,63
Beaucoup de malades sont gardÈs en observation aux urgences pendant longtemps, car le degrÈ de sÈvÈritÈ est souventmalapprÈciÈ(1erquestionnaire)etletaritement administrÈ est astreignant et inappropriÈ. La plupart des maladesseprÈsentantenÈtatdecrisedÕasthmeerÁoiventun traitement par lÕintermÈdiaire de perfusions. Les 3/4 des mÈdecins (74,46 %) gardent maintenant (2Ème questionnaire) leur patient se prÈsentant pour crise dÕasth-me bÈnigne entre une et deux heures aux urgences en moyennedÕo˘uneÈconomiedetempsetdemoyensÈgale-ment.
22
5
2e questionnaire %
1er questionnaire
%
8
10. Le dÈbit- mËtre de pointe est : - Un appareil sophistiquÈ ‡ lÕusgae des mÈdecins spÈcia-listes seulement, - Un outil simple ‡ lÕusage de tous mÈdecins prenant en charge des malades asthmatiques, - Indispensable ‡ tous les malades asthmatiques, - NÈcessaire pour certains malades dont lÕasthme est ins-table, - Aucune idÈe. Tableau n∞10 : RÈponses justes Un appareil sophistiquÈ ‡ RÈponses Aucune l'usage des mÈdecins justes idÈe spÈcialistes seulement 1er questionnaire 12 11 13 %2624 22
Total
1-2 3-5 6-10 Aucun malades malades malades
NP
11. Combien de malades en moyenne gardez-vous en observation aux urgences pour crise dÕasthme au cousr de vos gardes ?
Tableau n∞11
Un quart des m decins conna t le d bitm tre de pointe et son utilitÈ. Un quart nÕen a aucune idÈe, et un quart pense quÕilsÕagitdÕunppareil sophistiquÈ ‡ lÕusage des mÈde-cins spÈcialistes seulement, alors que la mesure du DEP est indispensable ‡ tous mÈdecins prenant en charge des malades asthmatiques.
1er question-11 naire %22 2e question-7 naire %14,89
11
A. HAMIZI, S. SLIMANI, A HAISSAOUI, E.H. BEKHOUCHE, E.H MEDJADBA, S. NAFTI
1 H . 2 H . 6 4 12 8 20 17 18 36,17 39,29 74,46
20 m in 12 24
7 14,89
%
1er questionnaire
24 H . 2 4
12 H . 23 46
0 0
1 2,12
47 99,98
T otal 50 100
4 8,51
N P 3 6
1
6
12. En moyenne, vous gardez un malade en Ètat de crise dÕasthme bÈnigne aux urgences pendant :
50
48,93
21
1er questionnaire %
Tableau n∞12
2e questionnaire %
APPLICATION DU CONSENSUS...
15. Si oui, combien de malades avez-vous transfÈrÈ en 1998, prÈcisez : Au total : - 2 malades pour le 1er questionnaire, - 0 malade pour le 2Ëme questionnaire.
Une juste Èvaluation de la sÈvÈritÈ dÕune crise dÕasthme et une meilleure connaissance des moyens thÈrapeutiques ‡ mettre en Ïuvre permettent de rÈduire les hospitalisations et les transferts excessifs de malades. Les transferts de malades nÈcessitent des moyens et font courir des risques aux patients.
16. DÕaprËs vous la meilleure voie dÕadminiastÕdnoirun traitentent de fond ‡ un malade asthmatique est :
Tableau n∞15
Voie Inhalatoire Injectable orale 1er question-32 10 7 naire
%64 2e question-5 naire %10,36
20
42
89,36
14
0
0
NP Rectale Total
1
2
0
0
0
0
0
0
50
100
47
99,99
17. Expliquez-vous ‡ vos malades comment utiliser un aÈrosol ? Tableau n∞16
1er questionnaire
% 2e questionnaire %
O ui
5
10 43 91,48
N on
45
90 4 8,51
18. Quand vous prescrivez un mÈdicament sous forme dÕaÈorsol, avez-vous des difficultÈs pour faire accepter cette forme de traitement ‡ vos malades ? Tableau n∞17 Oui Non 1er questionnaire 32 18 %64 36 2e questionnaire 32 15 %68,08 31,91
9
La grande majoritÈ des mÈdecins nÕutilise pas la voie inha-latoire (Tableau 15, 1er questionnaire), et quand ils prescri-vent des sprays, ils nÕexpliquent pas aux malades le mode dÕemploi (Tableau 16, 1er questionnaire). Les 2/3 des mÈdecins rencontrent des dificultÈs pour faire adhÈrer leur malade ‡ un traitement par voie inhalatoire (Tableau 17, 1er et 2Ëme questionnaire).
