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Juno Tremblay FAS Résumé pour la communication de l’ACTaux de croissance des cohortes de jeunes canad ssance, 1971-96 iens et déterminants régionaux de ces taux de croi Nous vous présentons dans les prochaines pages un résumé de mémoire de maîtrise. Ce mémoire est présentement soumis au jury d’évaluation et les commentaires sont attendus sous peu de sorte que la présentation au colloque pourrait différer de ce résumé. Nous souhaitons bien évidemment que les changements soient mineurs, sinon inexistants. Sachant que le départ et le non retour des jeunes est une problématique importante des milieux ruraux et périphériques depuis plusieurs décennies, l’objectif principal du mémoire est de tenter d’identifier quelques caractéristiques régionales allant de pair avec la variation du nombre de jeunes. Les données utilisées sont celles des recensements de l’ensemble canadien de 1971, 1981, 1991 et 1996. La méthode d’estimation utilisée pour refléter la migration interrégionale des jeunes s’apparente à la migration nette et consiste à calculer des taux de croissance des effectifs de quelques cohortes entre les recensements disponibles. De façon explicite, il s’agit par exemple de calculer pour chaque unité géographique le taux de croissance des jeunes ayant de 5 à 14 ans en 1971 et 15 à 24 ans en 1981. Avec 1971 et 1981 comme débuts de période, les cohortes considérées dans notre étude ont 5 à 14 ans et 15 à 24 ans alors qu’avec 1991 comme année de départ, ...

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Juno Tremblay
Résumé pourla communicationdel’ACFAS
Tauxdecroissance descohortes de jeunes canadienset déterminantsrégionauxdecestauxdecroissance,1971-96Nous vous présentons dans les prochaines pages un résumé de mémoire de maîtrise. Ce mémoire est présentement soumis au jury d’évaluation et les commentaires sont attendus sous peu de sorte que la présentation au colloque pourrait différer de ce résumé. Nous souhaitons bien évidemment que les changements soient mineurs, sinon inexistants. Sachant que le départ et le non retour des jeunes est une problématique importante des milieux ruraux et périphériques depuis plusieurs décennies, l’objectif principal du mémoire est de tenter d’identifier quelques caractéristiques régionales allant de pair avec la variation du nombre de jeunes. Les données utilisées sont celles des recensements de l’ensemble canadien de 1971, 1981, 1991 et 1996. La méthode d’estimation utilisée pour refléter la migration interrégionale des jeunes s’apparente à la migration nette et consiste à calculer des taux de croissance des effectifs de quelques cohortes entre les recensements disponibles. De façon explicite, il s’agit par exemple de calculer pour chaque unité géographique le taux de croissance des jeunes ayant de 5 à 14 ans en 1971 et 15 à 24 ans en 1981. Avec 1971 et 1981 comme débuts de période, les cohortes considérées dans notre étude ont 5 à 14 ans et 15 à 24 ans alors qu’avec 1991 comme année de départ, les cohortes considérées sont d’un intervalle de 5 ans et ont entre 10 et 29 ans. Le choix de ces cohortes provient à la fois d’une définition généralement acceptée du groupe d’âge de la jeunesse et des cohortes disponibles selon les recensements. Pour déterminer dans quelle mesure la migration des jeunes et ses déterminants varient de celles des adultes, nous incluons également une cohorte de référence pour chaque période dans notre analyse. Cette cohorte représente le groupe d’âge des 35 à 54 ans en début de période. Signalons que la méthode adoptée n’est qu’une approximation de la migration interrégionale puisque d’autres facteurs (décès, migration internationale et interprovinciale) sont susceptibles de faire varier ces taux. Chez les jeunes toutefois, ces autres facteurs nous semblent moins importants que le phénomène à l’étude et c’est pourquoi les taux de croissance calculés nous apparaissent de bons indicateurs de la migration interrégionale des jeunes. Quelques découpages géographiques sont utilisés et superposés. Le premier estrural/urbain où 152 villes sont retenues et regroupées selon le critère de taille (10k à 25k, 25k à 50k, 50k à 100k, 100k à 500k, 500k à 1 000k, 1 000k habitants et plus en 1991). La balance du territoire, subdivisée selon les divisions de recensement de 1991, est définie comme étant rurale. Le second découpage met en évidence la distance par rapport aux principales métropoles (plus de 500k habitants en 1996). Sont considérées centrales toutes les régions urbaines et rurales qui sont situées à moins d’environ une heure de route de ces métropoles. Au-delà de cette distance-temps, les régions sont classées dans la catégorie périphérique.un dernier Enfin, découpage représente les provinces canadiennes. Omis la problématique et la méthodologie, le mémoire comporte deux principaux chapitres. Le premier est une analyse statistique et cartographique des taux de croissance des différentes cohortes. L’utilité de ce chapitre est non seulement de constater si le découpage géographique utilisé ainsi que la méthode adoptée pour approximer la migration des jeunes reflètent les tendances généralement décrites dans les travaux sur le sujet mais également d’offrir quelques repères pour l’analyse menée dans le chapitre suivant. Celui-ci porte sur
