ETUDE ISOTYPIQUE DES GAMMAPATHIES MONOCLONALES A ABIDJAN
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ETUDE ISOTYPIQUE DES GAMMAPATHIESMONOCLONALES A ABIDJANDASSE S.R.***, SEKA S.J.**, AKRE D.P.***, SIRANSY BOGUI***, SOMBO MAMBO F.*INTRODUCTIONRESUMELes gammapathies monoclonales constituent un ensembleSi l’h y p e rsécrétion monoclonale des immu n og l o bu l i n e sde circonstances au cours desquelles il y a une hy p e r-se voit le plus souvent dans la maladie de KAHLER,sécrétion d’immunoglobulines monoclonales.cette anomalie peut aussi être associée à d’autres affec-Si cette anomalie n’est recherchée le plus souvent que danstions. L’isotype en cause pourrait être un facteur dela maladie de Kahler, elle est aussi associée à d’autre sp ro n o s t i c. C’est pourquoi l’objectif de ce travail estp at h o l ogies (6, 8). En Eur o p e, de nombreux travaux f o n td ’ i d e n t i fier les dif f é rents isotypes des ga m m ap at h i e sé t at sur les aspects imm u n o l ogiques des g a m m ap at h i e smonoclonales à Abidjan. Cette étude transversale menéem o n o clonales (2). Par contre en Afrique et part i c u l i è re -sur 6 ans a recensé 60 cas de gammapathies monoclona-ment en Côte d’Ivoire peu d’études ont porté sur cette ano-les à partir du pic monoclonal à l’électrophorèse desmalie où l’isotype d’immunoglobuline pourrait être un fac-protides, dans la zone des gammaglobulines.teur de pronostic.L ’ i m mu n o - é l e c t rophorèse des protéines sériques et desC’est pourquoi dans cette étude nous voulons caractériseru rines effectuée a montré une nette ...

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ETUDE ISOTYPIQUE DES GAMMAPATHIES MONOCLONALES A ABIDJAN
DASSE S.R.***, SEKA S.J.**, AKRE D.P.***, SIRANSY BOGUI***, SOMBO MAMBO F.*
RESUME Si lÕhypersÈcrÈtion monoclonale des immunoglobulines se voit le plus souvent dans la maladie de KAHLER, cette anomalie peut aussi Ítre associÈe ‡ dÕautres affec-tions. LÕisotype en cause pourrait Ítre un facteur de pronostic. CÕest pourquoi lÕobjectif de ce travail est dÕidentiifer les diffÈrents isotypes des gammapathies monoclonales ‡ Abidjan. Cette Ètude transversale menÈe sur 6 ans a recensÈ 60 cas de gammapathies monoclona-les ‡ partir du pic monoclonal ‡ lÕÈlectrophorËse des protides, dans la zone des gammaglobulines. LÕimmuno-ÈlectorphorËse des protÈines sÈriques et des urines effectuÈe a montrÈ une nette prÈdominance des IgG associÈes ‡ la chaÓne lÈgËre Kappa. Les classes IgA et IgM ont ÈtÈ ertrouvÈes dans des proportions Ègales. AucuncasdÕIgDetdÕIgEnÕaÈtelÈevrÈ.LachaÓne Kappa est 5 fois plus excrÈtÈe que son homologue lamb-da dans les urines. LÕÈtiolgoie prÈdominante est le myÈ-lome multiple (ou maladie de Kahler) sur les patho-logies bÈnignes et la leucÈmie lymphoÔde chronique. AinsiquellequesoitlÕÈtiologiedelÕyphersÈcrÈtion monoclonale, on a notÈ une frÈquence plus ÈlevÈe de la classe IgG avec le type Kappa. Mots clÈs : Gammapathies monoclonales, Isotype - IgG -Kappa.