Certaines idÈes reÁues en font un traitement ‡ risque dÕaccou-tumance et dont les effets secondaires imaginaires seraient multiples.
Deux tiers des mÈdecins environ (64 %) prÈfËrent la voie orale (Tableau 15, 1er questionnaire), et 14 % la voie injec-table (Tableau 15, 1er questionnaire).
Il est l‡ Ègalement Èvident, que les habitudes de prescrip-tion des mÈdecins peuvent changer et que 89,36 % des mÈdecins finissent par admettre la voie inhalatoire dans leur pr atique quotidienne (tableau 15, 2Ëme questionnaire) et fournissent des efforts pour en expliquer le mode dÕutili-sation (Tableau 16, 2Ëme questionnaire).
19. Au cours de vos consultations au quotidien, quelles sont vos prescriptions habituelles pour lÕasthme ? (mettez des chiffres de 1 ‡ 11 selon lÕordre dÕimportance de vos prescriptions) : - MÈthylxanthines (ThÈophylline) par voie orale, - MÈthylxanthines (ThÈophylline) par voie rectale, - CorticoÔdes par voie orale, - CorticoÔdes par voie inhalÈe, - CorticoÔdes par voie injectable, - Antibiotiques,
- Mucolytiques, - ImmunothÈrapie spÈcifÓque (dÈsensibilisation), -2 sympathomimÈtiques (salbutamol-terbutaline) par voie orale, -2 sympathomimÈtiques (salbutamol-terbutaline) par voie inhalatoire (en spray), - Chromones = chromoglycate dissodique (Intal).
En retenant les 3 premiers choix de chaque mÈdecin :
MÈdecine du Maghreb 2000 n∞84
Situation NP particuliËre 13 0
26
30
C orticoÔ des 2 4 17 36,17
C hrom ones 3 6 2 4,25
A nti-inflam m atoires inhalÈ s
10
5 10 22 51,06
fl2 inhalÈ s
Tableau n∞18
M È thyl-xanthines
A. HAMIZI, S. SLIMANI, A HAISSAOUI, E.H. BEKHOUCHE, E.H MEDJADBA, S. NAFTI
T otal
100
0
50
100
1
99,98
TrËs FrÈquente Rare frÈquente 1er question-6 28 13 naire %2612 56
50
47
Indispo- Pratique MÈconnais-nibilitÈ du encom- sance du mode NP dÈbit-mËtre brante d'usage 6 9 4 0 31,57 47,36 21,05 0 12,76 19,14 8,51 0
2Ëme questionnaire
1
2
4
2
Tableau n∞23
Tableau n∞22
Non 19 40,42
Oui 28 59,57
Si RÈguliËrement De faÁon surinfections comme NP constante constatÈes couverture 1er question-28 15 7 0 naire %56 30 14 0 2e question-43 3 0 1 naire %91,48 6,38 0 2,12
Total
20. La prescription dÕantibiotiques ‡ vos malades consul-tant pour asthme se fait :
100
99,98
47
Tableau n∞19
50
TrËs FrÈquente Rare frÈquente 1er question-9 25 3 naire %618 50 2e question-1 2 13 naire %27,652,12 4,25
Le probl me de lÕautom dication est soulev par 2/3 des mÈdecins, lÕintroduction de lÕÈducation sanitaire de lÕasth-matique dans lÕactivitÈ des mÈdecins gÈnÈralistes des sec-teurs pÈriphÈriques est impÈrative pour toucher le maxi-mum de malades possible.
21. La prescription de sirops mucolytiques sur vos ordon-nances pour asthme est :
2Ëme questionnaire %
23. AprËs six mois (2Ëme questionnaire) : utilisez-vous le dÈbitmËtre de pointe pour Èvaluer le dgerÈ de sÈvÈritÈ de la crise dÕasthme bronchique ?
Total
MÈdecine du Maghreb 2000 n∞84
Tableau n∞20
% / 19 % / 47
LÕantibiothÈarpie associÈe aux mucolytiques est quasi sys-tÈmatiquement prescrite aux asthmatiques (tableau 19 et
NP
Tableau n∞21
Inexistante
2,12
50 100 45 99,98
7 14 1 2,12
M ucolytiques
A ntibiotiques
2e
Dans lÕactivitÈ au quotidien des praticiens, les mÈtyhl-xanthines sont la prescription la plus frÈquente aux malades asthmatiques 50 %, alors que le traitement dÕurgence par voie inhalÈe et le traitement anti-inflammatoire de fond (par voie inhalÈe) est pratiquement inexistant. AprËs six mois (au 2Ëme questionnaire) prËs de la moitiÈ 51,06 % prescr ivent des fl2 sympathomimÈtiques inhalÈs et 40,42 % des anti-inflammatoires (inhalÈs) comme traite-ment de fond, un net progrËs qui demande ‡ Ítre consolidÈ.