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Juno Tremblay Résumé pourla communicationdel’ACFAS Tauxdecroissance descohortes de jeunes canadienset déterminantsrégionauxdecestauxdecroissance,1971-96l’identification de quelques déterminants (de nature régionale) de la migration des jeunes par la méthode de régression économétrique. La première partie démontre qu’il existe des différences à la fois dans les taux de croissance des jeunes et des adultes et selon les différents découpages géographiques envisagés. La tendance majeure concerne les milieux ruraux et les régions métropolitaines. Les jeunes quittent les régions rurales pour les métropoles à toutes les périodes étudiées et ce, davantage que les cohortes dites de référence. Les jeunes seraient donc les plus mobiles comme le soulignent plusieurs chercheurs. À ce constat s’ajoute le fait qu’ils quittent davantage les milieux ruraux périphériques que centraux. Ce constat se nuance toutefois en fonction de l’âge. En général, plus ils sont jeunes (5 à 14 ans lors de leur départ pour les décennies 70 et 80 et 10 à 19 ans pour la période 91-96 dans notre étude) et plus ils quittent en grand nombre les milieux ruraux si bien qu’entre 1991 et 1996, nous observons des gains en milieux ruraux pour les cohortes se rapprochant de l’âge adulte. En se concentrant maintenant sur les villes de tailles diverses, on observe qu’entre 1971 et 1981, les jeunes plus que les adultes migraient vers les villes périphériques. Durant la décennie suivante toutefois, ils les ont quitté davantage que les adultes. Plus que ces derniers donc, les jeunes se sont retrouvés dans les grandes villes centrales, métropolitaines ou non durant les années 80. Entre 1991 et 1996, le portrait est plus nuancé, notamment par l’analyse de cohortes plus fines. Tous ont continué d’affluer vers les quatre principales métropoles canadiennes mais les plus vieux ont par contre commencé à quitter les quatre autres, plus petites. Nous l’avons vu plus haut, ceux-ci ont notamment choisi de s’établir en milieu rural et ce, toute proportion gardée, en plus grand nombre que la cohorte dite de référence. Parmi les autre types de villes, on note en général à cette période des gains plus importants pour première et la dernière cohorte de jeunes comparativement à la cohorte de référence alors qu’au contraire, on note des pertes parfois importantes pour les deux autres cohortes de jeunes. Le découpage géographique illustrant les provinces canadiennes reflète lui aussi des différences importantes dans la migration interrégionale déjà mises en évidence par certains chercheurs. Le premier constat qui ressort est que les jeunes semblent les plus mobiles à l’ouest de l’Ontario et les moins mobiles dans les provinces maritimes sur toute la période à l’étude. Dans ces deux groupes subsistent également des distinctions. À l’ouest, le Manitoba et la Saskatchewan perdent globalement plus de jeunes qu’elles en attirent. Au contraire, l’Alberta et la Colombie-Britannique sont des provinces attractives. Rien ne nous permet pourtant de vérifier dans quelle mesure ces constats sont attribuables à la migration interrégionale plutôt qu’interprovinciale ou internationale. À l’est, le portrait à Terre-Neuve diffère sensiblement des autres provinces maritimes. Cette province semble perdre bon nombre de ces jeunes sur toute la période étudiée. Enfin, les provinces du Québec et de l’Ontario offre le portrait le plus typique des autres découpages envisagés; les régions centrales au sud en ressortent gagnantes. D’autres analyses statistiques ont également pu faire ressortir quelques tendances supplémentaires. Nous avons ainsi observé que plusieurs régions, rurales comme urbaines, ont perdu des jeunes sur toute la période étudiée. Nous avons également constaté que la
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Tauxdecroissance descohortes de jeunes canadienset déterminantsrégionauxdecestauxdecroissance,1971-96plupart des taux de croissance sont liés au plan statistique malgré d’apparentes divergences entre 1) les taux de croissance des cohortes de jeunes mais 2) surtout les jeunes en comparaison des adultes selon l’analyse des cartes et des moyennes par régions homogènes. Ces constats signifient beaucoup pour les régionspuisque certaines d’entre elles ont constamment vu diminuer leur population, à l’âge de la jeunesse comme à l’âge adulte. En somme, les différents découpages géographiques envisagés reflètent non seulement plusieurs idées préétablies (puisées dans différentes sources) concernant des différences