INTRODUCTION
Les gammapathies monoclonales constituent un ensemble de circonstances au cours desquelles il y a une hyper-sÈcrÈtion dÕimmunoglobulines monoclonales. Si cette anomalie nÕest rechecrhÈe le plus souvent que dans lamaladiedeKahler,elleestaussiassociÈedÕauters pathologies (6, 8). En Europe, de nombreux travaux font Ètat sur les aspects immunologiques des gammapathies monoclonales (2). Par contre en Afrique et particuliËre-ment en CÙte dÕIvoire peu dÕÈtudes ont portÈ sur cette ano-malie o˘ lÕisotype dÕimmunoglobuline pourrait Ítre un fac-teur de pronostic. CÕest pourquoi dans cette Ètude nous voulons caractÈriser les isotypes dÕimmunoglobuline retrouvÈs dans les gamma-pathies monoclonales dÕAbidjan.
MATERIEL ET METHODE
Sur la pÈriode de 6 ans allant 1986 ‡ 1991 et dans une Ètude transversale, 60 patients des 2 sexes agÈs de 28 ‡ 62 ans, ont ÈtÈ retenus sur la base de la prÈsence dÕun pic monoclonal dans la zone des gammaglobulines ‡ lÕÈlectro-phorËse des protÈines sÈriques. Ces 60 patients ont ensuite bÈnÈifciÈdÕuneimmunoÈlectrophorËsedesprotÈinesdu sÈrum et des urines si possible aprËs avoir prouvÈ la prÈ-sence de la protÈine de Bence Jones.
RESULTATS Tableau I : RÈpartition des diffÈrents isotypes
C h a Ó n el o u r d e IgG IgAIgM IgDIgE Total C h a Ó n el È g Ë r e K appa36 (60 %) 8(13,3 %) 8(13,3 %) 00 52 Lam bda6 (10 %) 1(1,65 %) 1(1,65 %) 00 8 Total 429 90 0 60
* Professeur titulaire de chaire dÕImmunologie Chef de service Immuno-logie-hÈmatologie CHU Cocody. **ProfesseuragrÈgÈ-dÕImumnologie-LaboratoiredÕImmunologieet
HÈmatologie - CHU Cocody. *** Assistant Chef de bioclinique en Immunologie Laboratoire dÕImmu-nologie CHU Cocody.
MÈdecine d'Afrique Noire : 2000, 47 (7)
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DASSE S.R., SEKA S.J., AKRE D.P., SIRANSY BOGUI, SOMBO MAMBO F
Tableau II : RÈpartition des chaÓnes lÈgËres excrÈtÈestableau I). Aucun cas de gammapathie ‡ chaÓne lourde sans association de chaÓne lÈgËre nÕa ÈteÈtroruvÈ dans cette K appa5 sÈrie des 60 patients, contrairement aux Ètudes europÈen-nes (7) o˘ les cas de maladie de chaÓne lourde sont relevÈs. Lam bda1 Total 6Aussi plus de la moitiÈ soit 39 cas (65 %) de ces gamma-pathiesmonoclonalesontÈtÈreprÈsentÈsparleymÈlome Tableau III : RÈpartition des isotypesmultiple avec une prÈdominance des IgG de type Kappa. en fonction des ÈtiologiesLes 7 cas de myÈlome ‡ IgA sont aussi essentiellement de type Kappa. Par contre il nÕexiste aucun myÈlome ‡ IgM. N bde A ffectionsIgG IgA IgMK .L.Les autres Ètiologies sont dominÈes par les afections bÈni-m alades gnes au nombre de 19 associÈes ‡ lÕhypersÈcrÈtion mono-M yÈlom e 39 (6,5 %) 327 036 3 m ultipleclonale ‡ IgG (11 cas soit 57,90 %), IgA (2 cas soit 10,4 %), IgM (6 cas soit 31,57 %) en majoritÈ de type LeucÈm ie lym phoÔ de2 (3,3 %) 00 2 20Kappa (14 cas soit 73,70 %) et rarement de type lambda (5 c h r o n i q u e cas soit 26,30 %). Seulement 2 cas de leucÈmie lymphoÔde B Ènignes19 (31,65 %) 112 614 5chronique ont ÈtÈ notÈs. Ils sont ‡ IgM Kappa. Cette rÈpartition aussi bien Ètiologique quÕisotypique rejoint cel-les de COTTIN, MARNEUX et