19 99,98
24. Si non, pour quelles raisons ? (Cette rubrique concerne les 19 mÈdecins qui ont rÈpondu Non).
Total
22. LÕautomÈdication pour asthme chez vos patients est :
Total
1er
tableau 20, 1er questionnaire), souvent inutile et onÈreuse, peut Ítre abandonnÈe et rÈservÈe aux cas de suirnfections (tableau 19 et tableau 20, 2Ëme questionnaire), au profit dÕun traitement de fond bien codifiÈ.
63,82
25 50 2 4,25
8 16 1 2,12
%
%
27. Avez-vous accËs ‡ une documentation sur lÕasthme ? Tableau n∞26 Oui Non 1er questionnaire 10 40 %20 80
Aucune prescription
101 fiches sont exploita bles dont 19 ont ÈtÈ Ètbalies par les mÈdecins privÈs. Le nombre de malades reÁus en Ètat de criseestbienÈvidemmentsupÈrieurcechiffer.Cedernier est difficile ‡ prÈciser dÕautant que lesergistres des urgen-ces sont insuffisamment tenus, et aucune statistique nÕa ÈtÈ fournie par les mÈdecins privÈs.
ETUDE ANALYTIQUE DES FICHES DÕOBSERVATION POUR MALADES RE«US EN …TAT DE CRISE DÕASTHME BRONCHIQUE
2Ëme questionnaire
LÕintor duction de la mesure du DEP dans la pratique cou-rante des mÈdecins est possible, lÕutilisation du dÈbitmËtre de pointedanslÕÈavluationdudegrÈdesÈvÈritÈdelacirse dÕasthmeaÈtÈintroduitechez60%desmÈdecins(Tlaebau 22) ma is 20% tr ouvent cette pr at ique encombrante e t
APPLICATION DU CONSENSUS...
MÈdecine du Maghreb 2000 n∞84
Prescription systÈmatique d'une ordonnance
Oui 41 87,23
Non 6 12,76
%
86,67% des mÈdecins acceptent de poursuivre le travail rÈalisÈ.
%
Orientation Orientation sÈlective de systÈmatique vers certains cas vers un NP un spÈcialiste spÈcialiste 2 7 15 4,25 14,89 31,91
23 48,93
%
2Ëme questionnaire
%
1er questionnaire
8,51 % mÈconnaissent encore le mode dÕusage (Tableau 23).
11
45 99,98
N on 38 80
O ui 10 20
Tableau n∞25
0 0
Tableau n∞24
Ceux qui ont rÈpondu Ò oui Ò ont assistÈ en moyenne : 1 fois.
2Ë m e questionnaire
O ui 40 85,1
N on 7 14,89
29. E te s- vous disposÈ ‡ pours u iv re ce tr avail dÕÈvalutaion sur la prise en charge de lÕasthme au secteur sanitaire dArris ?
LadocumentationenmatiËredÕasthmebronchiqueest
28. Jugez-vous nÈcessaire dÕautres journÈes dÕÈtude et de formation sur lÕasthme ? Tableau n∞27
26. Avez-vous assistÈ ‡ des sÈminaires ou desjournÈes de formation sur lÕasthme ?
Tableau n∞28
LÕasthmatique peut Ítre pris en charge au niveau de lÕunitÈ de soins de base, lÕorientation vers un spÈcialiste est rare sinon exceptionnelle et ne concerne que des cas particuliers.
insuffisantesinontotalementabsente(tableau26),lÕorag-nisationdejournÈesmÈdicalesenparticulierlaformation mÈdicalecontinuedoitavoirlieusurlelieudÕexercicedes praticiens (50 mÈdecins sur les 55 ont assistÈ ‡ la journÈe sur lÕasthme ‡ Aris). En tÈmoigne le pourcentage de mÈde-cinsdÈsireuxdeformationetdÕinformationsurlÕasthme bronchique (tableau 27).
25. AprËs six mois (2Ëme questionnaire) : AprËs aovir reÁu et traitÈ un malade pour crise dÕasthme bÈnigne ou modÈrÈe, quelle attitude prenez-vous ensuite ?
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