régionales d’attraction et de répulsion des jeunes mais après vérification par des analyses cartographiques et statistiques, ils s’avèrent effectivement tous utiles pour mettre en évidence des différences selon la méthode retenue pour approximer la migration des jeunes. En seconde partie, un modèle de régression économétrique est élaboré pour vérifier si certains facteurs explicatifs de la migration interrégionale s’appliquent aux jeunes canadiens. L’objectif est en fait double: comparer l’influence de certains facteurs sur les différentes périodes et les différentes cohortes (y compris les cohortes de référence). Pour ce faire, un 1 modèle quasi-identiqueest évalué séparément pour chacune des cohortes à chaque période. Outre certaines variables de contrôle illustrant les principaux éléments des découpages géographiques issus de la première partie, cinq variables illustrant autant de déterminants de la migration interrégionale ont été incluses dans les modèles pour les cohortes de jeunes. Trois sont motivées par la théorie néo-classique et concernent les taux de croissance du revenu d’emploi et du taux d’activité ainsi que ce même indicateur de l’emploi en niveau de début de période. Deux constats majeurs ressortent des déterminants qui concernent l’emploi. Le premier est que les jeunes sont plus susceptibles que les adultes de migrer en fonction de l’emploi. Le second est que l’importance de l’emploi comme déterminant explicite de la migration interrégionale a diminué avec le temps chez les jeunes. Chez les cohortes de référence au contraire, les variables liées à l’emploi ne sont pas significatives (particulièrement à la seconde période) ou de signes négatifs (aux deux autres périodes). Deux constats ressortent également du déterminant qui concerne le revenu. Le premier est que ce déterminant est celui qui affecte le plus le solde des cohortes de référence avec une influence qui diminue légèrement avec le temps. Le second est que seuls les jeunes de la décennie 80 semblent avoir été affecté par ce déterminant et ce, en proportion un peu moins forte que les adultes à cette période. La théorie néo-classique est donc en partie vérifiée selon la méthode choisie même si quelques résultats vont en sens contraire de cette théorie. Elle est davantage vérifiée par les jeunes si l’on retient l’emploi comme facteur illustrant principalement cette théorie alors qu’elle l’est davantage par les adultes selon le revenu d’emploi. Dans tous les cas par contre, elle se vérifie davantage entre 1971 et 1991 qu’entre 1991 et 1996.
1 Les variables incluses sont les mêmes selon les périodes tandis qu’une seule est absente pour les cohortes de référence mais présente pour les cohortes de jeunes, soit le nombre d’emplois dans les universités et collèges censé refléter la capacité attractive et rétentionnaire d’une zone en regard des possibilités pour les jeunes de poursuivre leurs études aux niveaux postsecondaires.
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Juno Tremblay Résumé pourla communicationdel’ACFAS Tauxdecroissance descohortes de jeunes canadienset déterminantsrégionauxdecestauxdecroissance,1971-96Les deux autres déterminants illustrés dans les modèles ont trait à la scolarisation et les résultats obtenus confirment en partie les attentes. La variable illustrant la proportion de diplômés post-secondaires nous a permis de constater qu’à toutes les périodes, une partie des jeunes a eu tendance à migrer là où l’on retrouvait davantage de diplômés. Puisque les valeurs des coefficients significatifs sont semblables à chaque période, on en conclut que l’influence est restée sensiblement la même à toutes les périodes même si, entre 1991 et 1996, une seule des quatre cohortes de jeunes semblait migrer en fonction de ce déterminant. L’importance de l’éducation dans le phénomène migratoire ne semble pourtant pas avoir diminué à cette période puisque la seconde variable en rapport avec l’éducation ne s’est avérée probante selon notre modèle principal qu’à cette période. Avec cette dernière variable (nombre d’emplois dans les universités et collèges), l’objectif était de vérifier si les jeunes migrent suite aux études secondaires pour poursuivre leurs études. Si les résultats n’ont été significatifs que pour une seule cohorte de jeunes, les résultats ne sont pas infructueux pour autant puisqu’il s’agit précisément de l’une des cohortes en âge de migrer pour ce motif. Si nous n’avons retenu que cinq déterminants de la migration des jeunes dans les modèles explicatifs développés, notons qu’en revanche, quelques déterminants supplémentaires ont été inclus au départ pour ensuite être exclu parce qu’ils s’expliquent grandement par la géographie (variables de taille, de dichotomie rurale-urbaine et centre-périphérie). Un exemple probant concerne le désir des jeunes de vivre au rythme des loisirs culturels, sportifs ou autres. On doute bien que les jeunes quittent par exemple leur milieu rural