coll., (1, 2, 3, 5) en dehors COMMENTAIRES de la maladie de Waldenstrˆm (1) absente chez nous. Si pour la maladie de Kahler et la leucÈmie lymphoÔde En considÈrant les chaÓnes lourdes et lÈgËres des immuno-chronique, le pronostic est connu (encore faut-il savoir la globulines, cette Ètude des isotypes des gammapathies vitesse dÕÈvolution en fonction de lÕisotype), quÕen est il monoclonales a montrÈ une nette prÈdominance des IgG pour les pathologies bÈnignes associÈes ‡ lÕyhperproduc-(42 cas soit 70 %) sur les IgA (9 cas, soit 14,95 %), les tion dÕimmunoglobulines monoclonales quÕil convient tou-IgM (9 cas soit 14,95 %), IgD et IgE (0 %). jours de surveiller ? La chaÓne lÈgËre Kappa (52 cas soit 86,60 %) est beaucoup plus reprÈsentÈe que la chaÓne lÈgËre Lambda (8 cas soit CONCLUSION 13,40 %) qui est 5 fois moins excrÈtÈe dans les urines que la premiËre.LÕÈtude isotypique des agmmapathies monoclonales a Ces donnÈes cormaamtegËlÈsrenÓahlsedruogsemontrÈquelesc,XUETOCNITenorobNRAMedsellectpaaKp et coll. (1, 2) qui ont relevÈ en France la prÈdominance desprÈdominent sur leurs homologues. chaÓneslourdesgammaetlÈgËreKappa,lesIgDetIgEAussilÕassociationIgGKappaestlaformedemonoclo-dans des proportions faibles (1,5 %).nalitÈ la plus retrouvÈe aussi bien dans les myÈlomes mul-LÕanalysedelÕassociationdeceschaÓneslourdesetlÈgËrestiples,ÈtiologielaplusfrÈquemmentertrouvÈequedans a montrÈ que la chaÓne Kappa sÕapparie plusveac la chaÓneles autres causes tels que les cas bÈnins et la leucÈmie lym-lourde gamma, alpha et nu, que ne le fasse lambda (voirphoÔde chronique. BIBLIOGRAPHIE 1 - COTTIN S., PONGE A., DEBET J., GREFFIER D.Immunoglobuline monoclonale : orientation diagnostique et conduite ‡ tenir. Les dysglobulinÈmies monoclonales recensÈes au centre hospitalier de Saint-Conc. MÈd. 1985, 107 (5‡) - 3801-3804. Nazaire de 1965 ‡ 1982. 1. Etude statistique 6 - VITAL C, PAUTRIZEL B., LAGUENY A., VITAL A., BERGOUIGNAN Rhumatol, 1988, 40 (8) : 299-305. F.X, DAVID B., LOISEAU P. 2 - MARNEUX M.,FINE J.M. Etude morphologique et Immunologique des neuropathies pÈriphÈriques DonnÈes rÈcentes sur les gammapathies monoclones. associÈes ‡ une gammapathie monoclonale ‡ IgM. Revue FranÁaise de Transfusion et Immuno-HÈmatologie, 1985, 28 (6) : 591-600. Bordeaux mÈdical, 1985, 18 (9) : 312. 3 -NORES J.M, BURDIERA., MOUNIER S, DALAYEUN J., NENNA A. 7 - TAILLAN B., PEDINIELLI F.J, ROUTY J.P, ZAPROUK F., CHARDON H. Evolution sur une pÈriode de un ‡ douze ans de 43 gammapathies monoclonales. JAUFFRET P., BLANC A.P. MÈd. Hyg. , 1989, 47 (1792) - 1353-1354. Diagnostic Ètiologique des gammapathies monoclonales ‡ propos de 90 cas 4 - PENNEC Y., JOUQUAN J., GERARD C. recueillis en 5 ans. MÈditerranÈe MÈdicale, 1987, (364) : 3-9. Les gammapathies monoclonales non malignes au CHU, Laboratoire Immuno-8 - WALACH D. logie, Brest 29 279, France. Revue FranÁaise de transfusion et Immuno-HÈmatologie 1986,- 29 (2) 81-96.Pustuloses sous cornÈes et gammapathies monoclonales. 5 - POULETTY P.Ann. MÈd. interne, 1984, 135 (8) : 672-676.
MÈdecine d'Afrique Noire : 2000, 47 (7)
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