d’origine pour la métropole non seulement pour travailler ou étudier mais également pour profiter de toutes les aménités urbaines qu’elle procure. Nous avions ainsi considérer dans nos modèles une variable qui tente d’en faire une représentation: le nombre d’emplois dans les loisirs et la culture représenté par la somme des variables d’emplois dans les 1) organisations culturelles, 2) cinémas, 3) divertissements, loisirs, golf, quilles et billards, 4) théâtres et spectacles et 5) restaurants. Cette variable utilisée de façon indépendante permettait bien d’expliquer une partie des taux de croissance des cohortes. Cependant, lorsque utilisée conjointement avec nos variables de contrôle illustrant la géographie, elle perdait nettement son pouvoir explicatif puisqu’elle y est justement liée de très près. Ce constat illustre une conclusion possible au sujet de politiques de développement régional voulant avoir un effet sur l’attraction ou la rétention des jeunes en régions. Il apparaît inconcevable de développer à titre d’exemple un complexe de cinéma dans une municipalité de faible taille ou en milieu urbain sous prétexte qu’il est une partie de solution à l’attraction ou la rétention des jeunes. Ces derniers ont également d’autres motifs qui les incitent à quitter ces milieux; en conséquence les coûts engendrés ne rendraient certainement pas ces politiques rentables. Tout au mieux pouvons-nous avancer que la consolidation de pôles régionaux permettrait non plus de voir quitter les jeunes principalement vers les métropoles mais permettrait alors d’en retenir une partie en région. Ce dernier constat vaut également pour un des déterminants inclut dans nos modèles, soit la possibilité de poursuivre ses études aux niveaux supérieurs reflétée par le nombre d’emplois dans ces établissements. Bien que ce déterminant s’est avéré quelques fois significatif, il semble apporté peu de valeur explicative supplémentaire aux modèles sachant qu’il est lié à des facteurs géographique tels la taille urbaine et la centralité. Nous ne nions pas ici que le
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Tauxdecroissance descohortes de jeunes canadienset déterminantsrégionauxdecestauxdecroissance,1971-96désir de poursuivre ses études est susceptible d’expliquer la migration interrégionale. Seulement, en terme de politiques publiques, il peu probable d’exercer une influence sur ce facteur dans la mesure où 1) on peut difficilement augmenter l’attractivité d’une agglomération urbaine sans tenir compte de sa taille et de sa position par rapport aux métropoles, c’est-à-dire sa centralité et que 2) les jeunes ne semblent pas migrer vers la ville uniquement pour poursuivre leurs études mais également pour toutes les aménités qu’elle peut procurer. Le type d’analyse effectuée dans ce mémoire, rappelons-le, permet seulement de tirer des conclusions à propos des grandes tendances qui se dégagent des soldes migratoires régionaux et des caractéristiques régionales qui permettent d’expliquer une partie de ces soldes. Ceci est d’ailleurs le propre des modèles de régression économétriques : obtenir des estimations générales de certains phénomènes mesurables. Nous ne pouvons donc aucunement faire de constats sur certaines situations spécifiques locales ou régionales. Pour ce faire, il est nécessaire d’avoir recours à l’analyse qualitative qui permet notamment de rencontrer les jeunes et les acteurs de la région afin de comprendre la problématique spécifique qui subsiste. De plus, étant donné l’approche utilisée, celle des taux de croissance régionaux de certaines cohortes, il nous est impossible de conclure à propos de traits caractéristiques des jeunes qui influencent leur décision de migration. L’une des méthodes choisie par le GRMJ prend ainsi tout son sens ; en optant de sonder les jeunes québécois, ce groupe de recherche a pu identifier pertinemment plusieurs de leurs motifs de migration interrégionale. On comprend ainsi que les différentes approches de recherche se complètent et sont toutes essentielles pour élaborer des politiques publiques pertinentes, efficientes et efficaces. La méthodologie adoptée dans ce mémoire a permis d’obtenir quelques constats généraux concernant les tendances des taux de croissance régionaux des cohortes de jeunes et de certains déterminants affectant ces taux de croissance. Il n’en demeure pas moins que nous n’avons pu obtenir aucun résultat concernant les déterminants régionaux de la migration qui se démarque à la fois sur toutes les périodes et toutes les cohortes. Ceci a également été noté dans les autres études utilisant le même type de méthodologie (la migration nette) et nous devions donc nous y attendre dans notre étude. En ce sens, comme l’ont noté plusieurs chercheurs, dans la mesure où les résultats présentés ne reflètent pas la réalité, ils seraient certes bonifiés par l’utilisation des flux migratoires.
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